vendredi 26 septembre 2008

90210 vs 90210 2.0

Après avoir visionné à nouveau le pilote de Beverly Hills l’autre jour (et après avoir décidé de ne plus regarder 90210 parce que Brenda ne sera plus dedans – et quand bien même si je pouvais zapper tous les épisode pour ne garder que les scènes de Shannen Doherty ça aurait été bien…), je me suis rendue compte que les similarités entre les pilotes des deux séries étaient nombreuses. Je vais donc inaugurer une catégorie de posts comparatifs, images à l’appui.

Pré-générique :

L’histoire de départ est strictement la même. Une famille (les deux parents et les deux enfants du même âge) débarque de sa campagne profonde à Los Angeles et en particulier à Beverly Hills. La fille est ravie et le garçon un peu moins.
 


Générique :

Alors là par contre c’est l’inverse. Autant dans Beverly Hills, le générique prend son temps (un peu trop) et nous accompagne pendant toute la présentation visuelle du lycée (pendant quand même pas moins de 2m 46 !!!), dans 90210 il est très court (à peine 15 secondes). Pas même le nom des acteurs, juste la même musique que l’autre, remixée au goût du jour et accompagnée d’images sans rapport qui défilent rapidement et visiblement le technicien devait apprendre à se servir des filtres de couleur ce jour-là parce qu’il n’y a pas une seule image sans le filtre de couleur qui va bien…
 


Rencontre péquenaude/pouffe :

Dans Beverly Hills comme dans 90210, Brenda/Annie va vite devenir amie avec la pouffe du lycée, oui celle qui se prend pour Dieu, qui est top fashion, qui a tous les garçons à ses pieds et en particulier celui que la péquenaude voudrait bien avoir (sujet non abordé dans Beverly Hills puisque Dylan n’est pas dans le pilote – oui, je sais – mais bien présent dans 90210 avec Ethan et la future rivalité entre Annie et Naomi). On en a tous connu une au lycée, ben voilà, c’est elle : Kelly/Naomi.

Et donc dans les deux pilotes Kelly/Naomi est obligée de former un binôme avec Brenda/Annie en cours. Dans Beverly Hills, pour ne pas se retrouver en binôme avec une grosse (ce qui ne serait pas digne de la pouffe) et dans 90210 parce que le prof lui demande. Le résultat est le même, elles sont donc obligées de se côtoyer.
 


La fête :

Comme dans tout bon teenage show qui se respecte, il y a une fête. Beverly Hills et 90210 n’y font pas exception. On est à Beverly Hills, la fête est donc démesurée. Mais c’est l’évènement principal de l’épisode.

 


Le péquenaud a des problèmes de communication :

Brandon/Dixon est pris dans une histoire de non-dit/mensonge qui se retourne contre lui. Brandon ne dément pas avoir couché avec une fille alors que ce n’est pas le cas, Dixon ne dément pas avoir commencé une bagarre alors qu’il a répondu à une provocation. Le résultat est le même, Brandon/Dixon se retrouve dans une situation difficile qui nuit à sa réputation et qu’il devra corriger.

 


La péquenaude s’amourache du mauvais garçon :

Brenda/Annie va s’amouracher d’un mauvais garçon (mauvais pour elle). Brenda sort avec un garçon plus âgé rencontré dans une boîte (alors qu’elle a menti sur son âge – occasion d’aborder la sexualité des ados) et Annie se rabat sur Ty quand elle se rend compte qu’Ethan n’est pas disponible. On ne sait pas bien ce qui cloche avec lui mais on nous fait comprendre que c’est pas bien et qu’il va nous la dévergonder la petite Annie à l'emmener comme ça en jet privé à San Francisco !

 

Il y a d'autres détails qui sont les mêmes dans les deux pilotes, j'ai listé ici les principaux, ceux de l'intrigue principale.

Conclusion si besoin est : Je ne sais pas si c’était vraiment fait exprès, comme les quelques clin d’œil qui sont fait au fidèle de Beverly Hills dans le pilote de 90210 (voir mon post à ce sujet) mais le pilote de 90210 est très similaire au pilote de Beverly Hills. Et après tout, c’est vrai que ce tous les teenage shows se ressemblent mais bon, vu que l’une est la « suite » de l’autre, qu’elles ont quasiment le même nom, si en plus elles ont la même histoire ou presque, quel est l’intérêt ? Surtout que même s’il est un peu moins rythmé (oui on ne filmait pas un clip promotionnel à l’époque mais bien une série avec des longueurs), je trouve le pilote de Beverly Hills plus agréable à regarder. On a souvent reproché à cette série de ne pas être réaliste, je trouve que certaines réactions sont bien vues et assez drôles, il y a pas mal de dérision (toute adolescente qu’elle est) dans ce pilote, ce qui n’est pas le cas de 90210 (qui est soit dans l’hystérie, soit dans le pathos, tout le temps).

