mardi 29 septembre 2009

Pilote : Trauma



Petit rappel des faits : À San Francisco, le quotidien de la brigade de secouristes spécialisée dans les cas exceptionnels (comprendre spectaculaire avec des trucs qui explosent partout).

Bon. Les urgentistes, c'est fait. Les chirurgiens, c'est fait. Les médecins privés pour riches, c'est fait. Les infirmière, c'est fait. Il ne nous manquait plus que les secouristes (Third Watch est déjà loin, on a oublié). C'est désormais chose faite avec Trauma, autre nouveauté médicale de NBC.
On va commencer par le point positif, comme ça c'est fait. La réalisation est très bien. Les deux scènes d'accident sont bien faites, rien à dire, ça explose, ça fait des carambolages, ça crie, ça fait boum, tout ça est très efficace.
Le problème, c'est que ça ne suffit pas à faire une bonne série. Et qu'à part les deux scènes d'accident, il n'y a rien à sauver dans Trauma (oui je sais c'était facile, mais bon faut pas m'en vouloir, je suis malade, je me suis levée exprès pour vous faire la critique de Trauma). Le scénario, enfin quel scénario en même temps, on voit juste des secouristes qui vont sauver des gens mais après... D'ailleurs c'est bien simple j'ai cru que c'était la fin de l'épisode quand les secouristes s'en vont du lieu du deuxième accident. Et c'est en vérifiant que je me suis rendue compte qu'en fait, il restait encore un (long) quart d'heure, pendant lequel on a eu droit à un semblant d'introspection des personnages. Franchement, on aurait pu s'en passer, les personnages n'étant que de grossiers stéréotypes : le mec insupportable qui se croit plus fort que tout le monde, la blonde que tout le monde veut se faire mais qui pleure toujours son ancien mec, le garçon manqué qui fait trop sa kaï-ra, et le mec qui trompe sa femme parce que « oui, tu comprends, je peux pas lui parler du boulot, c'est trop dur, avec un coup d'un soir c'est plus facile »... Oui ou sinon il y a le psy ou ses amis, hein ? Enfin bref, à la limite, ça aurait été plus intéressant si on se concentrait uniquement sur les scènes de sauvetage, en mettant le paquet sur l'action et la tension. Parce que du coup, même si on trouve que franchement, envoyer deux ambulances et un hélicoptère juste pour un mec qui s'est électrocuté, ça fait beaucoup (ou alors la ville de San Francisco a subitement trouver des fonds pour pouvoir envoyer l'armée quand votre chat se fait la malle), on oublie ces détails quand vient l'accident. Par contre, la fin de l'épisode soporifique sur les personnages stéréotypés... Oui ils ont vécu un « trauma » au début de l'épisode, mais le problème c'est qu'ils ne sont pas assez appréciables pour qu'on les plaigne et du coup, ça ne prend pas.

Verdict ? Puisqu'on est dans les mauvais jeux de mots, un critique de télé américain disait ce matin à propos de la série « spare the trauma » et je vous invite à faire de même, rien de neuf ni d'intéressant à voir chez les secouristes de San Francisco.

Par contre, si vous voulez, on peut jouer à un petit jeu pendant que vous ne regarderez pas Trauma. Quelle sera la prochaine branche du corps médical à faire l'objet d'une série ? Je propose les dentistes, tiens, ça n'a pas été fait à ce que je sache... Bon alors, les networks, qui en veut de ma série sur les dentistes ? :P

vendredi 25 septembre 2009

Pilote : Flash Forward



Petit rappel des faits : Pendant 2 minutes et 17 secondes, le monde entier semble avoir été victime d'un black-out total. Mais pendant cette période d'inconscience, chaque être humain aurait en fait vu son avenir dans 6 mois. Quelles conséquences et surtout quelles causes à ce flash-forward ?

Flash Forward était sans aucun doute la nouveauté que j'attendais le plus en cette rentrée (comme beaucoup, j'imagine) et c'est donc un peu anxieuse que j'ai lancé le pilote, toujours peur d'être déçue dans ces cas-là.
En fait, pour tout vous dire je n'ai pas vu passer les 43 minutes du pilote. Il faut dire qu'on est tout de suite mis dans le bain, on commence au milieu du gigantesque accident qu'on a tous aperçu dans les trailers, au moment du réveil après le black-out. Pour ensuite reveir en arrière pour une présentation plus classique des personnages. La série emprunte énormément au cinéma et aux films catastrophe, et il faut bien reconnaître que la poursuite en voiture, puis le chaos au moment du réveil, sont plutôt impressionants. À remarquer : voir un engin volant se crasher dans une tour à la télévision américaine, ça n'est pas anodin et c'est plutôt osé sur un network (même si le petit hélicoptère en soi n'est pas très impressionnant et que la tour ne s'effondre pas, tout est dans le symbole).
Ensuite l'enquête se met en place, les agents du FBI (on est pour l'instant beaucoup centré sur eux, les personnages secondaires permettront sans doute par la suite d'amener d'autres intrigues parallèles) découvrent rapidement qu'il ne s'agissait pas d'une simple perte de conscience et que chacun a vu quelque chose. Il est ensuite vite établi que ce quelque chose est l'avenir et la question qui en découle et qui servira de cliffhanger à ce pilote est qui est derrière tout ça ? On se dirige là évidemment vers une théorie du complot, mais pour ceux qui comme moi adorent ce genre d'intrigues, c'est très prenant.
On peut reprocher à l'histoire de ne pas avoir une dimension plus internationale (je ne sais pas à quel point la série est fidèle au livre dont elle s'inspire, ne l'ayant pas lu je n'en parlerai pas), la population mondiale semble avoir été victime de ce flash-forward et l'enquête est menée par le FBI qui n'a aucune vocation internationale (ça, c'est plutôt le rôle de la CIA), et à part une apparition éclair d'Alex Kingston pour dire qu'en Angleterre aussi, ils avaient été victime de ce black-out (et une tour Eiffel sur la chaîne info que regardent les personnages), il n'est aucunement fait mention de ressources mondiales sur cet événement. Mais bon, passons, après tout c'est une série américaine, destinée à un public américain et ce n'est pas fait pour être réaliste non plus.
Au final, si certains personnages semblent plutôt contents de ce qu'ils ont vu dans leur avenir, la plupart de ceux qu'on a vus jusqu'à présent et le héros en particulier sont plutôt troublés et vont chercher à éviter ce qu'ils ont vus en esayant de changer l'avenir. C'est la troisième question qui ressort de ce pilote : les visions des personnages (en partant du fait qu'il s'agisse effectivement de leur avenir) sont-elles inévitables ou peuvent-ils changer leur destin ? Les éléments disséminés dans ce pilote tendent à dire que non, en tout cas pas pour l'instant.

Pour terminer, une petite chose qui m'a fait beaucoup rire, c'est le pragmatisme de ABC, qui, au cas où on aurait oublié que la saison 6 de Desperate Housewives commence dimanche soir sur la chaîne, ils ont glissé ça au détours d'une scène :

Comme si le logo en bas à droite ne suffisait pas...


