mercredi 28 janvier 2009

Pilote : Trust Me

Hier, nous étions face à des menteurs, aujourd'hui ils nous demandent de les croire...

Petit rappel des faits : Un gros client d'une agence de pub de Chicago manque d'annuler son contrat quand le directeur de l'équipe de création décède d'une crise cardiaque. Mason est promus à sa place, ce qui ne plait pas beaucoup à Conner, son partenaire créatif depuis sept ans...

Contrairement à la review précédente, il ne me sera pas difficile de ne pas faire de comparatif (avec Mad Men pour ne pas la citer) puisque je n'ai pas vu la série avec laquelle Trust Me pourrait être comparée (oui, je sais, c'est mal)... On peut donc dire que je partais sans à-priori.
La relation entre Mason et Conner est au centre de ce pilote, et probablement de la série. Le duo fonctionne plutôt bien mais ne laisse pas beaucoup de place aux autres, en particulier à la nouvelle venue dans l'agence de pub, Sarah Krajicek-Hunter, qui mérite pourtant qu'on s'y intéresse et qui pourrait bien apporter un peu d'inattendu dans ce duo qui se connait par coeur. Par contre, par pitié, évitons le love interest, ça n'aurait aucun intérêt de les voir se battre pour elle, si ce n'est de dissoudre tout doute sur leur homosexualité (oh, ça va, hein, même eux y font allusion à la fin, à force de dire « c'est mon partenaire depuis sept ans »...), ce dont on se fiche royalement (et après tout s'ils l'étaient, pour une fois qu'on ne rentrerait pas dans le cliché gay, ce serait plus intéressant).
J'ai beaucoup aimé la présentation des différentes campagnes de pub pour le client, ce sont d'ailleurs les scènes les plus drôles. Par contre, si je trouve amusant le fait d'inscrire sur l'écran le nom et le poste de chaque personnage lors de leur première apparition, ça m'a un peu perdue, parce que moi entre le creative director, l'account manager et le creative art director, etc. j'ai un peu de mal à savoir exactement en quoi consiste leur job... J'ai bien aimé le fait qu'on ne voit jamais le visage de la PDG de la boîte de pub, ça lui donne un petit côté Charlie et ses anges de la pub...

Mention spéciale à Jason O'Mara, qui nous donne une prestation courte mais très bonne du patron absolument imbuvable, qui crie sur tout le monde, mais qui est bon dans ce qu'il fait, donc intouchable. On en arrive à regretter qu'il meurt au bout de 10 minutes, son personnage aurait été un élément comique absolument hilarant. Mais bon, tant mieux comme ça il peut retourner à Life on Mars US (à ce propos messieurs de ABC, ça fait un peu longtemps que j'attends la suite, c'est pour quand la reprise ?). Par contre, doit-on comprendre par la présence de Tim Russ dans un rôle récurrent que c'est la fin de Samantha Who (qui a déjà été quasiment virée de la grille) ?

Verdict ? Trust Me se laisse regarder sans problème, mais je n'ai pas accroché plus que ça. 

Bonus : Un énorme cookie (à la banane cette fois) à celui ou celle qui arrive à reconnaître qui se cache derrière ces lunettes de soleil (sans tricher)... Personnellement, je ne l'ai reconnue qu'après avoir jeté un oeil sur le casting... Pourtant, elle en a fait baver à l'homme qui passe sa vie à sauver les Etats-Unis...

Match : The Mentalist vs Lie to Me

Puisque Lie to Me est la réponse de Fox à CBS et The Mentalist, il n'était que justice de les comparer dans ma rubrique comparative (ça a déjà été assez difficile de ne pas le faire dans la review du pilote de Lie to Me...).
Quelques petits changements cependant dans cette rubrique, puisque je vais désormais la présenter sous la forme d'un match entre les deux séries, avec un vainqueur (ou pas) à la fin.



Tout d'abord, le héro :



Bon, là vous serez sûrement d'accord avec moi, physiquement, Simon Baker est quand même mieux que Tim Roth. Mais trève de futilités, parlons du personnage. Justement, c'est un peu le jour et la nuit, Patrick Jane est plus cabotin que Cal Lightman, qui est plus réservé (cela dit, j'ai bien aimé le passage où on découvre un Lightman qui sort un peu de sa réserve et se "venge" d'un automobiliste qui lui a soufflé sa place de parking...). Les deux manipulent les suspects, Patrick Jane pour leur faire dire la vérité, Cal Lightman pour les pousser à mentir. Ce sont deux démarches bien différentes et si celle de Lightman est plus originale, je trouve que le cheminement manipulatif de Jane va chercher un peu plus loin.
Sur ce point, la victoire revient à The Mentalist (en même temps après ce que j'ai écrit l'autre jour, vous allez dire que je ne suis pas très objective...)