Comme je vous le disais au début de ce post, j’arrête 90210 (il était temps !) par contre j’ai bien envie de revoir quelques épisodes de Beverly Hills que je pensais avoir mal vieilli et finalement pas tant que ça en revoyant le pilote (à moins que ce ne soit que des souvenirs nostalgiques :) ).

mardi 23 septembre 2008

Four months, fourteen seasons, one marathon

Ouf, ça y est... J'ai terminé mon marathon Survivor. Quatorze saisons à rattrapper en un été, j'ai failli ne pas y arriver...

Qu'est-ce que j'en retiens? Tout d'abord je confirme que j'A-DO-RE Survivor, que c'est mille fois mieux que Koh Lanta (et pourtant j'aimais beaucoup Koh Lanta avant de découvrir la version originale du jeu) et que j'ai passé un super été avec Jeff Probst (qui est quand même plus agréable à regarder que le père Denis...). Durant tout cet été et au fil des saisons, je n'ai pas pu m'empêcher de faire la comparaison entre le format américain original et l'adaptation française. Le principe de base, c'est le même : des candidats sont divisés en deux équipes et sont laissés sur des plages désertes pour survivre dans la nature tout en s'affrontant dans des épreuves qui leur permettent de gagner soit du confort, soit une immunité et ils s'éliminent entre eux jusqu'à ce qu'il n'en reste plus qu'un. J'ai commencé à regardé Survivor l'année dernière, pour sa 15ème saison et la différence avec Koh Lanta était flagrante, j'avais l'impression de regarder un nouveau jeu, tout en reconaissant bien les bases du jeu que je connaissais. Après une saison 16 exceptionnelle (voir mon post à ce sujet), j'ai décidé de découvrir les saison précédentes. J'ai commencé par la 14ème, donc je n'ai pas été trop dépaysée par rapport à ce que je connaissais puis je me suis dit qu'après tout, autant les regarder dans l'ordre (même si à priori ça n'a pas beaucoup d'importance ici). Et alors là, gros choc : la saison 1 de Survivor, ben... c'est Koh Lanta en fait : montage un peu mou, épreuves de base, les rouges, les jaunes, la plage... Et c'est bien la grande différence entre Survivor et Koh Lanta : l'évolution. Quand Survivor a toujours intégré de nouveaux twists, de nouvelles épreuves, des candidats plus variés, des éléments supplémentaires, des saisons "all stars" avec les anciens candidats (oui TF1 va en lancer une cet hiver, mais elle s'était toujours refusée à le faire et ne l'a envisagé que quand KL a explosé les audiences l'année dernière...), des immunités cachées, des saisons sans la plage (inland), etc, etc, KL s'est installé dans une routine pépère, toujours les mêmes couleurs d'équipes, toujours les mêmes épreuves, toujours la même plage (ou presque), toujours le même totem d'immunité, toujours les mêmes "stratégies" (si on peut vraiment parler de stratégie dans KL mais j'y reviendrai), et toujours le même dénouement. Car oui, dans KL c'est toujours le même candidat qui gagne : c'est souvent une femme, il ou elle s'est laissé porté par les autres pendant toute la saison, du coup n'a trahi personne, n'a quasiment rien gagné comme immunité/jeu de confort, mais est vu comme l'incarnation du bien, celui qui a résisté aux vilains autres candidats qui essayaient vraiment de jouer le jeu, eux. Bref le genre de candidat qui ne reçoit jamais aucun vote de la part du jury final dans Survivor (sauf quand on est face à 2 candidats du même genre en finale...). On a toujours l'impression dans KL que le vainqueur est choisi par la prod, pour faire plaisir à la fameuse ménagère (j'aimerai bien lui dire deux mots à celle-là d'ailleurs...) tout comme le père Denis qui est l'incarnation de la "loi de Koh Lanta" (qui est impitoyable, merci Denis) et qui devrait peut-être se dérider un peu plus... Une chose me fait toujours rire dans la finale de Survivor, c'est quand à la fin du dernier conseil, Jeff prend l'urne sous le bras (oui, comme ça, sans la sceller avec de la fausse cire alors que les votes ayant été enregistré sur une cassette, Denis, on s'en fout pas mal que l'urne soit scellée...) et part dans un hélicot/sur un jet-ski/carrément à pied de l'île (ou de l'endroit où s'est déroulé la saison pour être plus précise) et hop arrive direct à New-York ou Los Angeles, avec les mêmes fringues, la même urne qu'il trimballe d'ailleurs dans le métro pour aller au studio enfin bref moi ça me fait toujours rire cette autodérision qu'on ne retrouve pas du tout dans KL. Pareil, les conseils sont très fades dans KL comparé à ce qui peut se dire dans les tribal consil de Survivor (et en particulier dans le conseil final). 

