jeudi 27 novembre 2008

*Trouver un titre sans faire un vieux jeu de mots du genre "la série met la barre trop bas"...*

Pour le titre, désolée, j'ai pas trouvé mieux...

Je crois que le dernier drama uniquement judiciaire que j’ai suivi devait être The Practice (et Ally McBeal à la même époque). Ca date, donc. Comme cette année, j’essaie de tester un peu tout, j’ai donc essayé le nouveau drama de Steven Bochco, Raising the Bar. Pour resituer c’est l’histoire de plusieurs avocats, certains sont procureurs, d’autres avocats de la défense, et tout ce joli monde est ami, ce qui, bien sûr, va créer des tensions. Si le pitch n’est pas exceptionnel, le pilote ne l’est pas non plus. Mais il y a un personnage qui a particulièrement retenu mon attention. Non, ce n’est pas l’avocat naïf aux cheveux longs interprété par Mark Paul Gosslear, mais bien la juge Kessler, interprétée par Jane Kaczmarek (ce qui la change de Malcolm…). Peu de séries s’intéressent au rôle des juges, leur préférant ceux des avocats. Aussi on voit souvent le juge (quand on le voit) comme parfois un peu borné mais qui finit toujours par entendre la voix de la raison (ce qu’il est d’ailleurs supposé être) et donc au final donner une sentence « juste ». Mais voir un juge borné à ce point-là, je n’avais jamais vu. Sa persistance à vouloir faire appliquer la loi de manière sévère tient plus de la vendetta et d’un égo surdimensionné que de la justice. Voir un juge comme ça, eh ben ça fait peur. 

Malheureusement un personnage, ça ne fait pas tout et la série reste très conventionnelle et prend clairement le parti de la défense en nous montrant les accusés comme des victimes. C’est totalement subjectif mais dans une série judiciaire, je préfère quand tout n’est pas tout blanc ou tout noir, quand il y a des circonstances atténuantes, que l’accusé est coupable mais qu’on n’a pas envie de le voir condamner. Le coup de l’erreur judiciaire, c’est du déjà vu et si ça devient systématique, c’en devient condescendant. Il semble que Bochco ait perdu son mojo depuis un moment déjà et son nom n’est plus gage de qualité, malheureusement.

mercredi 26 novembre 2008

Les fantômes d'Emerald City

Je crois qu’aucune série ne m’a marquée autant quOz. Oh bien sûr, j’ai d’autres références, Oz n’est d’ailleurs pas la première série à m’avoir marquée ni la seule. Comme beaucoup j’ai été choquée de la mort de Lucy Knight (c’est d’ailleurs quand elle est morte que je me suis mise à bien l’aimer, avant je la trouvais cruche), j’ai ri aux éclats devant Friends (We were on a break !!!), je me suis insurgée devant la muflerie de Mr Big, je me repasse en boucle les 5 dernières minutes de Six Feet Under et je pleure comme une madeleine sur la musique de Sia, j’ai cru quAlly et Billy c’était pour la vie, j’ai ri et pleuré avec la famille Ingalls (ben oui ça m’a marquée aussi), pendant des années j’ai eu peur que George Vogelman déguisé en nonne vienne me poignarder chez moi (surtout que SérieClub a bien pris son temps pour diffuser The Practice), bref j’ai beaucoup de souvenirs marquants.

Mais jamais je n’éprouve cette envie irrépressible d’arrêter la série en cours pour remettre un épisode d’Oz lorsque je vois un ancien prisonnier dans une autre série. Et ils sont partout ! Outre Chris Meloni et BD Wong dans Law & Order SVU, Kathryn Erbe dans Law & Order CI et anciennement JK Simmons dans Law & Order, les nombreux seconds rôles de cette franchise par laquelle ils sont presque tous passés, chaque semaine me donne son lot de nostalgie. Kirk Acevedo et Desmond Mobay dans Fringe, Ernie Hudson en guest dans Private Practice, Lee Tergesen dans Life on Mars (et une apparition il y a quelques années dans Urgences), Lauren Velez et David Zayas dans Dexter, Dean Winters en guest à peu près partout, Zelijko Ivanec en guest aussi un peu partout, JD Williams dans The Kill Point, Harold Perrineau et Adewale Akinnuoye-Agbaje dans Lost sans compter tous ceux que je vois au détour d’une série et dont le nom de prisonnier me revient instinctivement (alors que le nom de l’acteur pas du tout). Ah et voilà, rien que de les citer tous, cette envie irrépressible de lancer la série me revient.