Ensuite, le « faire-valoir » :



Les relations entre le héro et son faire-valoir son différentes dans les deux séries. Dans The Mentalist, l'agent Lisbon est hiérarchiquement supérieure à Jane, alors que dans Lie to Me, Lightman est le patron de Gillian Foster. Et pourtant, dans The Mentalist, on pourrait croire que Jane fait ce qu'il veut et prend plaisir à taquiner Lisbon, alors que dans Lie to Me, c'est Foster qui a de la répartie vis-à-vis de Lightman. Evidemment, force est de constater que Kelli Williams est bien meilleure actrice que Robin Tunney, ce qui lui permet de faire gagner cette manche à Lie to Me.


L'équipe :



L'équipe de The Mentalist est composée d'un neuneu, d'une nunuche et d'un mec qui préfère se taire (peut-être parce qu'il ne veut pas dire de conneries ?). Un vraie bande de vainqueurs, quoi ! Celà dit, ils ont au moins le mérite de faire rire.
Dans Lie to Me, les équipiers de Lightman et Foster ne sont pas en reste avec un type dont la pathologie est de dire toujours la vérité (surtout quand elle est embarassante) et une petite jeune énervée. A la vue du seul pilote, j'ai encore un peu de mal à me faire une idée sur les possibilités comiques de ces deux-là mais pour l'instant, ils me plaisent déjà plus que l'équipe de guignols qui entourent Patrick Jane. Le point va donc encore une fois à Lie to Me.


Le prégénérique :



Vous avouerez que c'est un peu du copié/collé, non ? Avantage à The Mentalist pour cette manche, parce que je trouve que le fait de donner la définition du mot « mentalist » est plus originale que de dire « ceci est une fiction ». Et puis, ça met direct dans le bain, on sait de quoi on parle. Original et efficace, ça me va !


Le décor :



Les séries vont donc être départagées par leur décor. Washington D.C. pour Lie to Me, la Californie pour The Mentalist, si les paysages californiens sont magnifiques, Washington reste plus originale, c'est donc à Lie to Me que revient le point de cette dernière manche.


La victoire revient donc à Lie to Me mais de peu. Reste à voir si la série tiendra la route sur le long terme. Mais ça, ce sera à vous de me le dire...

mardi 27 janvier 2009

Pilote : Lie to Me

C'est officiel, je fais une overdose de cop shows.

Petit rappel des faits : Le Dr Lightman et son équipe sont des détecteurs de mensonges ambulants et proposent leurs services à qui en a besoin.

Ce pitch est volontairement vague. Parce que Lightman et son équipe n'interviennent pas que sur des meurtres, comme on peut le voir dans le pilote, avec une histoire de scandale politique. Mais bon, faut pas exagérer quand même, l'histoire principale, c'est du bon gros meurtre avec le sang qui tâche, il faut croire que ça fait plus recette que la politique. Mais il est bon de le souligner, la série offre plus de possibilités qu'un cop show classique sur son sujet (vous me direz, oui, Eleventh Hour aussi, sauf qu'on finit toujours par parler de meurtres...).
Le principal atout de Lie to Me est ses acteurs principaux. Le talent de Tim Roth n'est plus à démontrer, Kelli Williams est toujours aussi pétillante, et leur duo fonctionne bien. Par contre je suis plus sceptique sur les personnages secondaires Locker et Torres. Locker dit toujours la vérité, même si elle n'est pas bonne à dire. Oui enfin c'est ce qu'on nous dit. C'est une maladie ou une volonté ? Parce qu'à moins que ce soit une maladie, dire des vérités embarrassantes que personne ne veut entendre est une très bonne technique de déstabilisation et il se peut que ce ne soit que cela. Enfin, vous l'aurez compris, moi j'y crois pas, ou alors il est malade. Quant à Torres, elle a passé tout le pilote a être « vénère », très petite frappe, qui arrive avec sa colère et ses gros sabots. Bon ok, c'est la petite nouvelle de l'équipe, avant elle travaillait à la sécurité de l'aéroport (comprenez : elle a loupé l'école de police), elle n'a visiblement pas de chance en amour (lorsque Lightman lui demande si elle a suivi une formation spéciale sur l'étude du mensonge, elle lui répond simplement « Je suis sortie avec de nombreux hommes »...), bref, c'est pas forcément la vie dont elle avait rêvé, mais bon, là on est un peu dans le cliché de la Latino énervée quand même. Espérons qu'elle se calme un peu.
La réalisation est quant à elle un peu lourde. En effet, à chaque fois que le détecteur de mensonges humain remarque que quelqu'un ment, on a droit à un gros plan de la partie du corps dont le langage trahit le menteur. Bon ben si on fait comme ça, il suffit des gros plans, pas besoin de Tim Roth pour nous dire qu'il a menti. Et puis, les gros plans sur lesquels on voit toutes les rides et les boutons, je ne suis pas fan (oui Photoshop est l'ami de tout le monde, bienvenue dans l'ère de la « plastic face »).

