mercredi 26 novembre 2008

Les fantômes d'Emerald City

Je crois qu’aucune série ne m’a marquée autant quOz. Oh bien sûr, j’ai d’autres références, Oz n’est d’ailleurs pas la première série à m’avoir marquée ni la seule. Comme beaucoup j’ai été choquée de la mort de Lucy Knight (c’est d’ailleurs quand elle est morte que je me suis mise à bien l’aimer, avant je la trouvais cruche), j’ai ri aux éclats devant Friends (We were on a break !!!), je me suis insurgée devant la muflerie de Mr Big, je me repasse en boucle les 5 dernières minutes de Six Feet Under et je pleure comme une madeleine sur la musique de Sia, j’ai cru quAlly et Billy c’était pour la vie, j’ai ri et pleuré avec la famille Ingalls (ben oui ça m’a marquée aussi), pendant des années j’ai eu peur que George Vogelman déguisé en nonne vienne me poignarder chez moi (surtout que SérieClub a bien pris son temps pour diffuser The Practice), bref j’ai beaucoup de souvenirs marquants.

Mais jamais je n’éprouve cette envie irrépressible d’arrêter la série en cours pour remettre un épisode d’Oz lorsque je vois un ancien prisonnier dans une autre série. Et ils sont partout ! Outre Chris Meloni et BD Wong dans Law & Order SVU, Kathryn Erbe dans Law & Order CI et anciennement JK Simmons dans Law & Order, les nombreux seconds rôles de cette franchise par laquelle ils sont presque tous passés, chaque semaine me donne son lot de nostalgie. Kirk Acevedo et Desmond Mobay dans Fringe, Ernie Hudson en guest dans Private Practice, Lee Tergesen dans Life on Mars (et une apparition il y a quelques années dans Urgences), Lauren Velez et David Zayas dans Dexter, Dean Winters en guest à peu près partout, Zelijko Ivanec en guest aussi un peu partout, JD Williams dans The Kill Point, Harold Perrineau et Adewale Akinnuoye-Agbaje dans Lost sans compter tous ceux que je vois au détour d’une série et dont le nom de prisonnier me revient instinctivement (alors que le nom de l’acteur pas du tout). Ah et voilà, rien que de les citer tous, cette envie irrépressible de lancer la série me revient.


Le quotidien de ces prisonniers m’aura marquée à jamais. Leurs visages restent associés à ces détenus aux destins racontés comme une tragédie grecque par Augustus Hill. Cette série a laissé sa marque au fer rouge dans mon univers de téléphage, à tel point que je n’arrive pas à m’en détacher. Elle n’est plus une référence, elle est constamment présente.


Et vous, quelle est la série qui ne vous quitte plus ? 

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