Koh Lanta est sûrement la seule télé-réalité sans votes par SMS qui a survécu en France et ça vaut d'être souligné. Je trouve que ce mode de fontionnement est beaucoup plus intéressant puisque cela permet à des stratégies sur le long terme et à des alliances de se former (c'est d'ailleurs le mode de fonctionnement de Big Brother aux USA contrairement à Secret Story et autres Lofts du genre en France). Ceci dit, peut-on vraiment parler de stratégie dans KL? Cette année typiquement, si "obéir en toute circonstance à notre gourou Bertrand et quand il te dit tu te casses, tu dis rien et tu te casses" est une stratégie alors oui. Mais je ne trouve pas que les candidats de KL sont de fins stratèges, dès qu'un groupe a pris l'ascendant, plus rien ne l'arête et les autres n'essaient même pas de se défendre... J'imagine que c'est sûrement pour ça que KL est plus un jeu basé sur la survie que sur la stratégie et inversément pour Survivor. Les jeux de confort de Survivor sont plus luxueux que dans KL et donc j'imagine que la survie doit être un peu moins difficile (ils mangent plus souvent quoi). Mais du coup suivre une survie sur 13 semaines, c'est un peu plus ennuyeux que quand on rajoute une dimension stratégique. Voilà pourquoi selon moi, KL devrait évoluer un peu et s'inspirer un peu plus de ce qui se fait ailleurs au lieu de se reposer sur une formule qui marche, un peu quand on lit toujours le même livre à un enfant...

Pour terminer, pour les connaisseurs, mon classement des saisons de Survivor avec par saison mon candidat préféré et celui que j'ai le moins aimé :

  1. Micronesia (+Cirie/-Natalie)
  2. Pearl Islands (+Rupert/-Lillian)
  3. Exile Island (+Cirie/-Terry)
  4. Australia (+Jeff/-Keith)
  5. Africa (+Kelly/-Linda)
  6. Palau (+Stephennie/-Caryn)
  7. Vanuatu (+Amy/-Scout)
  8. China (+Peih-Gee/-Dave)
  9. Amazon (+Rob C/-Christy)
  10. Cook Islands (+Yul/-Adam)
  11. Fiji (+Yau-Man/-Dreamz)
  12. Marquesas (+Hunter/-Boston Rob)
  13. Guatemala (+Lydia/-Jamie)
  14. Thaïland (+Shii Ann/-Clay)
  15. Borneo (+Richard/-Kelly)
  16. All-Stars (+Shii Ann/-Boston Rob)

mardi 16 septembre 2008

Confessions sur l'oreiller

La semaine dernière, Meuh6 a diffusé le premier épisode du Journal intime d'une call-girl. A priori je n'étais pas franchement emballée par le sujet mais bon, pour ne pas mourir idiote, je me suis dit que j'allais quand même regarder le pilote, histoire de savoir de quoi il s'agit si un jour on venait à m'en parler (ce qui risque d'arriver vu qu'elle a déjà bien fait parler d'elle sur le Net). J'ai vraiment essayé de regardé ça d'un oeil vierge (sic) de tout préjugé, après tout oui peut-être que la série dépeint des personnages attachants et qu'elle peut poser les bases d'une réflexion sur le milieu de la prostitution. Je crois que j'aurais mieux fait de regarder ça avec des préjugés.

On est bien loin d'une amorce d'un début de réflexion sur le sujet et en 23 minutes, il est quasiment impossible de creuser un tant soit peu les personnages. Pour résumer, Hannah est call-girl (ah bon, elle est pas médecin? poutant avec le titre de la série, on aurait pu douter... :)) et s'est créé un alter-ego du nom de Belle. La série est supposée nous faire vivre son quotidien mais là encore, je pense qu'en 23 minutes, c'est un sujet bien trop complexe pour qu'il puisse être traité correctement. Donc on a le temps de voir Belle avec deux clients, le classique mec marié qui veut assouvir ses fantasmes un peu bizarre (mais rien de bien méchant) et le type qui cherche à retrouver la relation qu'il avait avec sa copine avant qu'elle le plaque (ce que va faire aussi Belle, d'ailleurs, car ce client "l'empêche de ne pas être elle-même"). Et c'est à peu près tout. Alors peut-être qu'après ça devient mieux (après tout j'ai toujours trouvé que le pilote de Sex and the City était chiant à crever) mais permettez-moi d'en douter. Dans le principe, cette série me fait penser à Weeds. Alors là vous allez me dire : c'est quoi le rapport? Un sujet vaguement provocateur (pour la ménagère de mons de 50 ans qui ne sort jamais de chez elle) mais rien derrière. Personnages pas très travaillés, humour très (trop?) léger, scénario ennuyeux. Alors qu'on pourrait très bien utiliser ces sujets pour soulever une véritable réflexion, il ne sont utilisés que pour donner l'impression à la ménagère d'être une rebelle parce que "oulàlà je regarde une série qui parle de sexe/de drogue". C'est sûr que ça la change du Destin de Lisa mais bon, pour la vraie provoc utile qui sert à autre chose qu'à se sentir un peu rebelle, on repassera.

Si j'avais aussi des à prioris sur Californiation pour les mêmes raisons, je trouve que la série a au moins le mérite d'avoir des personnages un peu plus travaillés et attachants, à défaut d'avoir un scénario très original.