La mention spéciale que je décernerais à Lie to Me est pour le choix de la ville dans laquelle la série se déroule. Non ce n'est pas Los Angeles, New York ou Chicago mais bien Washington, et pour une fois, pas parce qu'il s'agit d'une série politique. Je trouve qu'il est intéressant de le remarquer.

Verdict ? Lie to Me possède d'indéniables qualités, mais là je crois que j'ai fait une indigestion de cop shows. A réserver pour plus tard éventuellement, mais pas en ce moment, sinon je vais vomir.

Bonus : C'est quoi la recette pour manger du chocolate pudding et boire des orange squishies toute la journée et ressembler à Kelli Williams ?

Season Premiere : Lost (Saison 5)

Previously... Après 4 saisons passées sur l'île, certains passagers du vol Oceanic 815 ont finalement réussi à quitter l'île.

Si la saison 4 était placée sous le signe du sauvetage des survivants, la saison 5 va apparemment être centrée sur leur retour sur l'île. Le cadre temporel a changé, le présent est désormais ce qui était les flash-forwards de la saison précédente. L'enjeu temporel de cette saison se déroule donc dans des flash-back pour savoir ce qu'il s'est passé sur l'île après le départ des Oceanic 6. Oui sauf que l'île a l'air d'être prise dans un enchaînement de voyages temporels qui font que les rescapés voyagent eux-même dans le temps (vous suivez toujours ?). Ce qui nous permet de connecter chaque voyage dans le temps à un événement montré ou évoqué lors des précédentes saisons. On risque donc de revoir la Dharma Initiative un peu plus souvent, cette saison. Depuis que les scénaristes ont un objectif précis et une date de fin, Lost a repris tout son intérêt et rare sont les épisodes bouche-trous, pourtant courants dans les saisons 2 et 3. Par contre il faut suivre sinon on se retrouve vite perdu.
Cette saison s'ouvre aussi sur la formation de « clans » : celui de Jack et Ben, ennemis d'autrefois qui veulent retourner sur l'île, celui de Sayid et Hurley qui veulent rester « dans la civilisation », et celui de Sun, qui veut venger la mort de son mari. On y voit aussi brièvement Desmond, qui, bien qu'ayant quitté l'île, n'est pas retourné « à la civilisation » avec les autres mais est resté (où??) avec Penny sur son bateau. Reste à savoir où se situe Kate mais quelque chose me dit qu'elle va vouloir repartir sur l'île...
Bref un season premiere qui installe le climat de cette cinquième saison, pas de grosses révélations sur les énigmes de l'île (qui a déjà dévoilé de nombreux secrets la saison dernière), mais les producteurs nous ont promis plein de réponses cette saison (quoi, ils disent ça tous les ans ?).

Bonus : il ne s'agissait que d'une vision, mais j'ai été un peu interloquée quand j'ai vu ça...

lundi 26 janvier 2009

Edito du 26/01/2009 : Au revoir Grissom...

Cette semaine, c'était pour moi le départ de Grissom de CSI. Si la série est du Bruckheimer pur jus, bien huilé, bien réglé, Gil Grissom était pour moi le seul personnage de la franchise qui apportait quelque chose en plus. Après tout, il a été le premier personnage des cop shows du genre de ces dernières années à être peu conventionnel, c'était un solitaire dont on ne savait que peu de choses, nous avons d'ailleurs mis six saisons avant de savoir qu'il entretenait une relation avec Sara Sidle. Et pas de gros violons dégoulinant entre eux, non, de simples regards, des petites phrases, mais rien de plus. Cette relation a été exploitée avec beaucoup de sensibilité je trouve, c'est peu courant dans ce genre de séries. Mais CSI est aussi différente dans son évolution. La série a su aller au-delà du simple plan d'épisode à la Bruckheimer, elle a su essayer des choses différentes au cours des années, dans sa réalisation, dans son mode narratif. Mais CSI c'est avant tout Grissom. D'ailleurs la déesse Audiences a frappé : après le départ de Grissom, les audiences ont beaucoup chuté. Parce qu'il ne suffit pas de mettre une star pour remplacer Grissom. Laurence Fishburne est sûrement meilleur acteur que William Petersen mais là n'est pas la question. C'est le début de la fin pour CSI, bon vent Grissom !