Le quotidien de ces prisonniers m’aura marquée à jamais. Leurs visages restent associés à ces détenus aux destins racontés comme une tragédie grecque par Augustus Hill. Cette série a laissé sa marque au fer rouge dans mon univers de téléphage, à tel point que je n’arrive pas à m’en détacher. Elle n’est plus une référence, elle est constamment présente.


Et vous, quelle est la série qui ne vous quitte plus ? 

mardi 25 novembre 2008

De la survie en milieu post-apocalyptique

Ah qu'est-ce que j'aime quand la BBC nous mijote des séries comme Survivors ! Après une série de pilotes vraiment décevants, je suis enfin contentée. Il s'agit d'un remake d'une série du même titre des années 1970, mais n'ayant pas vu l'original, je ne pourrai pas comparer. L'histoire : le virus de la grippe a décimé 90 % de la population mondiale et les quelques survivants vont essayer de survivre, justement. Ce pilote est donc un épisode dans lequel on rencontre les personnages et on met en place la situation. Dans la première partie de l'épisode on assiste au début de l'épidémie et à la panique qu'elle provoque. Ce qui est intéressant avec cette première partie c'est que parmi les personnages qu'on rencontre, contrairement à une narration classique, tous ne survivront pas à l'épidémie. Les personnages principaux sont très éclectiques, comme ça tout le monde s'y retrouve (ou presque) : la mère de famille, le riche égoïste, la jeune médecin, le prisonnier, le gamin, le McGyver (qu'on ne rencontre d'ailleurs pas tout de suite). Mention spéciale à la ministre de la santé, complètement débordée par la crise, et qui, tel le capitaine du Titanic, reste à son poste jusqu'à la fin (de la première partie).

La deuxième partie est centrée sur le rapprochement des survivants (qui ont la bonne idée de ne pas tous être au même endroit). L'ambiance change radicalement. De la panique et l'affolement, on passe à l'angoisse, avec ces corps qui jonchent les rues, ce silence, pesant, n'étant brisé que par les cris des corbeaux et le bourdonnement des mouches sur les cadavres. Finalement dans ce genre de situation, je ne sais pas ce qui est le plus angoissant : le fait d'être seul ou la possibilité de croiser d'autres survivants qui peuvent vous vouloir du mal. Évidemment on ne peut s'empêcher de penser au 28 jours plus tard de Danny Boyle, mais cette fois-ci, les morts sont bien morts, pas de zombies ou autres "infectés" maléfiques. Bref, les différents personnages gèrent leur nouvelle situation comme ils peuvent et comme la (sur)vie est bien faite, tout ce petit monde finit par se retrouver sur le bord de la route et décide de rester ensemble.

Et puis vient ce cliffhanger de fin sur la possible origine du virus, enfin on comprend qu'il y a une histoire de pas très claire dans un laboratoire, mais est-ce qu'il s'agit d'un véritable complot ou d'une expérience à la Truman Show version "tiens si on prenait la Terre comme terrain de jeu", il est encore trop tôt pour le dire. Quoi qu'il en soit, j'attends la suite avec impatience, je vais peut-être même essayer de me procurer la série originale (qui est visiblement culte chez nos amis d'outre-Manche).

lundi 24 novembre 2008

Petit message personnel pour Shonda Rhimes (au cas où elle passerait par là...)

Shonda,

Depuis de nombreux mois, des rumeurs courent, elle voudrait quitter la série, elle n'aimerait plus son personnage. Par pitié, pour Noël, soyez généreuse, faites-lui un cadeau, exaucez le voeu de Katherine Heigl et TUEZ IZZIE STEVENS !!!!