J'ai un autre problème avec cette série, c'est le ton qu'elle adopte. Déjà partir sur le préjugé très masculin que les prostituées adorent leur métier et ne montrer que les "bons" côtés (les clients de Belle ne sont pas trop répugnants voir même vraiment pas mal pour le deuxième, c'est de l'argent facile) sans parler des "inconvénients" (les clients violents, les problèmes avec la police, les problèmes de drogue, les MST), je trouve que c'est pas terrible. Evidemment je comprends bien qu'il s'agit d'une call-girl et pas d'une prostituée du bois de Boulogne m'enfin quand même faut arrêter c'est pas la belle vie non plus.

Je terminerai simplement par la critique du New-York Times qui, selon moi, résume parfaitement la série : “Secret Diary of a Call Girl” is not an exposé, and it doesn’t look very deeply into either the prostitution industry or the psyche of one young call girl. It’s not Zola, it’s not even the movie “Klute”; it’s X-rated chick lit with lots of attitude but not much affect.

jeudi 11 septembre 2008

The Dark Knight

Non je ne vais pas vous parler du dernier Batman, mais d'un autre justicier de la nuit : Dexter. Dexter Morgan, policier scientifique le jour, tueur en série la nuit, est un des personnages les plus complexes dont j'ai eu l'occasion de suivre les aventures dans une série. Et cette complexité est évidemment ce qui fait toute la série. Si les rôles secondaires ne sont pas gâtés (collègues stupides, soeur décérébrée et petite amie cruche à souhait), le personnage de Dexter est lui parfaitement travaillé et ses réflexions sur le monde qui l'entoure (et si finalement les personnages secondaires n'étaient pas bâclés mais juste la représentation que s'en fait Dexter?) le poussent à une constante remise en question. Car Dexter ne tue pas n'importe qui. Il ne tue que des meurtriers, violeurs, dealers et autres rebus de la société qui ont échappé au système judiciaire. Et là forcément nous sommes obligés nous aussi, télespectateurs, de nous remettre en question. Parce que dans le fond, on approuve plus ou moins les meurtres de Dexter. Ce qui n'est généralement pas la façon dont on nous présente les tueurs. Et même si on peut éprouver de la compassion pour certains et comprendre leur geste, on se prend parfois à encorager Dexter à commettre un autre meurtre et là c'est une première (si je me trompe, éclairez-moi).

La série se situe à Miami, et la réalisation (très loin d'une réalisation clip, flashy et stérile à la CSI:Miami) nous plonge dans cette ambiance collante, pesante et étouffante qui convient si bien non seulement au climat de Miami mais à l'ambiance de la série. Aussi bien de jour que de nuit, le parcours de Dexter (magnifiquement interprété par Michael C Hall) est un voyage inquiétant au coeur de la relation que Dexter entretient avec le monde extérieur. Dans la saison 1, c'est la prise de conscience. Dexter (qui officie en tant que tueur depuis un bon moment, on le verra au cours de la saison) prend conscience grâce au Ice Truck Killer (dont je ne révèlerai pas l'identité pour ceux qui n'ont pas vu la saison 1, ce qui soit dit en passant est inadmissible:)) qu'il est capable de sentiments, que peut-être il a besoin des autres pour vivre (ces autres qu'il méprise plus ou moins). La saison 2, c'est la rebellion. Suite à cette prise de conscience, Dexter se rebelle contre son mentor, son père adoptif qui lui a tout appris, qui a fait de lui qui il est. Il lâche les rênes de sa vie qu'il a toujours cherché à contrôler dans les moindres détails. La saison 3 qui s'est ouverte pour moi hier soir, c'est la conséquence directe de la saison 2, la spontanéité. Dexter a de moins de moins de contrôle sur sa vie et ses actions et va devoir en assumer les conséquences. Une chose est sûre, je n'ai pas été déçue par ce premier épisode et la saison s'annonce magnifique. Dexter a toujours eu un alter-égo dans chaque saison. Je me demande qui ce sera cette fois-ci...

Je n'ai pas l'âme d'une tueuse (je ne supporte pas la vue du sang, j'aurais un peu de mal...) mais je me reconnaît beaucoup dans Dexter. Peut-être est-ce pour cela que j'aime autant cette série, les questions qu'elle pose et la façon dont elle dresse le portrait du monde selon Dexter. Peut-être qu'en fait, il ne vaut mieux pas me croiser au détour d'une ruelle tard le soir... :)

lundi 8 septembre 2008

Dans la ligne de mire

Dimanche dernier, France 2 a débuté la diffusion de The Kill Point. A première vue, le pitch ne m'a pas semblé très accrocheur : une équipe de braqueurs (anciens soldats revenus d'Irak, on l'apprendra plus tard) organise le hold-up d'une banque mais les choses tournent mal et le hold-up se transforme en prise d'otages. Si je n'étais à priori pas très partante au vu de ce pitch c'est parce qu'il m'en rappelait furieusement un autre : celui de The Nine. Et quand j'ai commencé à regarder The Nine il y a deux ans, j'étais très enthousiatse rien qu'avec le pitch : après une longue prise d'otages dans une banque, les neufs rescapés essaient de reprendre leur vie (mais le vrai enjeu était de savoir ce qui s'était passé pendant cette prise d'otages). Sauf que. Sauf que The Nine, il faut bien le dire, c'est chiant à crever. Les personnages ne sont pas très attachants (sauf John Billingsley, mais lui même quand il joue les tueurs fous dans Cold Case, il a une bouille sympa), leurs histoires post-prise d'otages traînent en longueur et sont d'une banalité affligeante et les flash back sur la prise d'otages diffusés au compte goutte se révèlent d'un ennui mortel parce que finalement il ne s'est pas passé grand chose pendant cette prise d'otages. Certains me diront que cette série a pour but de s'intéresser à la psychologie des personnages, ok, mais j'ai vu des thrillers psychologiques mieux ficelés et moins chiants...