Cette semaine j'ai aussi continué ma découverte de Being Erica et je me suis aperçue avec plaisir que la série ne prenait pas la voie de la facilité en se contentant de faire réparer à Erica ses erreurs du passé pour que sa vie présente s'améliore, au contraire, Erica s'aperçoit que changer son passé ne change pas son présent. Une vision plutôt fataliste donc, mais pas seulement puisqu'elle assume de plus en plus sa vie présente et se focalise moins sur le passé pour se trouver des excuses. C'est donc une vision intéressante qui accompagne les retours toujours aussi drôles d'Erica dans son passé.

Par contre Ugly Betty continue sa régression, maintenant Betty quitte son appartement pour retourner vivre chez son père, ouais trop cool, la prochaine étape, elle quitte son job et comme ça on peut faire une série sur les Suarez à la 7th Heaven...
Autre coup de griffe contre Desperate Housewives qui nous avait promis un 100ème épisode incroyable, sauf que c'était un épisode bouche-trou qui ne faisait pas avancer le schmilblik de la saison 5 d'un iota, non vraiment, mieux vaut l'oublier vite, celui-là.

En bref cette semaine dans les news, évidemment la plus grande news, c'est le retour de George Clooney et Juliana Marguiles dans ER ! Lui qui avait juré ses grands dieux de ne jamais remettre les pieds aux urgences, j'aimerais bien connaître le montant du chèque qui l'a décidé... Oh je suis mauvaise langue !!! :) Pour rester dans ER, au vu de la clémence de la déesse Audience pour cette dernière saison, NBC cherche activement un successeur à sa série médicale, aussi a-t-elle commandé deux pilotes de séries médicales, Trauma et Mercy, je ne manquerai pas de vous en faire la review en temps voulu.
En parlant de pilotes, la Fox a commandé le pilote du remake américain d'Absolutely Fabulous. Alors, là, j'ai peur. Déjà, ce n'est pas la première fois que les Américains cherchent à faire un remake de la série britannique (et que le projet se plante à chaque fois), mais surtout quand je vois l'abomination qu'on en a fait en France, j'ai très peur. Cette série est unique, ce n'est pas la peine de vouloir faire un remake d'une série indescriptible et inimitable point barre.
Dernière news qui vient de tomber pendant la rédaction de cet édito : TFbeurk a acheté Fringe, The Mentalist, The Philanthropist, Eleventh Hour et Secret Life of the American Teenager. Autant pour SLOTAT, je m'en doutais un peu, autant Eleventh Hour j'aurais plutôt vu ça sur Meuh6. Pour les autres séries achetées, je pleure parce que je déteste cette chaîne et ça m'ennuie que des séries que j'aime y passe, dans le désordre, à minuit, par paquets de trois ou quatre épisodes d'un coup. Je sais, ça n'a rien de rationnel, Meuh6 ou Canal- ne valent pas mieux que TFbeurk, mais c'est mon avis totalement subjectif.

samedi 24 janvier 2009

Pilote : The Beast

Mais pourquoi A&E font toujours dans le pathos ?

Petit rappel des faits : Charles Barker (Patrick Swayze) est un agent confirmé du FBI spécialisé dans l'infiltration. Ellis Dove est son jeune partenaire à qui il va apprendre le métier, sauf que Barker n'est pas très conventionnel et un peu borderline.

Le pitch de départ est assez conventionnel et rappelle celui du film Training Day avec Ethan Hawke et Denzel Washington. Et le pilote de The Beast fait beaucoup dans la démesure. Je pense que l'expression qui pourrait résumer ce pilote c'est "too much". On est dans le cliché tout le temps. Le vieux ripou face au jeune plein de désillusions, le fatidique love interest, les gangsters, les grosses voitures, la mafia russe, la famille menacée, tout y est. Et puis on sent que la réalisation se veut musclée, il y a des effets de style qui ne servent pas à grand chose mais c'est le genre de petits trucs que trouvent géniaux les adeptes des blockbusters d'action où on ressort du cinéma à moitié sourd tellement on s'est pris d'explosions en son THX dans les oreilles. En fait c'est ça, j'ai l'impression d'avoir vu un blockbuster de 47 minutes. Alors après, on aime ou on aime pas. Moi je n'aime pas. Je ne vais donc pas faire très long sur cette review et passer directement à la suite.