Déjà pendant les deux premières saisons, Izzie était un personnage insignifiant, on se demandait quel était exactement son rôle dans la série, mais à quoi pouvait bien servir cette blonde, dont l'histoire personnelle était certes touchante mais sans plus ? Et puis, sans doute pour lui donner plus de consistance, vous avez décidé de nous infliger ça :



Une des histoires d'amour les plus pathétiques de la télévision américaine. Je n'ai jamais compris ce qu'elle pouvait bien lui trouver. Et depuis, Izzie s'apitoie sur son sort à chaque épisode depuis maintenant deux saisons. Et quand elle ne chouine pas, elle brise un mariage improbable pour former un couple improbable avec George (vous étiez vraiment à court d'idée pour Izzie ce jour-là ou c'était un pari perdu ou une blague entre scénaristes ?).

Et maintenant, non contente de pleurnicher dans tous les épisodes (et les autres de nous rappeler combien elle est un mauvais médecin), madame a des visions de feu Denny Duquette. Bon, je crois qu'on est tous d'accord que là, vous avez bien pressé le citron d'un personnage qui était déjà insipide à la base, on pourrait peut-être passer à autre chose, vous ne croyez pas ? Non, parce que sinon la prochaine étape c'est quoi ? Elle va faire une grossesse nerveuse et accoucher de l'enfant imaginaire de Denny ?

Je crois qu'il est temps de lui dire au revoir et de pouvoir revenir à l'insupportable Meredith et ses interrogations sans fin sur son McDreamy (OMG je l'aime ou je l'aime pas???? Non, je l'aime mais je veux pas m'engager... C'est trop dur la vieeuh....).

Alors Shonda, c'est Noël, la période où les souhaits se réalisent... Libérez Katherine Heigl pour qu'elle puisse aller enfin s'épanouir dans une grande carrière à base de comédies qui sortiront directement en DVD. Un petit geste ?

dimanche 16 novembre 2008

Fast and (pas très) Furious

Cette année NBC a le chic pour diffuser des séries comiques qui s’ignorent. Après Crusoe le magnifique, voici le remake de K2000 (quelle idée, déjà, à la base…), j’ai nommé Knight Rider ! Ah, je ne sais pas qui de TFbeurk ou Meuh6 va acheter cette série pour remplir sa grille du dimanche après-midi mais tout y est : les scènes d’actions qui durent 10 minutes (avec rien, juste des voitures qui roulent vite), de l’humour douteux, des filles très peu vêtues, des méchants improbables, tout je vous dis ! Et pour ceux qui aiment les gros moteurs qui font vroum vroum, la nouvelle KITT s’est refait une beauté, dans le genre tuning avec néon bleu sous la carrosserie, ouahou. Autre grande nouveauté mécanique (merci le développement des effets spéciaux), KITT joue aussi à Transformers, et peut se transformer en pick-up, dans un mouvement qui ressemble assez à la pub pour je ne sais plus quelle voiture qui se transformait en une sorte de robot et se mettait à danser sur un parking. Le pare-brise de KITT tel un écran d’ordinateur (je me demande d’ailleurs pourquoi le juvénile Justin Bruening fait semblant de conduire, il ne peut décemment pas voir la route derrière toutes ces images…) rappelle les informations sur l’écran de jeu de Need for Speed, d’ailleurs la musique est similaire. Bref, est-il besoin d’en dire plus ? Je n’ai que peu de souvenirs de la série K2000 de mon enfance (peut-être cela vaut-il mieux ainsi d’ailleurs), mais ce K2000 des années… ben 2000 justement, est bien ridicule, ceci dit au second degré, ça peut être drôle.