Verdict ? Quand on crie « nooooooooooon, la suiiiiiiiiiiiiiiiiiiiite » à la fin d'un pilote, je crois que c'est bon signe, non ? En toute objectivité, je pense que si vous êtes allergiques aux films catastrophe grand public, vous pouvez passer votre chemin. Maintenant, si vous aimez les divertissements popcorn avec un soupçon de mystère, jetez un œil à Flash Forward, le pilote m'a convaincue, je serai là la semaine prochaine.

jeudi 24 septembre 2009

Pilote : Mercy



Petit rappel des faits : Veronica revient d'Irak et reprend son ancien job d'infirmière à l'hôpital Mercy.

On l'a dit et répété, avec la fin d'Urgences la saison dernière, l'année 2009-2010 sera médicale. Et il semble aussi que les nouveaux héros de l'hôpital ne soient plus les médecins, mais bien les infirmières.
Et je tiens aussi à remarquer le cruel manque d'imagination des scénaristes cette année, car oui, Mercy est encore un mélange d'idées déjà vues ailleurs...
L'expérience a pourtant bien commencé. On voit Veronica qui prend son café dans sa cuisine, la radio qui parle de soldats blessés en Irak, elle s'approche tranquillement de la fenêtre et boum (c'est le cas de le dire), première surprise. On voit ensuite Veronica au café cette -fois-ci (comme toute personne travaillant dans un hôpital, elle se doit de consommer au minimum 4 litres et demi de café par jour, elle fait donc plusieurs pauses café sur le chemin du boulot...) et là deuxième surprise (vous avez remarquez comme je spoile pas trop, hein ?), suivie d'un peu d'action sur place puis aux urgences, jusque là tout va bien, on rentre tout de suite dans le vif du sujet : Veronica est une infirmière rebelle, elle se croit encore en Irak, elle prend trop d'initiatives, ce qui déplaît aux médecins. Et puis on arrive à la scène de présentation de ses collègue de la mafia des infirmières : la superbe Sonia qui affiche son assurance dans les couloirs de l'hôpital (et qui est la BFF de Veronica), un clone de Momo, l'infirmier gay de Nurse Jackie, et (autre transfuge de personnage de Nurse Jackie) la nouvelle infirmière Chloe, qui ressemble étrangement au personnage de Zoey dans Nurse Jackie (et en l'écrivant je me rend même compte que les noms sont carrément les mêmes ou presque). Donc après les moqueries d'usage sur Chloe et son innocence, on remarque quand même au passage la ressemblance avec le discours d'HawthoRNe : les infirmières dirigent secrètement l'hôpital, les médecins sont des cons incompétents et les super nurses sont un peu comme des super héros (d'ailleurs Veronica est allée faire la guerre en Irak et elle est revenue sans aucune égratignure ou ongle cassé, c'est pour dire). C'est à partir de là qu'entre en scène la touche d'humour, d'abord avec l'ex-mais-en-fait-non de Veronica, mais aussi la famille de cette dernière (les parents complètement alcooliques et le frère, dont la seule scène était plutôt efficace).
Jusque là tout va plutôt bien, j'envisage même de suivre la série à long terme, je me dis que c'est finalement assez efficace, même si ça rappelle d'autres choses, bon on peut corriger la trajectoire, d'ailleurs Chloe est déjà un peu moins comme Zoey, Veronica semble avoir des failles, elle n'est donc pas aussi invincible que super nurse Hawthorne.
Et là d'un seul coup, je ne sais pas ce qui s'est passé, le docteur Mamour/McDreamy a débarqué et c'est devenu Grey's Anatomy. Et le problème c'est que c'est resté une version NBC de Grey's Anatomy jusqu'à la fin. À partir du moment où James Tupper débarque (fringué comme un sac, gras du bide et mal rasé, vraiment top sexy en plus), c'est du Grey's Anatomy dans sa plus grande splendeur. Des intrigues amoureuses en veux-tu, en voilà, du pathos avec les patients pour faire pleurer dans les chaumières, le tout saupoudré d'une touche comique version gros sabots.
Et c'est comme ça tout du long. Et Veronica, prise au piège dans son triangle amoureux, devient aussi désespérante qu'une Meredith Grey en pleine crise existentielle. Évidemment que si on est nouveau dans le monde merveilleux de la télévision, ça se laisse regarder, mais bon, si je veux regarder Grey's Anatomy, je regarde Grey's Anatomy, pas une pâle copie qui ne s'assume pas. Et ça m'énerve d'autant plus qu'en lançant le pilote, je me disais que je n'allais pas aimer parce que bon, je suis encore en période de deuil d'Urgences et qu'il faudrait vraiment que ce soit exceptionnel pour que je m'y attache ne serais-ce qu'un peu, et puis pendant les quinze premières minutes j'y ai cru. Même si ça avait des ressemblances et des défauts, c'est un pilote, ce n'est pas parfait mais il y avait du potentiel. Et tout gâcher comme ça, par un changement de cap vers le monde merveilleux et sirupeux du Seattle Grace en détruisant tout espoir d'amélioration, c'est méchant. Shame on you, NBC !

Verdict ? Qu'on s'inspire d'une série pour en créer une autre passe encore, mais qu'on copie grossièrement non pas une mais quatre séries, c'est du foutage de gueule. Mercy cherche juste à surfer sur la vague des séries médicales qui cherchent à remplacer Urgences, en piochant les tendances là où ça marche. Je suis désolée, mais ce genre d'imposture, ça ne marche pas avec moi.

Pilote : Eastwick



Petit rappel des faits : Dans la petite ville d'Eastwick, trois femmes développent mystérieusement des pouvoirs après l'arrivée en ville d'un homme riche et non moins mystérieux.

Bon, ça y est, je crois que j'ai trouvé mon guilty pleasure de l'année (enfin si ça dure une année entière...). Il semble que cette année, ABC ait décider pour toutes ses nouvelles séries de faire du neuf avec du vieux. Donc aujourd'hui c'est Eastwick, à mi-chemin entre Charmed et Desperate Housewives.
Rien de bien original donc, dans une petite ville, trois femmes qui se détestent cordialement vont devenir les meilleures amies du monde parce qu'elles semblent développer des pouvoirs magiques : l'une semble pouvoir contrôler Dame Nature, la deuxième peut manipuler les pensées des gens autour d'elle (c'est la version féminine de Matt Parkmann d'Heroes, quoi) et la troisième fait des rêves prémonitoires (j'ai toujours détesté ce genre de pouvoir passif, c'est tellement frustrant...). Avec ça arrive un mystérieux et riche homme d'affaires (qui a décidé de faire du Mr Big, j'ai constamment pensé à Chris Noth pendant tout le pilote) qui vient bouleverser la vie de ces dames (ah on peut peut-être aussi rajouter un petit côté Charlie's Angels pour la suite ?).
Le tout emballé dans un beau paquet rose bonbon made in ABC, les mêmes musiques ou presque que Desperate Housewives (ou que les Sims 3, rien à voir mais comme c'est le même compositeur qui a fait la musique des deux, peut-être est-ce pour ça que j'ai constamment envie de créer un sim Bree Van De Kamp...), un petit côté soap girly et voilà !
Le cast est plaisant, Rebecca Romjin et Lindsay Price sont égales à elles-même, de ce côté là non plus, rien de bien original.
Et pourtant, allez savoir pourquoi, malgré tout ce manque de personnalité et d'originalité, j'ai bien aimé ce pilote. C'est léger, pas prise de tête, pas chiant, bref, parfait pour un guilty pleasure.