Donc je n'étais pas forément emballée par The Kill Point, surtout que, comme The Nine, elle a apparemment été arrêtée après huit épisodes (en même temps une prise d'otages sur 4 saisons, ça fait un peu long, c'est comme si on faisait durer encore et encore et encore jusqu'au ridicule des mecs qui essaient de s'évader d'une prison, qui sont en cavale, qui retournent en prison, qui s'échappent, qui aident le FBI...) (après vérifications, c'est une minisérie donc c'est normal). Mais en ces temps de disette téléphagique, on fait moins la difficile et j'ai donc regardé les deux premiers épisodes. Et là, grande et bonne surprise : il se passe des choses ! Non plus sérieusement, la série est portée par John Leguizamo en chef des braqueurs et Donnie Wahlberg en négociateur très à cheval sur la grammaire (ce qui donne lieu à des scènes assez drôles, et pour que je rie devant une VF, c'est qu'en VO ça doit être tordant). La série ne manque pas d'action (ça tire dans tous les coins au début et un peu plus tard c'est à se demander comment font les braqueurs pour avoir autant de munitions sans sortir se réapprovisionner à l'extérieur de la banque), installe le suspense nécessaire à toute prise d'otage qui se respecte (plus un suspense supplémentaire sur la motivation des braqueurs et leur possible sortie orchestrée depuis l'extérieur), et est ponctuée d'humour, ce qui permet de détendre l'atmosphère (le couple coincé dans le placard pour cause de petite escapade amoureuse juste avant la prise d'otages et qui ne sait pas s'ils doivent sortitr ou rester cachés sans savoir combien de temps ils devront rester là est assez bien trouvé).

Au final je ne saurais que trop vous recommander cette excellente série et j'attends la suite avec impatience (ce qui est pratique c'est que comme elle est courte, il y a peu de risques de se lasser, mais par contre, j'espère qu'il y a une vraie fin... ou au moins un semblant de fin? Allez...).

jeudi 4 septembre 2008

He's just a man with a Calling...

Comme promis, voici donc un post sur The Cleaner, la nouvelle série de A&E (Real life. Drama., tout un programme cette chaîne... :) ). William Banks, ancien junkie, aide d'autres personnes victimes d'addiction à venir à bout de leur dépendance. Il est assisté d'une équipe d'anciens junkies (plus on est de fous plus on rit, et puis les séries à équipe c'est très à la mode depuis CSI....) et essaie en même temps de gérer sa vie de famille, ce qui est loin d'être évident. C'est d'ailleurs très bien montré dans la série par de petites choses qu'on découvre au fur et à mesure sur le personnage de William. On le pense soutenu et heureux en ménage au début du pilote et on s'apperçoit à la fin qu'en fait, tout n'est pas si simple et que sa vie de famille subit toujours les séquelles de sa dépendance passée.

Le pilote était vraiment bien fait, et puis il permet de revoir (brièvement) ce cher Billy, décédé d'une tumeur au cerveau dans Ally McBeal... (oui alors juste une parenthèse pour vous dire que je pourrais très bien parler de Gil Bellows mais comme très souvent certains personnages collent à la peau des acteurs, pour moi, ils seront toujours un peu ce personnage et puis je trouve ça plus drôle de se dire "Tiens la moche dans Nip/Tuck qui doit se mettre un sac sur la tête pour coucher avec Christian va passer un sale quart d'heure là dans Prison Break..."). 

Mais l'épisode qui m'a le plus touché pour l'instant reste sans aucun doute l'épisode 3 Meet the Jonses où l'on voit une mère de famille qui, pour essayer d'être parfaite et de pouvoir tout faire dans une folle journée de femme au foyée désespérée s'envoie des anti-inflamatoires à longueur de journée, et a même monté un super réseau de fraude à la sécu avec ses voisins (accros eux aussi) pour se fournir dans toutes les pharmacies du quartier. Il y a toujours un moment clé dans The Cleaner où on voit les accros au fond du gouffre. Et dans cet épisode j'ai été pronfondément touchée par le brisage de main dans le tiroir juste pour avoir ses pilules, puis l'effondrement devant son mari "I'm sorry, I just wanna be perfect..." (Belle performance d'Anabeth Gish que j'ai d'ailleurs mis la moitié de l'épisode à me souvenir que c'était l'agent Reyes de X-Files, vous savez c'est toujours énervant quand on sait qu'on a déjà vu quelqu'un quelque part mais qu'on arrive pas à se souvenir où...)