Mention spéciale tout de même à la berline noire de Patrick Swayze, car je pense qu'elle est en réalité la star cachée de The Beast, en tout cas le réalisateur l'a trouvée très à son goût puisque nous avons des plans improbables avec cette voiture tout au long du pilote.

Verdict ? Fans de blockbusters musclés avec humour gras et rivalité virile, foncez. Les autres, passez votre chemin, regardez éventuellement Training Day, vous aurez la version courte de la série comme ça (et puis Denzel Washington a eu un Oscar pour ce rôle).

Bonus : Il y a quelques jours, lady nous a fait une review un peu particulière sur ce pilote et nous a mis au défi d'en faire de même, voici donc sur le même principe mes commentaires en live sur ce pilote, enjoy !

0:02 ouah la citation qui tue, ça commence fort...
0:24 la vache, il a pris un coup de vieux Swayze...
0:58 arrêtez de parler tous en même temps les mecs, le cameraman ne sait plus où donner de la tête...
1:42 ah bah c'est discret, ça...
2:38 oh la musique, ça fait très walker texas ranger...
4:12 moi aussi je l'aurais frappé, là...
5:30 ce dérapage était-il bien nécessaire ?
5:51 mince il avait l'air bien ce generique, quelle manie de ne plus faire de vrais générique qui durent au moins 45 secondes...
07:09 ça y est le petit jeune fait son lover avec sa drague à deux balles...
07:40 ah bah ça tombe bien, il a deux cafés...
08:53 mon  dieu mais quel humour... Je vais tomber de ma chaise... d'affligement...
09:52 quand même au FBI ils ont de plus belles voitures que la police...
10:05 c'est moi ou il a des faux airs de Brad Pitt il y a 15 ans celui-là ?
11:05 alors là on parie combien que ce truc va disparaître avant la fin de l'épisode ?
12:35 encore une démonstration de l'humour dévastateur de Swayze... ça ne fait même pas rire son coéquipier...
13:09 et bien, monsieur a la gachette facile...
14:47 la voiture serait-elle un personnage à part, une sorte de KITT qui ne parle pas et n'a pas de trucs spéciaux... En tout cas elle a des jantes, que le réalisateur aime visiblement beaucoup...
15:14 attention, Swayze va s'énerver...
16:13 c'est joli cette ville, c'est où?
18:10 euh c'était quoi ce plan à la Lelouche là?
18:45 lui, il va mourir
19:04 voilà c'est fait
20:43 ah le cliché du Black drogué qui donne des "yo, bro !" tous les deux mots...
21:50 quatre contre un qu'il choisit la drogue
21:55 gagné
24:53 ah je l'avais oubliée celle-là
27:10 mon dieu que c'est cliché...
28:05 tiens il a changé de voiture
28:25 ça y est il va encore s'énerver...
28:50 oui, Swayze peut faire l'accent du Sud, donnez lui un Emmy...
30:55 gros flingues, grosses voitures, petite ****...
31:28 tiens c'est rigolo le type a posé sa manette de jeu mais sur l'écran ça continue à jouer...
31:59 ça va faire boum
32:14 boum
32:44 ah c'est donc à Chicago
33:27 il lui dit de ne montrer le lance missile à personne, il va donc le montrer à quelqu'un avant la fin de l'épisode
34:48 tiens revoilà la berline
36:30 Swayze a vraiment la gachette facile
38:03 pourquoi les méchants sont toujours assez cons pour tomber dans le piège des flics ?
39:48 mais comment Swayze a fait pour se retrouver si vite derrière le petit jeune, là ?
41:10 mais pourquoi il y a les essuies glaces en marche, il ne pleut pas...
41:12 ah si il pleut
41:40 rame de métro vide = pas bon
42:11 elle l'a trouvé dans une pochette surprise sa carte du FBI ?
44:01 pffffffffffff
45:29 ah, j'avais pas dit que le fichier des agents serait volé?
47:12 magie, il a disparu... Le coup de la disparition derrière le bus, franchement, c'est pas éculé ?

mercredi 21 janvier 2009

Pilote : Being Erica

A en juger par son pilote, Being Erica est une petite comédie sympathique qui pioche dans des concepts vus récemment, mais qui se laisse regarder sans problème.

Petit rappel des faits : Erica a 32 ans et pense avoir tout raté à cause de mauvaises décisions. Le jour où elle se fait virer de son travail, se fait larguer par son mec, et finit aux urgences à cause d'une réaction allergique (y'à des jours comme ça...), elle rencontre le Dr Tom, qui lui propose de suivre sa thérapie. Peu intéressée, Erica finit quand même par aller le voir, et après lui avoir fait la liste des choses qu'elle regrettait le plus, il décide de l'aider à réparer ses « erreurs » en la renvoyant les corriger elle-même dans le passé.