Verdict ? Je doute qu'Eastwick survive à la mi-saison, mais tant que ça dure, ça reste un divertissement sympa, sans être autre chose que ça, pas révolutionnaire, pas ennuyeux pour autant, juste ce qu'il faut pour passer un bon moment après une mauvaise journée. Inutile de dire que si vous êtes allergiques à tous les tags liés à cet article, passez votre chemin, vous risquez d'avoir envie de vomir.

Pilote : Cougar Town



Petit rappel des faits : Jules a la quarantaine et est divorcée depuis 5 mois. Avec l'aide de son amie Laurie, elle ne veux pas se laisser abattre et décide de se trouver un nouveau (jeune) mec.

Cougar Town marque le retour de Courteney Cox dans une comédie de network. Malheureusement, même si j'aime beaucoup Courteney Cox, je n'ai pas franchement été convaincue par cette nouveauté.
C'est parfois drôle mais pas hilarant non plus, jouer sur les peurs des femmes de quarante ans qui ont peur de vieillir, ça peut donner un vivier de situations qui prêtent à sourire, sauf que finalement, quand je regarde Courteney Cox s'agiter dans tous les sens en criant sur tous les toits que « oui, je suis encore sexy, regardez-moi, je peux encore plaire à mon âge », bon déjà c'est pas crédible parce que évidement que Courteney Cox est encore sexy à son âge, il aurait fallu en prendre une moche pour que ça marche ce genre de discours, et ensuite je ne ris plus, je trouve même ça plutôt triste, un peu comme son fils qui, lorsque sa mère lui demande après s'est mise en sous vêtements devant un garçon du lycée « Why don't you laugh at my jokes? » lui répond « Because it makes me sad ». En fait j'ai eu constamment l'impression que ce pilote, qui vise un public plutôt féminin, a été écrit par des hommes ayant un goût certain pour les MILF. Je suis désolée mais quitte à passer pour une ringarde, je ne pense pas qu'une femme doive se comporter comme un homme pour en être l'égal. Et finalement, c'est exactement ce que fait le personnage de Jules pendant tout ce pilote. Bon alors ok, c'est une comédie, on est là pour rire, tout ça n'est pas sérieux. Oui mais bon, on a quand même droit à deux fois (en 23 minutes) à une espèce de plaidoyer pour la Cougar mom, genre Courteney Cox limite au bord des larmes en train d'expliquer (ou plutôt de hurler) que non, une femme de 40 ans n'est pas bonne à jeter à la poubelle et que blablabla. Donc, comédie légère ou plaidoyer sous forme comique (parce que ça aide souvent à faire passer la pilule, sans mauvais jeu de mots) ? Dans un cas comme dans l'autre, l'humour est plutôt gras et si ça sied plutôt bien à des jeunes adulescents pas encore sortis des jupes de leur Cougar mom (ou Cougar dad après tout pourquoi pas ?), en revanche ça manque sérieusement de classe chez des gens supposés être « adultes et responsables ». Et très franchement, mais peut-être est-ce une question de génération, faudrait demander à des quadras, je me sens plus à la place du fils qui doit avoir envie de changer de pays tellement ses parents sont fout-la-honte. Parce que Jules a aussi un ex-mari qui a l'air d'avoir à peu près 15 ans d'âge mental, avoir un parent fout-la-honte c'est déjà pas de bol mais alors deux...
À part ça, les rôles secondaires sont finalement les plus drôles, Busy Philipps et Josh Hopkins en tête, dans des rôles qui leur vont bien, respectivement la copine un peu fofolle et la tête à claque.

Verdict ? Je n'ai pas franchement accroché à Cougar Town. Sans m'être particulièrement ennuyée pendant le pilote, j'ai un peu de mal avec le style de la série.

mercredi 23 septembre 2009

Pilote : NCIS LA

Non, pardon, mais là vraiment c'est au-dessus de mes forces, je ne ferai pas de critique du pilote de NCIS LA. Je ne peux pas regarder NCIS plus de 5 minutes sans avoir une urgente envie de me cogner la tête contre les murs, alors je n'ai aucune envie de perdre une heure de ma vie que je ne récupèrerai jamais devant son spin-off. Je veux bien faire preuve d'ouverture d'esprit, mais parfois, il faut l'admettre, ce n'est juste pas possible. Je pense avoir déjà fait preuve d'assez de masochisme en regardant tous les pilotes de la rentrée de la CW, je suis sûre que vous comprendrez que mon médecin m'interdise de continuer dans cette voie...

Pilote : The Good Wife



Petit rappel des faits : Lorsque son procureur de mari est envoyé en prison suite à un scandale financier et sexuel, Alicia Florrick doit reprendre son métier d'avocate qu'elle n'a pas exercé depuis 13 ans. Elle va devoir s'imposer pour obtenir un poste d'associé dans un cabinet d'avocats de la défense.

Décidément, après Canterbury's Law, Juliana Margulies devient une habituée des rôles d'avocates.
Mais comme les producteurs le répètent dans toutes leurs interview, non, non, ce n'est pas une série judiciaire. Ah bon ? C'est quoi alors ? C'est une série sur Alicia et la façon dont elle va gérer sa vie après le scandale qui a éclaboussé son mari. Ah ok. Mais quand même, le procès dont il est question dans le pilote occupe les trois quarts de l'épisode, non ? Oui, oui, mais ce n'est pas une série judiciaire. Ah ok.
Bon, ce malentendu étant éclairci (sic), qu'est-ce qu'on peut dire de The Good Wife ? D'abord que la série bénéficie d'un très bon cast, à commencer par Juliana Margulies maiss aussi Christine Baranski (toujours aussi drôle), Josh Charles et Mr Big Chris Noth (qui, lors de la première scène, se prend la baffe que tous les fans de Carrie Bradshaw ont toujours eu envie de lui donner). Le pilote s'ouvre sur la conférence de presse annonçant la démission de Peter Florrick et annonçant donc le début des retombées du scandale pour sa femme Alicia. On s'envole ensuite six mois plus tard, lui est en prison et elle essaie de refaire sa vie, en commençant par un nouveau job. Ou plutôt par la reprise de son ancien métier d'avocate. Ce qui est bien mis en scène ici est le début de transformation du personnage d'Alicia, qui réapprend son métier et doit réacquérir une assurance perdue. On la voit qui reprend progressivement confiance, elle qui a l'air de s'excuser d'être là à chaque instant au début, finit par se reprendre et apprendre à s'imposer. Le changement est peut-être un peu trop radical si les producteurs voulaient vraiment faire durer la série parce qu'à ce rythme là, ils ont beau nous dire le contraire, mais Alicia va vite être remise du coup de massue qu'elle a reçu avec ce scandale et va devenir la meilleure avocate de l'Illinois et tout ce qu'il restera, ce sera les intrigues judiciaires. Mais ok, ok, ça n'est pas une série judiciaire...
Alicia apprend donc que sa place au cabinets d'avocats est temporaire et qu'il n'y a qu'un seul poste à pourvoir pour deux avocats qui vont devoir faire leurs preuves pendant les six prochains mois (on peut donc s'attendre à ce qu'elle devienne associée à la fin de la saison et que la série devienne entièrement une série judiciaire à partir de sa deuxième saison s'il y en a une... Quoi ce n'est pas une série judiciaire ?). Et pour sa première affaire, elle va devoir défendre une femme accusée d'avoir maquiller le meurtre de son ex-mari en braquage de voiture qui a mal tourné. Bon, évidemment Alicia (qui était un peu envoyée au casse-pipe sur cette affaire) réussit à faire innocenter la jeune femme et gagne un peu de respect de la part de ses supérieurs par la même occasion.
Côté vie privée, peu de scènes avec les enfants, et tant mieux parce qu'ils n'ont pas l'air très intéressants, et sa mère (ou sa belle-mère en fait j'ai pas très bien saisi), qui peut se révéler un personnage plus drôle, vu qu'Alicia et les enfants ont l'air d'avoir un peu de mal à la supporter.
Côté réalisation, c'est impeccable, en même temps, il faut dire qu'avec les frères Scott (non pas ceux-là, je parle de Tony et Ridley) aux manettes, un certain savoir faire est assuré.