Après avoir vu le dernier en date, House of Pain, j'ai presque été aussi touchée par cet ado qui a vu sa mère mourir d'une overdose étant petit et qui plonge lui-même dans la drogue. Et puis il est très facile de me faire sentir mal avec des histoires d'héroïne, vu que je ne supporte pas la vue des aiguilles...

Et profitez-en, A&E n'a visiblement pas bien compris comment on restreignait l'accès aux vidéos sur son site, donc les épisodes sont dispo gratuitement en streaming sur le site de la chaîne...

mercredi 3 septembre 2008

She's back, bitches !

J'ai pu me rendre compte en visionnant cet été le pilote de The Secret Life of the American Teenager que j'avais vraiment passé l'âge des teen shows. Malgré ça, je me devais de regarder le pilote du nouveau 90210 pour voir les retrouvailles entre Brenda Walsh et Kelly Taylor... Et comme je m'y attendais je me suis farci un peu moins de 2 heures d'épisode (encore un season premiere de deux heures) pour à peu près 30 secondes de Brenda, mais ça les valait. Oui parce que Kelly, on la voit un peu plus, mais celle qu'on attend depuis qu'elle a quitté Beverly Hills 90210, c'est Brenda. 

Il faut dire ça a été ma grande saga de l'été, qui va revenir dans le spin-off de Beverly Hills ? Jennie Garth a dit oui presque tout de suite, suivie de près par Tori Spelling mais quand les fans se sont mobilisés pour le retour de Shannen Doherty, Tori Spelling a décidé d'avoir un enfant pour ne pas se retrouver sur le même plateau que Shannen Doherty, les petites querelles comme au bon vieux temps... Et puis c'est pas l'ecxuse la plus débile que vous ayez entendu, de faire un môme pour pas travailler avec quelqu'un ??? 

A part Brenda et Kelly, les clins d'oeils aux anciens Beverly Hills addicts sont multipliés. D'abord la série commence pareil, le frère et la soeur qui viennent de leur campagne avec leurs parents pour s'installer à Beverly Hills. Et puis on voit brièvement Hannah Zuckerman-Velasquez (qui se retrouve au même lycée que sa mère à l'époque et qui présente la version vidéo du journal de l'école dans lequel travaillait, je vous le donne en mille, sa mère Andrea) et Nat (qui a toujours la même tête...) qui travaille toujours au Peach Pit qui a troqué son décor 1950's pour devenir un de ces nouveaux snacks bio à la mode. Le Pitch Pit After Dark (sobrement renommé The Pit, rien que ça) a aussi subi un lifting et est apparemment la nouvelle boîte branchée à la mode. Et l'un des personnages principaux est Erin Silver, la petite soeur de Kelly et David. On apprend d'ailleurs que Mel et Jackie se sont séparés et que Jackie a replongé dans l'alcool (elle apparaît d'ailleurs dans le trailer de l'épisode 3, ça promet une confrontation agitée avec Kelly !).

A part ça ? Rien, c'est un teen show tout ce qu'il y a de plus classique. Finalement, le seul intérêt est de revoir des personnages qu'on a suivi pendant 10 ans (quand même...) et de savoir ce qu'ils sont devenus. Tant que Brenda sera là, je continuerai à regarder tant que ça m'amusera, mais si la série ne développe pas les histoires autours des "anciens", alors je ne regarderai plus. Et je pense que dans le fond c'est le problème avec cette série. Elle plait aux gens comme moi qui voulaient voir le retour de Brenda Walsh (qui se fait en plus attendre jusqu'à la moitié du deuxième épisode...) mais que le vrai public auquel elle est destiné n'a jamais vu Beverly Hills 90210 et s'en tape royalement de Brenda, Kelly et tous les autres qui peuvent potentiellement revenir... Surtout que le projet s'est monté en un été, et passé l'effet Brenda, j'ai bien peur que le soufflé ne retombe aussi vite qu'il est monté...

We'll see...

Scofield's Eleven

Hier, c'était la rentrée séries de Doudou avec Prison Break, donc j'ai regardé avec lui, même si je pense qu'ils auraient dû arêter après le milieu de la saison 2 (ou alors inclure la cavale en plus courte en fin de saison 1, histoire d'avoir une fin correcte). Alors évidemment j'avais entendu que la saison 4 serait mieux que la 3 (ah bon, c'est envisageable de faire pire ?), qu'on assisterait à la terrible vengeance de Michael Scofield (oulàlà j'ai peur...) contre la Compagnie, etc. Et évidemment j'ai aussi entendu parler du retour du feu docteur Tancredi et alors là, permettez-moi de vous dire que si la série a "sauté par dessus le requin" dans la saison 3, avec ça, elle saute carrément par dessus une baleine.