Un peu de Bridget Jones par-ci, un peu de Journeyman/Code Quantum par là, on rajoute un soupçon d'exotisme (oui, ce n'est pas une série américaine mais une série canadienne se déroulant à Toronto, c'est donc exotique) et on obtient Being Erica. Est-ce original ? Non pas vraiment dans le concept, mais c'est drôle, en tout cas cette première incursion dans le passé d'Erica était comique, forcément, le lycée, le bal de promo, les années 1990, le père qui fume des cigarettes qui font rire et son futur beau-frère de 13 ans qui a les hormones en éveil, les ingrédients classiques sont réunis. Par contre, pour la suite, la liste d'Erica ne nous réserve pas que des blagues. Nous n'avons évidemment pas vu la liste en question dans son intégralité mais on y distingue clairement que l'un de ses regrets est la mort de son frère Leo que l'on aperçoit lors de son retour à l'époque du lycée. En attendant, le personnage d'Erica est sympathique et attachant, et la rapide présentation de son entourage nous laisse entrevoir leur potentiel comique.

Le seul point noir de la série est le même que celui d'une autre série à liste de cette saison 2008/2009, The Ex List pour ne pas la citer (d'ailleurs arrêtée très vite), à savoir que le concept a déjà une durée de vie limitée, la liste étant close. Donc forcément, à vu de nez, elle a dû écrire une vingtaine de trucs sur sa liste, ce qui correspond au même nombre d'épisodes, pas plus. N'étant pas familière des séries canadiennes et de la façon dont il font de la télé, je ne peux pas juger mais je préviens : faudra pas nous trouver des subterfuges minables pour continuer un concept au-delà de la date de péremption, hein ? Espérons que le syndrôme Prison Break ne se propage pas au-delà de la frontière...

Autre chose qui m'a interpelée dans ce pilote et qui n'a absolument rien à voir avec sa qualité, c'est le fait que les parents d'Erica (comme tous les parents dans toutes les séries d'outre-Atlantique) ont conservé religieusement en l'état la chambre d'adolescente de leur fille qui ne vit plus chez eux depuis probablement au moins dix ans. C'est un fantasme télévisuel, une tradition anglo-saxonne ou mes parents sont les seuls à avoir transformé ma chambre dans les deux semaines suivant mon déménagement ? (Et encore aujourd'hui, quand ça prend à ma mère de ranger, elle m'appelle pour me demander d'un air soulé si je veux garder mon vélo/des vieilles fringues/ma chaine stéréo etc. ou si elle peut jeter...).

La mention spéciale de ce pilote ira au Dr Tom (Michael Riley), qui guide Erica de sa voix rauque (du genre bande-annonce, d'ailleurs ça ne m'étonnerait pas qu'il en ait fait) dans le présent et le passé. Ils forment tous les deux un duo dont les échanges marquent la dynamique de l'épisode.

Verdict ? Vous l'aurez compris, j'ai bien aimé ce pilote et vais donc de ce pas regarder la suite. Bon évidemment, si vous n'aimez pas les séries un peu girly, passez votre chemin. Sinon, allez-y, c'est bien parti.

Bonus : Nous sommes en 1992, Erica est retournée dans son ancien lycée, et un anachronisme se cache dans cette capture d'écran... Saurez-vous le retrouver ?


mardi 20 janvier 2009

Pilote : United States of Tara

Après avoir vu le pilote de United States of Tara, je suis assez perplexe. On m'avait dit que c'était une comédie, non ? En tout cas moi j'ai vu un drama.

Petit rappel des faits : Nous suivons le quotidien de Tara, qui est atteinte du syndrome de multiples personnalités, et de sa famille.