Verdict ? Ce pilote est plutôt bien réussi et Julianna Margulies est parfaite (la première scène : elle ne dit rien et pourtant, tout est dit). Il laisse présager de bonnes choses pour la suite, encore faudrait-il qu'il s'assume en tant que série judiciaire (ou alors qu'on voit moins Alicia au tribunal) et ce sera probablement l'une des bonnes surprises de la rentrée.

Pilote : The Forgotten



Petit rappel des faits : L'Identity Network est un groupe de civils bénévoles qui aident la police à retrouver l'identité de victimes non identifiées.

Quand Cold Case rencontre Without a Trace, ça donne The Forgotten. Le nouveau copshow d'ABC produit par Bruckheimer et Littman, qui officient d'habitude sur CBS, est comme n'importe quelle série du très prolifique Jerry B., une série efficace, emballée dans une mécanique bien huilée, des gimmicks scénaristiques qu'on connaît par cœur, enfin bref, c'est un peu ce que je disais hier à propos d'Accidentally on Purpose, on est en terrain connu. Donc on reprend ce qui marche et on recommance : un meurtre, une équipe de choc, des sentiments, une musique pas assoudissante bien placée, le tout emballé dans une réalisation efficace. Le fait que les personnages soient des civils se veut sûrement être un élément de rapprochement pour le public, genre ce sont des gens comme vous et moi, sauf qu'ils finissent quand même par faire le boulot de la police (ça a d'ailleurs l'air si facile, on se demande bien pourquoi la police ne l'a pas fait elle-même). La seule « originalité » est l'introduction d'une Mary-Alice d'un narrateur qui est la victime elle-même, comme si elle suivait l'enquête de l'Identity Network. J'ai vraiment un peu de mal avec le procédé. L'esprit d'une personne morte qui exprime à voix haute des émotions telles que « ma famille me manque », ça induit une notion de fantastique qui n'a, à mon avis, rien à faire dans ce type de copshow. La simple vision du « fantôme » de la victime à la fin de chaque épisode de Cold Case suffit amplement à produire un effet émotionnel similaire, on retrouve d'ailleurs aussi à plusieurs reprises ce genre de vision dans The Forgotten, mais je trouve que la voix du mort c'est un peu too much, en particulier lorsqu'il s'agit de lui faire exprimer des émotions post-mortem. Lorsque la victime a un simple rôle de narrateur, c'est acceptable.
L'autre chose que je n'ai pas compris de la part d'ABC c'est pourquoi diable avoir remplacé Rupert Penry-Jones (soupir fleur bleue) par... Christian Slater ? Non mais Christian Slater, il était vaguement sexy il y a 20 ans mais maintenant c'est juste un acteur has-been alors que Rupert... ah Rupert... Bon bref.

Verdict ? Pour résumer, vous aimez Cold Case et Without a Trace (FBI portés disparus) alors vous aimerez sûrement The Forgotten. Ca se laisse très bien regarder, c'est calibré comme du Bruckheimer pour ne pas s'ennuyer. Je regarderai probablement la série lors de sa diffusion française puisque je verse toujours ma petite larme devant chaque épisode de Cold Case. Mais disons que question originalité, on repassera.

mardi 22 septembre 2009

Pilote : Accidentally on Purpose



Petit rappel des faits : Billie (ah, chère Claudia Lonow, on ne se refait pas...) est brouillée avec son petit ami depuis un mois. Lors d'une soirée un peu arrosée, elle rencontre Zack avec qui elle pense avoir une aventure d'un soir. Après plusieurs aventures d'un soir avec Zack, elle se retrouve enceinte.

Ah, les comédies de CBS... Quand on en a vue une, c'est simple, on les a toutes vues ! C'est un peu comme les séries de Bruckheimer, on est en terrain connu, avec un habillage qu'on connaît par cœur, un schéma scénaristique bien encadré, des dialogues efficaces, comme une douce musique connue à nos oreilles, accompagnés ici de rires enregistrés qui tombent pile quand on les attend, un jeu d'acteur cabotin et familier.
Le postulat de départ ressemble étrangement au film Knocked Up (En cloque, mode d'emploi) avec Kathrine « Izzie » Heigl, la trentenaire qui couche avec un petit jeune et tombe enceinte, comme d'habitude la seule solution envisagée est de garder le bébé et le père, encore un peu enfant lui-même, vient habiter avec elle pour l'aider et s'occuper du gosse (la question de savoir s'ils veulent être en couple ou pas n'étant pas une priorité). Évidemment, la situation pousse aux situations comiques, ça fonctionne ici plutôt bien (comme dans le film d'ailleurs). Cependant, je ne suis pas forcément sûre que les blagues sur leur différence d'âge et la peur de l'engagement puissent durer éternellement. J'imagine qu'ensuite viendront les blagues sur les joies (sic) de la maternité, qu'on connaît aussi déjà par cœur.
Les acteurs cabotinent mais ça reste dans l'esprit sitcom CBS donc ça passe. Les meilleures répliques du pilotes sont tout de même pour Ashley Jensen (qui a quitté le navire Ugly Betty quand elle a vu arriver l'iceberg) et son irrésistible accent écossais.

Verdict ? Finalement, je n'ai aucun problème avec Accidentally on Purpose, le pilote est efficace et m'a fait rire, mais je vais juste redire ce que j'avais dit l'année dernière pour Gary Unmarried, est-ce que j'ai vraiment envie de revenir chaque semaine pour voir les aventures de Billie et de son baby daddy/toy boy ? Pas si sûr. Par contre, il n'est pas impossible que si je tombe dessus un dimanche après-midi pluvieux, je reste devant ma télé le temps d'un épisode.

Pilote : Archer



Petit rappel des faits : Sterling Archer est un agent secret au service de l'ISIS, agence de renseignements dirigée par sa mère. Lorsque la rumeur d'une taupe à l'agence se propage, Archer se met en tête de trouver le coupable.