samedi 15 novembre 2008

Collision ratée

Quoi de mieux pour soigner une gueule de bois que de regarder un pilote ? Ca tombe bien, il m’en reste encore quelques uns sous la main, j’ai donc décidé de regarder celui de Crash. Est-ce le reste des bulles de champagne dans mon sang ou la fadeur du pilote, quoi qu’il en soit, je n’ai pas grand-chose à en dire si ce n’est que c’est raté. Je n’ai pas vu le film dont la série est l’adaptation, je ne peux donc pas faire de comparaison. Par contre j’ai vu d’autres films reprenant le principe des destins croisés (dont le magnifique Short Cuts de Robert Altman) et si l’idée de départ est bonne, elle peut vite entraîner le spectateur sur la pente glissante de l’ennui si les personnages et leurs histoires n’ont aucun intérêt. Et c’est exactement le cas ici. En plus d’être absolument caricaturaux, les personnages sont dotés d’histoires sans grand intérêt, en tout cas pas dans le pilote. Mais bon, ok, je veux bien, une série, ce n’est pas comme un film, ça dure plus longtemps, il faut donc laisser les histoires s’installer mais pour ça il faudrait déjà que le pilote suscite un quelconque intérêt dans l’histoire pour qu’on y revienne. Et vous l’aurez compris, ce n’est pas le cas ici. Nous suivons donc l’amorce des histoires d’un producteur de musique complètement à la masse (si on voit bien le personnage, on ne sait pas grand-chose de son histoire, genre où va-t-il, que veut-il, à part trouver un nouveau chauffeur, ce qui est fait dans ce pilote), d’un flic libidineux et de son équipière qui couche avec l’inspecteur véreux visiblement spécialiste du quartier coréen de Los Angeles, d’un Coréen justement qui veut se sortir de son ghetto (parce que lui c’est le gentil ambulancier qui cherche la rédemption alors que ses amis cherchent à le refaire plonger dans l’enfer de la rue, non ce n’est pas cliché du tout) et d’une hockey mom dont le père et le mari ne se supportent pas (et on n’en sait visiblement pas plus, il n’y a pas vraiment d’enjeu ici non plus). On se doute bien que tous ces personnages vont finir par se croiser et que leurs histoires vont s’entremêler (enfin j’espère parce que c’est un peu le but, non ?), le problème c’est qu’on ne voit pas bien comment (vous me direz, c’est peut-être aussi le principe). Bref, vous l’aurez compris, ce pilote ne m’a pas franchement convaincue, non pas que l’idée de départ des destins croisés soit mauvaise, bien au contraire, mais il n’arrive pas à l’exploiter correctement et on se perd dans la présentation, du coup trop succincte pour qu’on s’y intéresse, de personnages vus, revus, et bourrés de clichés. Ah, et le coup de la vaseline constante sur l’objectif de la caméra, c’est fait exprès pour faire du flou artistique ou je dois arrêter le champagne ?
Il semblerait que mettre à l’écran des stars de cinéma dans des rôles récurrents à la télévision soit à la mode cette année, malheureusement pour Dennis Hopper, son expérience télévisuelle n’est pas aussi réussie que celle d’Harvey Keitel dans Life on Mars.

vendredi 14 novembre 2008

Merci...

... merci Urgences pour ce magnifique épisode 15x07 !!!! En plus d'un très bel épisode mené par Angela Bassett (très bon choix de cast d'ailleurs comme toujours dans ER, et puis j'aime bien les personnages un peu "bitchy" parce que torturés), nous avons eu droit à pléthore de guests grâce aux flash-backs. En fait de guests, les anciens tôliers devrais-je dire... :)

Tout d'abord l'épisode commence par un petit mot d'Eriq La Salle en mémoire de Michael Crichton, créateur de la série mort la semaine dernière. Il ne devait revenir dans la série que derrière la caméra, finalement, on aura aussi droit à un bout d'image !



Et puis Mark Greene qu'on suit pendant tout l'épisode (et qui est assez mal en point, les flash-backs se passant visiblement pendant sa période tumeur au cerveau).


Et tout d'un coup, on voit apparaître une canne dans un couloir... Mais oui, c'est bien le Dr Weaver qui vient s'inquiéter de la santé de Mark Greene.