Avec un sujet pareil, il est difficile d'être dans la comédie « fine ». Mais ici, point de comédie « ahah », mais plutôt du rire « clown blanc », rire triste. En fait, les identités de Tara (enfin les deux qui nous sont présentées ici, une troisième est prévue) sont des clichés ambulants : T. (« comme la lettre, pas la boisson chaude ») l'adolescente et Buck le redneck sont aussi vulgaires et cariaturaux l'un que l'autre. Mais le vrai personnage dramatique qui donne toute sa tristesse à ce pilote, c'est Tara. Dans les rares scènes où elle est présente, on voit un personnage complètement dépassé par tout, on pourrait dire dépressif mais j'ai simplement eu l'impression qu'elle était dépassée par sa vie entière. Comme si elle regardait tout ce petit monde s'agiter autour d'elle sans interagir vraiment avec eux. Le contraste avec les personnalités de Tara est flagrant. J'ai trouvé très émouvante la scène où elle rejoint son mari sous la douche (oui je sais là sur le papier, ça a l'air scabreux mais pas du tout) en tant que Tara et pas en tant que T qu'elle venait d'incarner pendant quelques heures. Il a l'air épuisé et elle pose sa tête (à elle) sur son dos( à lui > en me relisant ça n'était pas très clair...), comme par soulagement, comme si tout cela les épuisait tous les deux. Après quelques secondes d'hésitation (Est-ce bien elle? Ou est-ce une autre personnalité?), il la gratifie d'un « Welcome back », et la scène s'arrête là. C'est pour moi la scène la plus forte de ce pilote et c'est à cause d'elle en partie que j'ai vu un drama.
A part ça, ce pilote est assez difficile à juger sur pièces, déjà il est trop court (28 minutes j'ai pas l'habitude de ce format-là, je regarde plus de formats de 45 minutes...) pour un drama (oui j'y tiens) et la présentation des personnalités clichées de Tara prenant à peu près 27 minutes 30, il ne reste pas trop le temps pour autre chose. Maintenant, je reste convaincue que les stéréotypes véhiculés par les personnalités du syndrôme de Tara ne sont pas forcément un obstacle à pouvoir montrer des choses plus fines. Justement, vu le ton de la série (et vu la scénariste aussi), je pense que le fait de cataloguer les personnalités permet de pouvoir lancer des choses plus subtiles, comme cette impression de dépassement totale de Tara, en quelques secondes. La famille n'est pas en reste non plus, la fille adolescente étant un peu moins intéressante que le mari et le fils, qui ont l'air de personnages un peu plus subtils (en même temps, étions-nous très subtils lorsque nous étions adolescents ?). Il sera en effet intéressant de voir sur la durée comment le mari gère les multiples personnalités de sa femme. Dans ce pilote, il a l'air de bien s'en sortir, mais quelques passages laissent suggérer que ça n'est pas forcément toujours le cas. Quant au fils, il est pour l'instant dans le rôle traditionnel du petit geek à la mode ces dernières années, on verra bien si tout cela n'est qu'une façade.

Mention spéciale (mais est-il besoin de le préciser ?) à Toni Colette et John Corbett, qui sont tous deux d'excellents acteurs, et rien que pour eux, vous pouvez au moins voir le pilote.

Verdict ? Malgré ma perplexité, j'ai bien envie d'en savoir plus, de voir comment peut être exploré cet univers, et si la série arrive à trouver sa voie entre drama et comédie.

Bonus : Je trouve que la photo de présentation de la série n'est pas sans rappeler celle de Samantha Who, vous ne trouvez pas ?

lundi 19 janvier 2009

Edito du 19/01/2009 : Guilty pleasure et morale chrétienne

Cette semaine j'ai eu une révélation. Lorsque j'ai découvert The Mentalist cet été, j'avais trouvé ça sympa, ça me rappelait vaguement Profiler, je me suis dit qu'après tout, pourquoi pas? Et j'ai donc commencé à suivre cet enième cop show made in CBS. Je reconnaît que la série n'a absolument rien d'exceptionnel, les enquêtes sont on ne peu plus télescopées, les acteurs sont bons comme dans un cop show (ils font le minimum syndical, quoi) et on a toujours une impression de déjà vu (ah tiens, ils l'ont pas déjà fait dans les Experts/NCIS/Numb3rs/Bones/Without A Trace/Cold Case/you name it ? Non? Ah bon...). Et pourtant, The Mentalist est devenu mon guilty pleasure de cette saison. Pourquoi vous allez me dire ? Et bien je ne sais pas si c'est son air de surfeur australien, ses cabotinages, la façon qu'il a de toujours être un temps en avance sur ses camarades du CBI ou son costume démodé et ses chaussures pourries (qui ne vont absolument pas avec le costume en question : mais que fait la fashion police?), mais j'avoue, je craque complètement pour Patrick Jane. Attention, hein, j'ai dit Patrick Jane, pas Simon Baker, je ne sais pas comment est ce monsieur dans la vraie vie, moi c'est le personnage qui me plaît. Le personnage avec le physique de Simon, on est d'accord. Patrick Jane, c'est typiquement le type qui énerve à la seconde même où on le rencontre. Et puis plus ça va, plus il devient charmant. C'est un peu comme le Dr Brenner dans Urgences (encore un Australien, je me découvre une nouvelle passion ou quoi ?). Alors voilà, toutes les semaines, je retrouve avec plaisir les tribuations de Patrick Jane, ses petites manipulations, ses déductions, ses mascarades. L'enquête n'a plus vraiment d'importance, elle ne sert qu'à voir Patrick Jane en action, vu que de toute façon il faut bien dire que les autres membres de l'équipe du CBI sont tous un peu neuneus et ne servent que de faire-valoir à ce cher Patrick. Anecdote qui m'a fait sourire dans l'épisode de cette semaine, la scène de crime avait été maquillée pour faire croire à un crime sataniste et comme par hasard il y avait une « sorcière » dans le bled. Et voir Robin Tunney se moquer de la Wicca genre « ah la magie c'est nul ça n'existe pas » alors qu'il y a quelques années, elle tenait le rôle principal dans le film The Craft (pas un grand chef d'oeuvre mais mon film préféré de l'époque pour des raisons absolument pas cinématographiques), j'ai trouvé ça drôle. Clin d'oeil voulu ou pas, en tout cas moi, ça m'a interpelée.