Archer est la nouvelle comédie d'animation de FX, qui a décidé de diffuser le pilote quatre mois avant la diffusion de la suite de la série, l'effet Glee sans doute. Je ne suis pas forcément hyper fan des séries d'animations américaines (à l'exception des Simpsons et de South Park) et Archer ne déroge pas à ma règle.
En ce qui concerne l'esthétisme, il faut un peu de temps pour s'adapter aux dessins, à mi-chemin entre la BD pour les personnages et un style plus photographique pour les décors. En fait, on imagine très bien la série sous la forme d'une bande dessinée, l'animation (minimaliste) n'apportant pas vraiment grand chose ici.
Ensuite sur le fond, Archer est une énième parodie de James Bond. Le problème c'est que du coup, ça manque cruellement d'originalité, vu qu'on parodie James Bond depuis les années 1960. Alors oui, Archer est un coureur de jupons invétéré qui n'a visiblement pas réglé son problème d'œdipe, il est arrogant et stupide, et les personnages qui l'entourent ne le supportent plus. Les vannes s'enchaînent à la vitesse d'un TGV lancé à toute allure, ça donne lieu à quelques jeux de mots graveleux (« just the tip »), mais ça ne prend pas. Enfin ça ne prend plus après le générique. Les deux premières minutes avant le générique sont plutôt drôles, mais en fait, je suis vite arrivée à saturation. J'ai besoin de pouvoir profiter au moins 5 secondes d'un jeu de mots ou d'une situation loufoque avant de passer à la suivante. Et peut-être que finalement, Archer manque de temps de pause.
C'est dommage car le cast est plutôt bon et les acteurs sont justes mais l'animation minimaliste ne permet pas beaucoup de jouer sur le visuel, des expressions du visage ou des gestes, et le texte seul ne suffit pas franchement à déclencher l'hilarité.
Pour terminer tout de même sur une note positive, puisqu'on parlait hier de bons génériques, celui d'Archer n'est pas si mal, même s'il n'a rien d'extraordinaire non plus, très copié sur les génériques des films de James Bond.

Verdict ? Je n'ai absolument pas accroché avec le style minimaliste de l'animation et la pauvreté peu originale du scénario et des textes d'Archer, autrement dit, si je veux regarder une parodie de James Bond, je ressortirai mes DVDs d'Austin Powers.

lundi 21 septembre 2009

Pilote : Bored to Death



Petit rappel des faits : Jonathan est un écrivain un peu looser qui préfère boire du vin et fumer des joints que d'écrire son deuxième roman. Lorsque sa copine le quitte, il décide sur un coup de tête de devenir détective privé.

Bored to Death est la nouvelle comédie made in HBO avec Jason Schwatzman. Le postulat de départ est un peu loufoque, mais finalement bien à l'image de ce pilote.
Il faut d'abord souligner que la série commence par un générique très sympathique, utilisant les pages d'un livre dont les mots se transforment en personnages animés représentant les différents personnages de la série. C'est plutôt bien fait et original, ce qui devient rare pour un générique.
Ensuite, le pilote va droit au but en nous montrant directement l'évènement déclencheur de la nouvelle vie de Jonathan, à savoir la rupture, suivie de la mise en ligne de son annonce de détective privé sur Craig's list. Tout ça semble un peu tomber comme un cheveu sur la soupe, mais cela permet de démarrer plus vite et de ne pas tomber dans des explications pas forcément nécessaires pour présenter un par un chacun des personnages.
Jonathan a un ami, Ray, qui dessine des BD, et finalement, l'univers qui se dégage de ce pilote peut faire penser au côté loufoque de certains comics, avec son personnage principal complètement looser gaffeur qui se transforme en super héros. Pour l'instant, Jonathan reste gaffeur et totalement mal à l'aise dans son nouveau rôle de détective privé, mais les images que j'ai pu voir du trailer (damned trailers !) le montre plus sûr de lui (et coiffé différemment), ce qui me laisse penser qu'à moins que les images en questions ne soient tirées de scènes rêvées, Jonathan va adopter un comportement proche des super héros de comics qui ont un alter égo généralement geek et mal à l'aise dans la vie civile. Et après tout, ce pilote pourrait bien être les premiers pas du « super héros » détective privé, encore peu sûr de lui, qui n'a pas encore adopté sa nouvelle double vie/identité. À noter aussi le côté un peu schizo de la série, son créateur ayant donné son nom au personnage principal, ce type de mise en abîme mettant généralement en scène une version idéalisée de soi, d'où l'idée du super détective.
Ce premier épisode se concentre donc sur la toute première enquête de Jonathan. Il doit retrouver la sœur d'une jeune femme. S'ensuivent alors un enchaînement de scènes plus drôles les unes que les autres où l'on voit Jonathan essayer de retrouver la jeune fille. L'enquête est assez simple (il le dit d'ailleurs lui-même, il suffit de trouver le fiancé de la fille en question pour la retrouver) et elle est résolue en deux coups de fils ou presque. Mais voir se démener ce pauvre Jonathan, qui a l'air aussi à l'aise en société que moi, je dois dire que c'est très drôle.
Les acteurs sont tous très bons et interprètent à merveille des scènes complètement loufoques, avec une mention spéciale à Ted Danson, dans uns scène de défonce dans les toilettes, plus préoccupé par le fait qu'on puisse apprendre qu'il prend du Viagra plutôt qu'on apprenne qu'il fume des joints. La prise de stupéfiants en tout genre est d'ailleurs totalement naturelle dans ce pilote, Jonathan aurait même bien tenté le crack s'il n'avait pas été interrompu. Le tout pris (sic) avec une beaucoup de légèreté.

Verdict ? Après avoir été beaucoup déçue ces derniers temps par les pilotes, pour moi c'est un grand oui pour Bored to Death, une véritable bouffée d'air frais (tirée sur un des joints de Jonathan) et c'est avec plaisir que j'y reviendrai.

Emmys 2009

Ce genre de cérémonie ne me passionant pas tant que ça, je vous épargnerai un article disant tout le bien que je pense des récompenses de Kristin Chenoweth, Glenn Close (sans avoir pour autant pu retenir un "quoi, Mariska Hargitay n'a pas encore eu l'Emmy cette année? Je croyais pourtant que la catégorie portait son nom..."), Toni Colette, Mad Men, Jeff Probst, The Amazing Race ou The Daily Show, ou encore ma perplexité devant les récompenses de Chevy Jones et Michael Emerson (pas que je ne le trouve pas bon, mais face à John Slattery quand même...).

Non, je veux juste rappeler ça et dire que j'avais vu juste. Satisfaction personnelle et totalement égocentrique du lundi matin.

vendredi 18 septembre 2009

Pilote : Community



Petit rappel des faits : Lorsque Jeff se voit invalider son diplôme de droit colombien, il doit retourner à la fac pour passer un diplôme américain. Il atterrit dans une fac publique, voie de garage pour loosers.

Quand sur 24 minutes d'une comédie, on n'esquisse pas un seul sourire, ce n'est pas bon signe, hein ? Que dire de ce pilote, si ce n'est que j'ai faillit m'endormir deux fois ? Je crois que ça résume tout.
Peut-être est-ce dû au fait qu'un pilote se doit de présenter les personnages et la situation mais l'exposition est bien trop longue. Les scènes manquent cruellement de rythme, les dialogues ne font pas vraiment mouche et le tout reste d'un classicisme déconcertant. Les acteurs ont beau s'agiter devant la caméra pour essayer de faire vivre leur texte, ça ne prend pas. Le fait de vouloir jouer sur une bande de loosers peut se vouloir légitime dans une comédie sauf que justement, s'ils sont tous stéréotypés (l'ancienne rebelle du lycée qui n'a rien fait depuis et reprend ses études, le nerd, l'ancien quarterback, l'intello, la mère de famille qui reprend ses études, l'ancien homme d'affaire qui cherche à occuper sa retraite entre deux séances de méditation bouddhiste), le cliché n'est pas assumé et on nous les présente sous un angle un peu bisounours genre « on n'est pas si loosers que ça en fait, on est super sympa », en tout cas c'est clairement ce qui se dégage de ce pilote. Du coup, ça sent plus le plaidoyer pour la réhabilitation du looser que la comédie, ce qui est un peu dommage quand même. Surtout que ça a déjà été fait, et mieux que ça.
À noter tout de même la présence de John Oliver dans le rôle du doyen de la fac et ami de Jeff, malheureusement, il était beaucoup plus drôle dans le Daily Show de John Stewart. Il ne sert pas à grand chose dans ce pilote si ce n'est à pouvoir faire une vanne éculée sur la Smart, LA voiture européenne qui fait beaucoup rire les Américains.

