mardi 25 novembre 2008

De la survie en milieu post-apocalyptique

Ah qu'est-ce que j'aime quand la BBC nous mijote des séries comme Survivors ! Après une série de pilotes vraiment décevants, je suis enfin contentée. Il s'agit d'un remake d'une série du même titre des années 1970, mais n'ayant pas vu l'original, je ne pourrai pas comparer. L'histoire : le virus de la grippe a décimé 90 % de la population mondiale et les quelques survivants vont essayer de survivre, justement. Ce pilote est donc un épisode dans lequel on rencontre les personnages et on met en place la situation. Dans la première partie de l'épisode on assiste au début de l'épidémie et à la panique qu'elle provoque. Ce qui est intéressant avec cette première partie c'est que parmi les personnages qu'on rencontre, contrairement à une narration classique, tous ne survivront pas à l'épidémie. Les personnages principaux sont très éclectiques, comme ça tout le monde s'y retrouve (ou presque) : la mère de famille, le riche égoïste, la jeune médecin, le prisonnier, le gamin, le McGyver (qu'on ne rencontre d'ailleurs pas tout de suite). Mention spéciale à la ministre de la santé, complètement débordée par la crise, et qui, tel le capitaine du Titanic, reste à son poste jusqu'à la fin (de la première partie).

La deuxième partie est centrée sur le rapprochement des survivants (qui ont la bonne idée de ne pas tous être au même endroit). L'ambiance change radicalement. De la panique et l'affolement, on passe à l'angoisse, avec ces corps qui jonchent les rues, ce silence, pesant, n'étant brisé que par les cris des corbeaux et le bourdonnement des mouches sur les cadavres. Finalement dans ce genre de situation, je ne sais pas ce qui est le plus angoissant : le fait d'être seul ou la possibilité de croiser d'autres survivants qui peuvent vous vouloir du mal. Évidemment on ne peut s'empêcher de penser au 28 jours plus tard de Danny Boyle, mais cette fois-ci, les morts sont bien morts, pas de zombies ou autres "infectés" maléfiques. Bref, les différents personnages gèrent leur nouvelle situation comme ils peuvent et comme la (sur)vie est bien faite, tout ce petit monde finit par se retrouver sur le bord de la route et décide de rester ensemble.

Et puis vient ce cliffhanger de fin sur la possible origine du virus, enfin on comprend qu'il y a une histoire de pas très claire dans un laboratoire, mais est-ce qu'il s'agit d'un véritable complot ou d'une expérience à la Truman Show version "tiens si on prenait la Terre comme terrain de jeu", il est encore trop tôt pour le dire. Quoi qu'il en soit, j'attends la suite avec impatience, je vais peut-être même essayer de me procurer la série originale (qui est visiblement culte chez nos amis d'outre-Manche).

1 commentaire:

adam a dit…

J'avais manqué la projection au festival des séries d'Aix les bains, je m'étais un peu résigné mais voilà que tu me donnes l'eau à la bouche (expression moisie dûe à un trop plein de fatigue nocturne), je vais devoir regarder ce new BBC très vite !