Il s'agissait d'un double épisode (ça commence à devenir une habitude les season premiere de deux heures...) et on retrouve donc Michael Scofield comme on l'avait laissé à la fin de la saison 3, en train de préparer sa terrible vengeance (muahahahahaha) contre la Compagnie (le copié-collé de Kill Bill en moins, je m'attendais presque à entendre Shivaree sur les images de fin de la saison 3...).  Et cette fois-ci il est à L.A., j'imagine que c'est plus pratique pour le tournage (un peu comme Ugly Betty à New York, enfin je m'égare, on aura l'occasion d'en reparler). Alors ça commence vraiment comme l'épisode "vengeance" classique, avec toujours le complot, le pseudo méchant qui dit à Scofield que Tancredi n'est pas morte (et pour le coup, même lui a du mal à y croire...) et on nous introduit une histoire de carte mémoire à voler avec toutes les infos pour dégommer la Compagnie. L'histoire est d'un classique à mourir. La seule chose qui m'a surprise c'est l'exécution de Whister, celle-là je ne l'avais pas vu venir. Quant à Sara Tancredi, son retour est plus que ridicule je ne vais pas m'étendre dessus... Ensuite, on nous pose gentiment les bases de l'histoire de la saison, il faut récupérer la carte (et bien sûre il n'y en aura pas qu'une, ce serait trop facile...) et donc le grand changement de cette saison c'est qu'au lieu de chercher à sortir d'un endroit, Scofield cherche à y rentrer...Mon dieu quel changement de folie! Ouah ils sont trop forts les scénaristes... Non c'est pas vrai il y a un autre grand changement, Scofield se fait enlever son tatouage. Ben oui ils sont un peu périmés les plans de Fox River, ça sert plus à rien... Alors Scofield va se les faire enlever au lazer, tout en une seule fois, le tout sans anesthésie parce que Scofield c'est un gros dur un vrai macho man et qu'il est pas du tout gay dans la vie, hein ?

Mais surtout ce qui m'a frappé c'est que j'ai eu l'impression de regarder un mauvais remake d'Ocean's Eleven. En gros c'est pareil, on remplace le casino et l'argent par les bâtiments de la Compagnie et les cartes mémoires et George Clooney par Wentworth Miller et c'est parti ! Et y'à même Sarah Wayne Callies pour faire Julia Roberts ! Et oui parce que sans rentrer dans les détails, tous les personnages des saisons précédentes (ou presque) vont aider Scoffield à récupérer ces fameuses cartes. A savoir : Lincoln, Sucre, Bellik, Mahone, Tancredi et un petit nouveau parce que qui dit cartes mémoires cryptées dit petit génie de l'informatique (obligatoirement asiatique ça va de soi, on pousse le cliché jusqu'au bout) pour les décrypter. Et comme il faut bien dire que les personnages de Prison Break ne brillent pas par leur intelligence, il fallait bien en mettre un autre... Et évidemment, comme ce sont tous des génies, ils se sont tous fait prendre en même temps et sont tous "obligés" de bosser avec le FBI pour démolir la Compagnie pour échapper à la prison... Remarquez s'ils ne réussissent pas, le sujet de la saison 5 est tout trouvé...

La seule chose qui m'a amusée sont les passages avec T-Bag et notemment lorsqu'il est dans le désert avec le gros Mexicain, ceux qui ont vu l'épisode savent de quoi je parle. A oui parce que je ne vous ai pas dit mais on apprend au début de l'épisode en une phrase que Sona a brûlé et que tout le monde s'est échappé... C'est un peu comme le retour de Sara, c'est ridicule.

Verdict ? Je ne m'attendais pas à mieux donc voilà, je pense que je continuerai à regarder avec Doudou, ça reste du divertissement pop corn, mais bon quand même faudrait penser à arrêter, les gars...

mardi 2 septembre 2008

The Tribe Has Spoken...

En attendant la nouvelle saison de Survivor qui commence le 25 septembre (donc il est évident que le 26, vous aurez droit à un post sur Survivor Gabon...), je ratrappe les saisons précédentes (et j'ai du travail, vu que j'ai commencé à suivre à partir de Survivor China, c'est-à-dire la saison 15...). Jusqu'ici ma saison préférée est sans aucun doute la dernière en date, Survivor Micronesia. La saison a commencé doucement, de manière très classique, limite un peu ennuyant, mais dès la réunification, les choses ont changé. Tout d'abord le blindside d'Ozzy était juste grandiose. Mais le mieux, c'est que ça ne s'est pas arrêté là. Ensuite ont suivi pas moins de trois blindsides, tous les uns à la suite des autres. Pour un fan de Survivor, c'est l'extase. Surtout que la stratégie mise en place par Parvati, Amanda et Cirie à l'origine des 4 blindsides de la saison était vraiment juste énorme. Une fin de saison dominée par les femmes qui n'ont laissé aucune chance à leurs adversaires.