Verdict ? Je pensais mon calvaire terminé avec la fin des pilotes de la CW, malheureusement le pilote de Community était aussi très pénible à regarder. Une comédie doit être drôle et là on est très loin du compte, et surtout, je ne vois même pas une lueur d'espoir dans ce pilote qui puisse laisser espérer un décollage de la série par la suite. Bon, sur ce, je file regarder le season premiere de Parks and Recreation pour oublier définitivement Community devant une vraie bonne comédie.

jeudi 17 septembre 2009

Pilote : The Beautiful Life



Petit rappel des faits : The Beautiful Life raconte les débuts de jeunes mannequins dans le monde de la mode.

Il est 10h45 et ma journée est foutue. Je viens de terminer le pilote de The Beautiful Life et je n'ai qu'une envie, qu'on m'achève maintenant. Très franchement je pensais que le pilote de Melrose Place 2.0 me servirait d'indice de médiocrité cette année mais c'était mal connaître la CW, qui a réussi à faire encore pire avec The Beautiful Life.
C'est vrai qu'en soi, le pitch n'était déjà pas très attractif. Mais le résultat est un calvaire à regarder, mon index frôlant doucement le bouton stop de la télécommande sans discontinu pendant les 39 minutes de l'épisode, mais j'ai tenu bon jusqu'au bout dans l'espoir de pouvoir au moins écrire une critique très second degré qui vous fasse rire, chers lecteurs adorés. Mais il faut avouer que là, je suis vidée, mon cerveau est en asystolie.
Je n'ai même pas pu retenir les noms des personnages c'est pour dire. Tout commence déjà par une (très) longue scène à la fashion week de New York, qui permet d'introduire notre héroïne anorexique avec une tête de souris que l'on appellera Blondie, dans ce qui sera définit pendant tout l'épisode comme « son moment », c'est-à-dire qu'elle a porté la dernière robe du défilé à la place de Mischa Barton (j'ai pas bien compris pourquoi je crois que c'est parce que Mischa avait pris 200g et ne rentrait plus dans la robe, la raison de ses « rondeurs » sera expliquée à la fin de l'épisode). Donc voilà, Bondie est une star de la mode, c'est génial, elle est super contente et sa copine (qu'on appelera Brunette) est super contente pour elle aussi (parce que c'est bien connu dans le monde de la mode, les mannequins s'adorent).
Pendant ce temps, on nous présente celui qui deviendra dans quelques épisodes l'amoureux transi de Blondie, et qu'on appellera Farmboy (bon là j'ai rien inventé, ils l'appellent tous comme ça dans l'épisode). Farmboy (qui vient de l'Iowa, État hautement pouilleux pour nos fashonista new-yorkaises) est en vacances à New York avec ses parents et sa petite soeur et est repéré par le gay de service dénicheur de talents de l'agence de mannequins de Blondie (l'agence est dirigée par Elle McPherson que j'ai mis 30 minutes à reconnaître, comme elle est finalement peu maquillée à côté des poufs mannequins de la série, on dirait qu'elle a pris un énorme coup de vieux, ce n'est pas très flatteur pour elle, m'enfin...). Et là évidemment, il est embauché direct pour être la nouvelle coqueluche de l'agence parce que Farmboy a tout le potentiel nécessaire pour émoustiller les jeunes filles en fleur qui regardent la CW...
Vous n'en pouvez déjà plus ? Dommage on n'en est qu'à la quinzième minute, là... Et c'est comme ça tout l'épisode. Juste un dernier élément super important quand même, tous les mannequins de l'agence cohabitent dans un hôtel particulier de New-York (oui, oui, comme dans Project Runway > adam, ça y est, j'ai enfin vu un épisode !), comme si l'agence gérait un élevage de poules, ou comme dans un sweatshop géant, disponibles 24h sur 24 et corvéables à merci. Ils sont d'ailleurs plus ou moins traités comme des objets sexuels par les créateurs/agents et autres, donc finalement la frontière entre mode et prostitution est fine et on voit déjà la storyline à la Melrose Place 2.0 pointer le bout de son nez.
En gros, on pourrait résumer la série en deux images :



Ah, et j'oubliais aussi : Jamie Murray figure au générique. J'ai donc été crispée pendant ses quelques minutes d'apparition à l'écran, comme je vous l'ai déjà dit, depuis la saison 2 de Dexter, c'est physique, je ne peux plus la voir sans avoir envie de jeter mon écran par la fenêtre.

Verdict ? Entre clichés, défilés de fringues et de corps huilés, musique du moment à fond et sentimentalisme pour équilibrer le (très) vague parfum de scandale qui accompagne la description du monde de la mode, The Beautiful Life est dangereux pour la santé de votre cerveau, à ce tarif-là, mieux vaut attraper la grippe A.

mardi 15 septembre 2009

Bilan : Flashpoint



Flashpoint est une série canadienne mettant en scène l'unité d'intervention spéciale de la police de Toronto, en charge des prises d'otage.

Contrairement aux séries policières plus classiques, Flashpoint aborde un type particulier d'affaire : les prises d'otages. Il n'y a donc ici pas de meurtre, ni d'experts scientifiques ou en tout genre pour résoudre une enquête. Et c'est tout à l'avantage de la série. Même s'il s'agit d'un ensemble show, on distingue tout de même une hiérarchie au sein des membres de l'équipe, dont le commandement bicéphale est orchestré par Greg le négociateur et Ed le sniper en chef. Comme on s'en doute pour ce genre d'équipe qui affronte un danger quotidien, ils sont très liés, mais gardent malgré tout une certaine distance professionnelle (enfin sauf la relation amoureuse prévisible des deux plus jeunes de l'équipe dont on se serait franchement passé), ce qui fait que nous avons peu d'interférence de la vie privée des personnages sur les histoires, et on peut donc se concentrer sur l'élément qui est très bien mis en scène à chaque épisode : la détresse du preneur d'otage. Car seuls quelques prises d'otage sont l'œuvre d'un grand malade sans remords ou d'un criminel poussé dans ses retranchements. Lors d'épisode, il y a même un changement de preneur d'otage : un pédophile est reclus chez lui avec ses deux victimes mais la situation évolue rapidement (la fuite du pédophile) et le preneur d'otage devient l'une des deux victimes. Il s'agit donc presque toujours de personnes ordinaires dont la vie bascule et qui, dans un acte de désespoir se retrouve au cœur d'une prise d'otage. Qu'il s'agisse du veuf qui prend des médecins en otage pour que la greffe du cœur prévue sur sa fille mourante ai bien lieu, de l'ancien employé de banque qui braque son ancien lieu de travail pour pouvoir payer l'hospitalisation de sa femme atteinte d'Alzheimer ou d'un homme en liberté conditionnelle réclamant la réouverture de son procès, leur point commun est leur désespoir face à une situation qui leur semble être dans l'impasse. Et même si la série suit un schéma un peu répétitif à chaque épisode, elle est cependant suffisamment bien écrite pour retenir l'attention pendant 40 minutes, entre tension et émotion.