Autre événement qui m'a marquée cette semaine c'est (attention spoilers Ugly Betty Saison 3, vous êtes prévenus !) la crise cardiaque d'Ignacio Suarez. Alors là je m'insurge. Non pas contre la crise cardiaque en question qui peut être un élément intéressant scénaristiquement parlant, mais contre les circonstances de cette crise cardiaque et la morale qui apparaît en filigrane. Alors Betty décide de donner un coup de pouce à sa carrière. Alors Betty décide pour une fois de penser un peu à elle. Résultat ? Son père fait une crise cardiaque juste quand pour probablement la première fois depuis sa naissance elle décide de ne pas passer la soirée avec sa famille. Non mais c'est quoi cette morale à la con ? On ne peut pas être égoïste 5 minute sans voir s'abattre les foudres de la colère divine sur notre tête ? Give me a break ABC !!!!! Et l'autre Hilda sa soeur qui en rajoutte une couche mode culpabilisation ON, non mais ça va quoi. Il y a de plus en plus de morale à la noix dans Ugly Betty et ça commence à bien faire. Montrez-nous du Mark, montrez-nous du Amanda, montrez-nous du Wilhelmina mais arrêtez avec la morale chrétienne de Betty. 

Sinon en bref cette semaine, j'ai vu le pilote de Damages dans l'avion qui me ramenait vers Paris, malgré un démarrage un peu lent, j'ai bien envie de voir la suite, le rendez-vous est donc pris le 25 janvier sur Paris Première. Par contre j'ai complètement oublié Jekyll sur Arte, il va falloir trouver ce pilote, vu que sur la chaîne franco-allemande, ils ne connaissent visiblement pas la signification du mot « rediffusion ».
ER continue son avalanche de guest avec Corday dans un épisode centré sur Neela avec une narration originale qui m'a bien plu, et pour le coup la morale était carrément inverse à celle de Betty la moche, quand Neela essaie d'être parfaite, ses deux patients meurent, quand elle prend du bon temps, les deux sont sauvés. Par contre passé l'effet de surprise, je me suis demandé ce qui était arrivé à Elizabeth Corday, d'une incroyable platitude pendant son court passage dans cet épisode.
Et je termine avec la traditionnelle news série que les créateurs de 24 nous ressortent tous les ans depuis la saison 3 à l'ouverture de chaque nouvelle saison : oyez, oyez, braves gens, Jack Bauer n'est pas un surhomme, peut-être va-t-il (enfin) mourir la saison prochaine...

Petits changements...

Après presque un mois d'absence, me voici de retour avec quelques changements pour ce blog. J'ai eu le temps d'y réfléchir et j'ai décidé de donner à mes posts une certaine régularité. La solution la plus simple pour moi se présente sous la forme d'un édito toutes les semaines, faisant le point sur ma semaine téléphagique, en tout cas sur ce qui m'a marqué. Je ne ferai pas la review de tous les épisodes que j'aurai vu la semaine passée (ça prendrait plusieurs pages...) mais je parlerai de mes coups de coeur, coups de griffes et des news qui ont pu me marquer dans la semaine.

En plus de ces éditos hebdomadaires, je continuerai à faire des reviews sur les pilotes et season's premiere et je ferai aussi un bilan de fin de saison (ou de fin de visionnage si je lâche avant, c'est selon). Je conserve aussi ma rubrique comparative que j'essaierai de remplir un peu plus et je vous prépare une nouvelle rubrique dont le premier post sera prêt d'ici peu, un peu de patience.

Dernière nouveauté, l'apparition des tags (ou libellés sur blogger) qui permettent de faciliter la recherche d'anciens posts.

J'espère que tout cela vous plaira, enjoy !