Et c'est ce qui m'amène à la saison de Survivor que j'ai commencé aujourd'hui : Survivor Amazon. Le twist de la saison, c'est que les naufragés sont séparés en deux équipes (bon jusque là c'est normal), les hommes d'un côté, les femmes de l'autre. Vu que je suis un peu Koh Lanta aussi, j'avais déjà vu ce twist (dans la saison 4) sauf que dans Koh Lanta, les femmes étaient tellement nulles qu'au bout de quelques jours, les équipes avaient été refaites pour être mixtes... Je m'attendais donc dans Survivor Amazon à avoir un nouveau mélange des équipes au bout de quelques jours également. Pour l'instant, ça n'a pas l'air d'être le cas (je n'en suis qu'à l'épisode 3, hein... Et pas de spoilers dans les commentaires, merci! Déjà que je dois faire un effort pour ne pas regarder la fiche sur Wikipédia...). Les femmes ont remporté 4 victoires sur 5 (jeux de confort et d'immunité confondus) mais sur le camp, elle sont tès inférieures aux hommes, elles n'arrivent pas à se mettre d'accord, n'ont aucune organisation et leur camp est juste un désastre (elles n'ont pas d'abri, bien qu'elles aient gagné du matériel de pêche, elle ne vont pas pêcher, le camp est sale...). Si je me souviens bien dans Koh Lanta c'était l'inverse (mais je peux me tromper, n'hésitez pas à me raffraichir la mémoire !) : nulles aux jeux et un camp en ordre... Reste à voir si ça va durer ! A la fin de l'épisode 3, elles désignent un chef (qui, comme le veut la tradition à Survivor, se fera probablement dégager au prochain conseil) et ça a l'air de marcher, le camp est plus fonctionnel. Cependant, je ne constate pour l'instant aucune stratégie du côté des femmes. Les hommes, eux, sont déjà divisés, les femmes attendent que ça se passe dirait-on (je vous épargne le passage de la douche après le jeu de confort avec les "belles et jeunes" qui préfèrent se laver à part pour ne pas être jugées par les "vieilles et moches"... :)). J'espère que des stratégies vont commencer à émerger à plus long terme des deux côtés, et j'espère aussi qu'ils arriveront à tenir le twist jusqu'à la réunification.

Et je vous laisse avec une image qui résume toute la fin de saison de Survivor Micronesia...

lundi 1 septembre 2008

C'est la rentrée !

Et c'est pour The C-View le début d'une aventure que j'espère longue. The C-View est un blog qui traite des séries télé, américaines pour la plupart, mais pas uniquement. Je ne ferai pas vraiment de critiques à proprement parlé vu que d'autres sites le font très bien et qu'en plus comme je ne peux pas tout regarder, il serait injuste de rédiger des critiques sur certaines séries et pas sur d'autres. Je vous ferai donc part de mes pensées sur les séries que je regarde, mes coups de coeur, mes coups de griffe aussi et parfois si je me sens inspirée, un article sur un thème (évidement toujours dans le cadre des séries !).

Et je vais commencer ce premier billet par vous raconter ce que j'ai regardé cet été puisque c'est la rentrée ! Donc vu que pendant l'été c'est bien connu il n'y a pas grand chose à se mettre sous la dent côté séries, j'ai donc rattrappé mon retard sur certaines séries de l'année dernière comme Law & Order et Law & Order CI, ou d'il y a plus longtemps comme Six degrees, (j'avais complètement oublié que je n'avais jamais vu la fin, certains me diront sans doute, c'était pas plus mal ou ça n'a pas dû te manquer et bien moi j'ai bien aimé cette bluette new-yorkaise n'en déplaise à certains, même si je vous l'accorde ce n'était pas LA série de 2006, loin de là) ou Sex & the City (oui bon là on va piocher dans les "vieilleries", malheureusement j'ai pas eu le temps de réviser Friends cet été, peut-être l'été prochain !).

Et puis il y a aussi Big Brother. Oui c'est mon petit guily pleasure de l'été. 3 fois par semaine pendant tout l'été j'ai rendez-vous avec les stratégies, les crépâges de chignon, les fausses amitiés en carton, les nomination ceremony et autres POV competition, et... le Chen-bot, Julie Chen, Madame CBS en personne. Toujours aussi formatée ("But first...") mais finalement c'est pour ça que j'aime bien Big Brother. Je peux faire autre chose en même temps, je peux manquer un épisode, et je ne loupe rien, c'est juste du divertissement (et le côté plus stratégique du jeu fait que c'est moins chiant que Secret Story...). Et oui, j'attends la reprise de Survivor et de The Amazing Race avec impatience...

Et puis il y a eu quelques découvertes. Je ne vais pas m'étendre sur les pilotes que j'ai aimé, j'y reviendrai plus longuement dans de prochains posts. Je passerai aussi les pilotes que je n'ai pas aimé, je n'ai pas envie d'y revenir, même pour un post. Mais j'ai découvert Spooks Code 9, la petite soeurs de Spooks. Alors là je vous arrête tout de suite, je ne suis pas en train de dire que ça vaut l'original. On en est même très loin. Mais bon, c'est une petite série d'été sympa à regarder, c'est divertissant, on ne s'ennuie pas. MAIS il faut la prendre telle quelle et ne surtout pas chercher à faire la comparaison avec Spooks, sinon vous allez vite déchanter. 

J'ai aussi découvert The Cleaner, cette série est sans aucun doute la bonne surprise de l'été, j'aurai l'occasion d'en reparler.

Voilà ce que j'ai fait de mon été. Et vous ?