Un peu plus tard, c'est Jerry qui passe par la salle de trauma 1...


Et enfin, alors que je pensais que c'était fini... ROBERT ROMANO !!!!!! Et avec ses deux bras !!!!! :) (Je vous ai dit plus haut que j'aimais les personnages "bitchy"...). Sans doute pour moi le meilleur moment de cet épisode, en partie parce que je ne m'y attendais pas, et surtout parce qu'il m'avait manqué ce Dr Romano...



Force est de constater quand même qu'ils ont tous pris un sacré coup de vieux (et que ce n'est donc pas très cohérent mais après tout who care ?) :)

Encore une fois, merci ER.

jeudi 13 novembre 2008

Quand Jack Bauer et Chuck Bartowski ne font qu’un…

…ça donne My Own Worst Enemy, série d’espionnage avec Christian Slater. Reprenant le principe de Dr Jekyll et Mr Hyde, la série voit évoluer Edward, un espion participant à un programme spécial consistant à lui créer une personnalité (Henri) qui ne connait rien de sa vie d’espion et mène une vie normale, et que ses supérieurs peuvent déclencher quand ils n’ont plus besoin d’Edward pour une mission. Quel est l’intérêt, me direz-vous, est-il tellement bête qu’il ne peut pas mener consciemment une double vie comme tous les espions ? Apparemment. Alors bien sûr, quand Henri se réveille alors qu’on ne lui demande rien en pleine mission d’espionnage, ça fait tâche. Henri découvre donc l’existence de son double (et qu’en fait le double, c’est lui) et doit donc parfois échanger sa vie avec celle d’Edward et inversement en attendant que le problème soit réparé. Et c’est bien son problème à Henri. Lui ne veut que vivre une vie normale (et faire l’amour à sa femme, qui a l’air de plus s’éclater avec Edward :) ). Vous êtes perdus ? C’est normal on s’y perd un peu, surtout quand Henri se met à imiter Edward.
La série a malgré tout de grandes qualités, à commencer par un cast impeccable, Christian Slater et Mike O’Malley dans des rôles schizophrènes s’en sortent très bien. L’air autoritaire et les yeux exorbités d’Alfrey Woodward sont ici plus à leur place que dans Desperate Housewives et James Cromwell, ben c’est James Cromwell, c’est une valeur sûre. L’idée de la double personnalité est une bonne idée de départ et donne lieu à des situations très drôles quand Henri découvre ce qu’a fait Edward pendant son absence (et vice versa). Les conversations par enregistrements interposés entre les deux personnalités sont parfois aussi très comiques. Malheureusement, le plus grand défaut de la série est qu’on s’y perd un peu. Généralement, quand on a affaire à un personnage et à son double, les deux ont une apparence physique différente, ce qui permet de bien les reconnaître. Ici, que nenni. Les deux sont strictement les mêmes, ce qui renforce l’effet schizophrène de la chose. Et même si on peut sentir un léger changement de ton selon la personnalité, comme ils doivent l’un et l’autre faire semblant d’être l’autre (vous suivez toujours ?), tout cela est parfois très confus.
Il y a aussi autre chose, de totalement subjectif. La série est agréable à regarder, on ne s’ennuie pas (c’est un peu comme un James Bond, il vaut mieux ne pas se distraire 5 minutes sinon, on a du mal à suivre après…) mais il manque quelque chose. Je ne sais pas quoi, mais il me manque ce petit truc qui va faire que j’ai envie de revenir.
De toute façon, le jour où je décide de découvrir cette série est aussi le jour où NBC a décidé d’y mettre fin, la formule n’a donc pas fonctionné, nous ne saurons donc jamais si Edward et Henri seront « réparés » ou s’ils devront être « achevés », comme la série.

mercredi 12 novembre 2008

In the criminal justice system...