En conclusion, Flashpoint est un bon divertissement qui, s'il n'est pas essentiel ou exceptionnel, reste plaisant, et parfois, c'est tout ce qu'on demande à une série (non, je précise parce que parfois on a l'impression que c'est trop demander... Toute allusion avec un truc infâme vu la semaine dernière ne serait absolument pas involontaire).

vendredi 11 septembre 2009

Pilote : The Vampire Diaries



Petit rappel des faits : C'est la rentrée au lycée de la petite ville de Mystic Falls en Virginie. Elena et son frère Jeremy, qui ont perdu leurs parents il y a quelques mois, ont du mal à trouver de nouveaux repères alors que tous leurs amis semblent vouloir qu'ils tournent la page. Alors que des habitants sont victimes d'une mystérieuse attaque, un nouvel élève mystérieux et ténébreux fait son arrivée au lycée.

On continue avec les nouveauté de la CW, et aujourd'hui c'est The Vampire Diaries. À moins d'avoir vécu dans une grotte ces dernières années, vous savez que les vampires sont à la mode en ce moment chez les ados, il est donc normal que la chaîne américaine des ados cherche à surfer sur la tendance. Je dois dire que je n'ai pas vu les films Twilight, n'ai pas lu les romans et m'y refuse, ce que j'en sais suffit pour savoir que ce n'est pas pour moi. Non, question de génération sans doute, mais les romans vampiriques que j'ai lus pendant mon adolescence étaient ceux d'Anne Rice et pour moi l'archétype du vampire c'est Lestat, le vampire assoiffé de sang et de sexe qui a traversé les siècles pour finir star du rock (et quand je dis star du rock je veux dire Mick Jagger ou Iggy Pop, pas Tokio Hotel, pour autant qu'on puisse considérer ça comme du rock) pour essayer de révéler aux humains l'existence des vampires. Pas un post-ado gentillet androgyne avec une bague de chasteté qui s'amuse à allumer les jeunes filles en fleurs. Pardon mais ça avait quand même une autre gueule.

Bref.

Autant dire que je n'attendais pas grand chose de ce Vampire Diaries. Et bien, sans pour autant avoir envie de suivre la série, ça n'était pas aussi mauvais que ce à quoi je m'attendais.
Commençons par les points négatifs. D'abord, comme dans toute bonne série pour ados qui se respecte, on a droit aux stéréotypes du genre : le quarterback, le vilain garçon, la garce, la meilleure amie (avec la particularité ici qu'elle semble disposer de pouvoirs médiumniques, en tout cas elle se plaît à y croire), l'héroïne mélancolique écrivant tous les soirs dans son journal intime, assise négligemment sur le rebord de sa fenêtre, ce qui lui permet de pouvoir de temps à autre lever les yeux de son journal et prendre un air inspiré en regardant à l'horizon (même quand il fait nuit dehors...) et bien sûr le beau ténébreux (un peu trop d'ailleurs) qui va faire chavirer le coeur de notre héroïne.
Je sais bien que le vampire à la mode se doit d'être romantiquement ténébreux avec un regard si profond qu'on pourrait s'y noyer, mais là franchement c'est trop. J'ai immédiatement pensé au Captain Intensity de 10 Things I Hate About You, trop intense pour moi. Mais bon, passons. Les acteurs sont tous trop vieux pour jouer des ados, c'est généralement le cas dans les séries teenage mais là j'ai trouvé ça un peu voyant, en particulier la bitch anorexique à grosses lèvres et notre Mr Intensity, Photoshop et le maquillage peuvent donner un coup de pouce mais pas 10 ans de moins. Je passerai rapidement sur le jeu des acteurs, moyen mais pas plus mauvais qu'une autre série teenage, j'ai vu pire (qui a dit Melrose Place 2.0 ?).

La trame de base n'est pas follichonne mais je ne me suis pas particulièrement ennuyée pendant le pilote. Car même si une grande partie de l'épisode est centrée sur les relations soapesques des ados et de l'arrivée du nouveau dans leur lycée, le début de mythologie qui est amené dans ce pilote est tout de même intéressant. L'arrivée de Damon, le frère vampire de Stefan (le nouveau vampire ténébreux) et ses attaques sur les habitants de Mystic Falls sont plutôt bien amenées, tout comme la vision de la meilleure amie lors de la fête. On sent lors de ces scènes que la série a un peu plus à proposer qu'un soap pour ados. Il faudrait juste multiplier un peu plus ces interventions du fantastique et pousser la mythologie sur le devant de la scène. En fait tout ça dépend aussi jusqu'à quel point la série suivra le livre dont elle s'inspire.
L'autre point positif, qui est d'ailleurs inhérent au précédent, c'est qu'on reconnaît bien la patte de Kevin Williamson et là-dessus rien à redire, c'est efficace. C'est vraiment flagrant lors de la scène d'ouverture, on retrouve le même type d'ambiance que dans Scream.

Verdict ? Même si on est loin du désastre que j'avais imaginé, The Vampire Diaries n'est pas parvenue à me convaincre totalement. À l'image d'un Kyle XY, son côté un peu trop soap a tendance à plomber la partie fantastique qui peut s'avérer intéressante si un peu plus creusée. Mais bon, de toute façon je pense que mon principal problème avec la série est tout simplement que je ne suis pas franchement la cible visée et que j'ai beau être bon public, j'ai un peu passé l'âge.

mercredi 9 septembre 2009

Pilote : Melrose Place 2.0



Petit rappel des faits : Lorsque Sydney Andrews, propriétaire du mythique condominium de Melrose Place, est retrouvée morte dans la non moins mythique piscine, il est (trop) vite clair que l'un des locataires est le meurtrier, mais qui ?

Après Beverly Hills l'année dernière, c'est Melrose Place que la CW a décidé de nous remettre au goût du jour cette année. Contrairement à Beverly Hills (l'original), je n'avais pas beaucoup suivi Melrose Place à l'époque, même si je me souviens évidemment toujours avec beaucoup de bohneur de Kimberly Shaw, le personnage de Marcia Cross, grande psychopathe qui était à l'origine d'un grand n'importe quoi soapesque mais tellement jouissif que rien que pour ça, ça valait la peine de voir quelques épisodes. Autrement dit, je n'étais pas particulièrement enthousiaste à l'idée de voir ce pilote.

Et j'avais raison de me pas être impatiente.

Ce Melrose Place 2.0 est tout simplement minable. Après les cinq premières minutes, c'était tellement mauvais que j'ai essayé de regarder ça au second degré mais rien n'y a fait, je me suis fait chier comme un rat mort jusqu'à la fin. Les acteurs jouent tous plus mal les uns que les autres (et en plus, les producteurs ont réussi à ramener les deux acteurs parmi les plus mauvais de la série originale, à savoir Thomas Calabro et Laura Leighton), c'est insupportable de les voir minauder et débiter leur texte à côté de la plaque pendant 41 minutes (précisément. Et elles passent trèèèèès lentement). D'autant plus que je suis persuadée que c'est le personnage d'Ashlee Simpson qui a tué Sydney et c'est celle qui joue le plus mal de tous.
Katie Cassidy nous refait là un Harper's Island bis, visiblement le premier ne lui avait pas suffit, mais les producteurs de la série ont poussé le vice jusqu'à lui faire la même coupe de cheveux qu'Heather Locklear (au cas ou on aurait pas compris que c'est la nouvelle bitch du coin)...