Pour qui suit l’actualité américaine, il est toujours intéressant de voir à quel point la franchise Law & Order peut être réactive sur son traitement des faits divers. Lors de la diffusion française qui arrive toujours un à deux ans après la diffusion américaine, ces faits divers qui n’ont pas forcément tous faits les gros titres chez nous ne sont plus qu’un lointain souvenir et les épisodes traitant de ces sujets ne sont alors pas bien différents des autres. Mais les scénaristes américains font souvent écho de l’actualité dans les séries et en particulier dans Law & Order, SVU et CI. Dans les autres séries, cela se matérialise généralement sous la forme d'une référence au cours d’un dialogue que l’on s’assurera bien de supprimer lors du doublage français.
Mais dans le cas des séries Law & Order, l’épisode entier se basant sur le fait divers en question, il est intéressant de voir le traitement qu’il en est fait. Évidemment cette vision de l’évènement est toute subjective car il s’agit ici de fiction qui, même inspirée du réel, ne décrit pas les faits et gestes des protagonistes de manière réelle, et qui parfois donne même une résolution de l’affaire qui n’a pas forcément été résolue dans la réalité mais le fait divers de base permet, comme toujours dans les séries Law & Order, de soulever un début de questionnement sur la société dans laquelle nous vivons (même s’il s’agit évidemment de la société américaine, certaines questions trouvent un résonnement ici, et certaines questions sont d’ailleurs simplement liées à la nature humaine).
Ce que je trouve impressionnant c’est la rapidité du traitement. Dernier exemple en date, l’épisode 6 de la saison 10 de SVU qui vient d’être diffusé aux États-Unis reprend à peine quatre mois après les faits, le fait divers sur le pacte de grossesses simultanées conclu par des lycéennes. L’affaire est immédiatement identifiée et permet de trouver une accroche rapide et de se concentrer sur les questions juridiques et sociétales posées. Je trouve dommage que les séries françaises (qui sont d’ailleurs d’une qualité médiocre m’enfin passons) n’utilisent pas ce genre d’accroche qui permet de garder le téléspectateur (qui voudra voir ce qu’il connait, c’est le principe des rediffusions) tout en l’amenant à autre chose. Faire une adaptation de Law & Order CI en Paris, enquêtes criminelles, pourquoi pas, mais si c’est pour refaire exactement le même épisode qu’on a déjà vu sur la même chaine, simplement on change le décor et les acteurs, ça n’est pas la peine. Pourquoi ne pas avoir adapté la série au lieu d’en faire une (mauvaise) copie conforme ? Quoi, nous n’avons pas de faits divers ni de questions de société en France ? Je connaît évidemment la réponse à ma question, TFbeurk étant probablement trop frileuse pour faire réfléchir la ménagère et offenser ses amis haut placés pour dénoncer par exemple un scandale quelconque (je fais référence à l’épisode 18x18 de Law & Order sur le scandale du gouverneur Spitzer). Dick Wolf a peut-être aussi refusé de laisser les Français prendre trop de libertés avec sa franchise (et au vu de ce qu’est la production française, il a sûrement eu raison).
Mais voilà, malgré tout, je garde espoir. Quand je vois Engrenages, je me dis qu’il y a de l’espoir pour la fiction française. Mais un espoir tellement mince. Et c’est bien dommage car je ne veux pas croire que la France est dépourvue de scénaristes de qualité. Certes, il est plus difficile de venir à un Law & Order qu’à un CSI où il suffit de s’asseoir tranquillement, et d’attendre qu’on nous donne un peu de frissons, un peu d’enquête policière avec nos experts (qui sont un peu des Heroes aussi vu qu’ils arrivent à repérer du premier coup à l’œil nu une minuscule fibre de 0,5mm dans une moquette) et surtout, une fois qu’on a éteint la télé, c’est terminé, comme diraient les guignols « vous pouvez reprendre une activité normale ».
Bon, je voulais parler de Law & Order, j’ai parlé de l’état de la fiction française. Asystolie, vous avez dit ? Vite, amenez-moi le charriot de réa !

lundi 10 novembre 2008

Les joies du divorce

Je ne m’attendais pas à grand-chose en regardant le pilote de Gary Unmarried, vu que la sitcom n’est pas un genre que j’affectionne particulièrement. Cependant j’aime bien Jay Mohr et je me suis dit qu’après tout pourquoi pas. Après visionnage, je suis très embêtée pour émettre un semblant de critique. La série n’est ni bonne, ni mauvaise. C’est du déjà-vu mais en même temps c’est assez efficace. Je ne me suis pas ennuyée, mais je n’ai pas ri aux éclats. Les acteurs sont plutôt bons et ont une bonne alchimie, on sent qu’ils s’amusent, mais il faut aimer le genre un peu surjoué. Bref c’est de la sitcom classique, pas exceptionnelle, pas mauvaise non plus. Le genre de sitcom qu’on ne suit pas vraiment mais si on tombe par hasard sur un épisode, on reste, ce n’est pas long et ça détend.

Mais la question c’est : est-ce suffisant ? Il y a dix ou vingt ans, à la grande époque des sitcoms, cela pouvait suffire mais aujourd’hui ? Il y a de plus en plus de séries, nous avons de plus en plus de choix et justement puisqu’il faut faire un choix, autant ne garder que le meilleur. D’où ma question, ce genre de sitcom pas très originale (surtout quand le pitch de départ est le même que celui de la sitcom qui la précède sur la grille des programmes de CBS) a-t-il encore sa place à la télévision aujourd’hui ? Peut-on encore rire de gags éculés, de répliques déjà entendues, aussi efficaces soient-ils ? La déesse Audiences nous donnera sûrement la réponse.

Real Life vs Fiction

Ce post comparatif est un peu particulier, je vais m'éloigner un peu du monde des séries (je ne vais pas très loin d'ailleurs je ne le quitte pas vraiment) mais une chose m'a frappée, à l'époque où la politique devient de plus en plus un "show" (les Français rajouteront "à l'américaine").
Si la campagne présidentielle de Barack Obama a beaucoup été comparée à celle de Matthew Santos dans la série The West Wing, j'ai eu comme un sentiment de déjà-vu en regardant M6 samedi après-midi. Je suis retombée sur la série Commander in Chief (que j'avais complètement oubliée vu qu'elle est à peu près aussi captivante qu'un documentaire sur la reproduction des huitres) dans laquelle Geena Davis interprète MacKenzie Allen, vice-présidente républicaine qui succède au Président après sa mort d'une crise cardiaque. MacKenzie Allen est inexpérimentée, elle manque de déclarer la guerre au Nigéria au nom du féminisme, et on la voit plus s'occuper de ses enfants que des affaires d'Etat (en tout cas c'est mon impression). Ce ne sont là que des exemples du premier épisodes, Dieu sait ce qu'elle est allée nous inventer dans les épisodes suivants... Mmmmm. C'est bizarre ça me rappelle étrangement ce qui a été dit d'une certaine... Sarah Palin...


C'est amusant pour cette présidentielle américaine, on aura pu aller chercher dans les séries un aperçu de ce qui pourrait se passer (aurait pu se passer) pour chacun des candidats. Finalement, on peut se poser la question : dans quelle mesure la réalité et la fiction s'influencent-elles mutuellement ?
Finalement, heureusement que les Américains ont élu David Palmer... (en espérant que la fin du scénario soit changée...)

vendredi 7 novembre 2008

Quand Urgences fait du Scrubs...


Voilà ce qui se passe quand les étudiants en médecine jouent avec l'IRM dans Urgences... Et Tony Gates de leur dire dans la scène suivante "Now you'll know that the 'M' in MRI means 'magnetic'"...

jeudi 6 novembre 2008

Cher père Noël...

... j'ai été très sage (hum, hum) cette année. Aussi, je me permets de te faire part de certaines idées pour récompenser cette immense sagesse (qui a rigolé, là ?) et satisfaire ma téléphagie par la même occasion...