Oui, la mèche est dans l'autre sens...



Et les intrigues, c'est tout pareil. Parce qu'il ne faut pas croire que l'enquête sur le meurtre de Sydney occupe une grande place dans l'épisode. Un mini tour au poste de police, trois flash back de 30 secondes et c'est tout ! Le reste du temps, on a droit au petit couple gentillet (Allison/Billy 2.0) inintéressant au possible (oh mais va-t-elle lui dire « oui »? Le suspens est insoutenable...), l'étudiante en médecine qui est pauvre (mais qui peut quand même louer un appart' à Melrose) et qui doit se prostituer pour payer ses études (genre elle fait sa mijaurée quand le type lui propose de l'argent pour coucher avec lui mais oh ma vieille, t'es dans Melrose Place, là, pas dans 7th Heaven !), Ashlee Simpson qui réussi à rater les seules 45 secondes qu'elle a à l'écran, le-clone-de-Brad-Pitt-avec-20-ans-de-moins fils du légendaire Dr Mancini et qui a l'air aussi con que son père, et puis le brun ténébreux qui fait office de figuration. Tout n'est que réchauffé et déjà-vu, rien qui puisse éveiller un tant soit peu l'intérêt.

Le seul point vaguement positif de ce pilote sont les 30 dernières secondes, encore faut-il avoir tenu jusque là, ce qui est difficile. On y entrevoit ce qui semble être la face cachée des personnages (bon sauf que comme c'est Melrose Place, on se doutait un peu qu'ils n'étaient pas des enfants de coeur), et on jette les premiers doutes sur le potentiel meurtrier de Sydney. Oui mais bon 30 secondes potables sur 45 minutes, c'est très faible.

Verdict ? La CW reste donc leader dans la production de séries médiocres pour teenagers et vous l'aurez compris, Melrose Place 2.0 ce sera sans moi ! Je n'y ai même pas retrouvé le grand n'importe quoi tellement too much qui caractérisait si bien la série originale, cette touche de folie qui faisait qu'on avait envie de voir ce qu'ils allaient bien pouvoir trouver d'encore plus énorme à l'épisode suivant. Ici tout n'est que déjà vu ennuyeux, un peu comme un épisode des Feux de l'Amour, mais dans un emballage CW.

mardi 8 septembre 2009

Pilote : Modern Family



Petit rappel des faits : Modern Family est une nouvelle comédie de ABC dans laquelle on assiste à des tranches de vies de trois familles.

Comme son nom l'indique, Modern Family s'intéresse à l'évolution de la famille américaine classique. Lorsque j'étais à la fac, le mémoire de l'une de mes copines portait justement sur l'évolution de la famille américaine à la télévision, cette série s'y serait très bien intégrée (parenthèse www.ma-life.com refermée). Nous avons donc nos trois familles : Claire, Phil et leurs 3 enfants ; Jay, Gloria et le fils de Gloria (issu d'un premier mariage) ; Mitchell, Cameron et leur fille adoptive Lily.
Claire et Phil sont ceux qui représenent le plus l'incarnation de la famille traditionnelle, sauf que si Claire reste un personnage de mère de famille pour l'instant plus classique (il faut dire que le sujet a déjà été traité en long en large et en travers dans de nombreuses séries ces dernières années, aussi il est difficile d'être original), Phil est quant à lui un père fout-la-honte, apparemment sans beaucoup d'autorité, qui se prend pour le meilleur ami de ses enfants et essaie d'être « cool ». Dans ce pilote, cela donne des scènes très drôles qui rappellent de mauvais souvenirs à tous ceux qui comme moi, ont un parent (voire des parents) fout-la-honte.
Jay et Gloria forment une famille recomposée et avec une différence d'âge puisque Jay (Ed O'Neill, quel plaisir de le revoir dans une comédie !) est beaucoup plus âgé que Gloria, qui se fait d'ailleurs draguer par un type qui croit que Jay est son père (classique). Leur présentation dans le pilote se fait surtout par rapport à Manny, le fils de Gloria, gamin de 11 ans obèse et fleur bleue, ce qui a le don d'énerver Jay (on comprendra mieux pourquoi à la fin du pilote, mais je ne vous gâcherai pas la surprise). Gloria est évidemment l'archétype de la mère latina possessive et grande gueule, espérons juste que ce cliché tentera à s'estomper un peu par la suite, car si les clichés sont pratiques pour installer rapidement une comédie, à la longue ça s'essouffle (comme le petit Manny sur le terrain de foot).
La troisième famille est quant à elle composée de Mitchell et Cameron, couple gay qui vient d'adopter la petite Lily au Vietnam. En parlant de clichés, le personnage de Cameron réunit lui aussi tous les clichés sur les gays, mais on aperçoit tout de même par moments que le personnage peut s'en affranchir et ne pas être uniquement la drama queen qu'il donne l'impression d'être en permanence, même si ce trait de caractère est évidemment un élément comique indéniable (la scène d'introduction de la petite Lily à la famille de Mitchell est absolument hilarante). C'est juste que tout le temps, non.
La particularité de la série réside dans le fait qu'elle est réalisée sur le modèle de The Office et Parks and Recreation : comme un documentaire, avec des scènes d'interview des couples et des scènes de tranche de vie. C'est plutôt réussi, à défaut d'être original, les scènes d'interview sont assez courtes et plutôt drôles. Elles permettent de souligner les conflits au sein de chaque couple, qui sont ensuite développés dans les scènes de tranche de vie. Cependant, contrairement à Parks and Recreation (je ne parlerai pas de The Office puisque je ne l'ai jamais vue... je sais...), lors des scènes de tranche de vie, les acteurs ignorent totalement la caméra, comme lors d'une série classique, il n'y a pas de jeux de regards, comme une complicité directe avec le téléspectateur sur ce qui est en train de se passer. Aussi je me demande si la série a un quelconque intérêt à utiliser ce type de réalisation bien particulière. On peut très bien imaginer la série réalisée de manière plus classique en single camera et garder tout son intérêt. Peut-être que ça s'améliorera par la suite.

Verdict ? Le pilote de Modern Family oscille entre le déjà-vu caricatural et des scènes très drôles détournant les stéréotypes, mais dans l'ensemble j'ai passé un bon moment, j'ai bien ri et je reviendrai probablement pour les prochains épisodes.

I'm baaaack !

Allez, avouez-le, je vous ai manqué. Non ? Bon ok, je repars !

Les bonnes résolutions annoncées dans mon teaser sont tombées à l'eau, je n'ai pas eu le temps d'écrire tous les articles promis, dans un premier temps à cause du boulot (oui, je confirme, il y a des gens qui bossent en août, je sais, c'est une espèce rare, voire protégée, mais ça existe), et ensuite parce que comme je ne suis qu'à moitié une espèce rare, je suis partie en vacances... Et donc après deux semaines à faire le tour de la Grèce en buvant des milk-shake à la fraise, me voilà toute reposée et bronzée, prête à affronter la rentrée téléphagique !

Et d'ailleurs, on commence tout de suite avec une critique du pilote de Modern Family. Et je n'oublie pas non plus les articles promis cet été, d'ailleurs si vous en attendez un en particulier, n'hésitez pas à me harceler le demander gentiment !

Vous êtes prêts ? C'est parti...