* Carnivàle saison 2
* Dead like me saison 1 et saison 2
* Le coffret de l'intégrale de Oz
* Le coffret de l'intégrale de The West Wing (il faut aussi penser à Doudou)
* Les Simpson à partir de la saison 5
* L'intégrale de Life on Mars
* Roseanne saison 1
* L'intégrale de Six Feet Under
* L'intégrale de Rome
* Pendant qu'on est dans les intégrales, je reverrais bien Ally McBeal...

Mais ça fait un paquet de coffrets d'intégrales en fait... C'est le problème en fait, quand on a acheté toutes les saisons au fur et à mesure, un jour, on passe à la Fnac et là, il y a un magnifique coffret de l'intégrale de la série qui nous fait les yeux doux...
Alors mon cher père Noël, je sais que c'est la crise, tout ça, que tu as sûrement dû licencier plein de petits lutins et qu'il te sera difficile de contracter un emprunt à la banque pour assurer la satisfaction de toutes mes envies dvd (la liste ci-dessus n'étant d'ailleurs pas exhaustive...), mais bon, j'ai été très, très sage tu sais (hum, hum)...

Quand la fiction fait écho à sa propre réalité…

Lorsque je regarde une série, c’est avant tout pour découvrir d’autres univers. Pour me plonger dans la vie d’autres personnages, avec qui évidemment je me trouve quelques points communs, une sensibilité commune qui me permet de les comprendre, de compatir et de rire avec eux (rire d’eux aussi parfois). Bref c’est un moment d’évasion (qui parfois m’amène vers la réflexion mais ce n’est pas le sujet aujourd’hui). Or il arrive parfois qu’une scène se joue devant mes yeux et me donne une sensation de déjà-vu. Pas le déjà-vu du genre : « Ah ah, on ne me la fait pas à moi celle-là, dans la série XXXX, il y a déjà eu la même scène ou presque », non plutôt le genre qui fait appel à mes souvenirs réels. Parfois ce sont des souvenirs joyeux, parfois des souvenirs nostalgiques, parfois des souvenirs que je préfèrerais oublier et parfois des souvenirs de blessures que je pensais guéries et qui se remettent à gratter. C’est ce qui s’est passé aujourd’hui avec le dernier épisode en date de Dirty Sexy Money. Cela fait pourtant partie des séries qui sont pour moi un pur divertissement et dans lesquelles je ne m’attends pas vraiment à me retrouver (bien que ça me plairait bien moi d’être une Darling… :)). Et pourtant… Sans m’y attendre, sans l’avoir vu venir, elle était là. La scène (ou plutôt les 2 scènes) qui m’a rappelé le passé. Un passé que je pensais avoir digéré, après l’avoir longtemps souffert. J’étais loin de me douter en lançant l’épisode que l’amertume allait ressurgir, la colère aussi, et inévitablement la souffrance. Et pourtant, ce genre de scène est un grand classique des relations soapesques entre personnages de ce genre de série mais là, ce n’était pas une vague ressemblance, un écho, non, je me suis revue, j’ai revu mes larmes, mon cœur se déchirer à l’annonce du départ maladroit, puis la trahison, le coup de grâce, comme si la situation n’était pas déjà assez difficile comme cela.
Parfois être téléphage, cela veut dire aussi affronter sa réalité au travers de la fiction. J’en ai une fois de plus fait l’expérience aujourd’hui.

samedi 1 novembre 2008

Je suis d'humeur joueuse...

Après Beverly Hills 2.0, The CW a en projet de faire un Melrose Place 2.0... Alors là, je me dis que c'est la porte ouverte à toutes les fenêtres, et après tout, au vu de la qualité médiocre que nous propose The CW, elle a peut-être pour vocation à devenir LA chaîne du remake, la chaîne qui fait du neuf avec du vieux, pour le meilleur et surtout pour le pire.

Donc on va faire un petit jeu : à votre avis, quelle sera la prochaine série des années 1990 à être recyclée sur CW en prenant en compte les critères de médiocrité de la chaîne ?

Personnellement, je pense qu'ils peuvent faire une version 2.0 de Sauvés par le gong...