tag:blogger.com,1999:blog-6842863819186812062024-03-13T18:48:23.619+01:00The C-ViewA tv series a day, keeps the doctor away !freescullyhttp://www.blogger.com/profile/10732890145481181588noreply@blogger.comBlogger138125tag:blogger.com,1999:blog-684286381918681206.post-60942098153183277022009-11-21T14:32:00.012+01:002009-11-21T16:58:11.370+01:00Le Prisonnier (1967) VS Le Prisonnier (2009)<div align="left">Ce post comparatif sera un peu différent parce que <span style="font-style:italic;"><a href="http://series.serieslive.com/le-prisonnier/222/">le Prisonnier</a></span> (1967) et <span style="font-style:italic;"><a href="http://series.serieslive.com/le-prisonnier-2009/1668/">le Prisonnier</a></span> (2009) se révèlent finalement assez différentes l'une de l'autre. Je pense d'ailleurs qu'il aurait mieux valu ne pas jouer la carte du remake pour ce Prisonnier new gen et se contenter d'assumer une parenté avec la série originale. Ça lui aurait sans doute attiré moins de foudres.<br /><br />Bref, commençons donc par le postulat de départ qui est le même dans les deux séries : un homme démissionne de son travail (agent secret pour l'un, analyste dans une société de télésurveillance pour l'autre > à chaque époque sa paranoïa) et se retrouve dans un endroit isolé appelé le Village duquel il est visiblement impossible de s'enfuir et où tout le monde porte un numéro plutôt qu'un nom. Là où la scène d'ouverture qui se répétait à chaque épisode du Prisonnier (1967) était très explicite quant aux circonstances de l'arrivée du Numéro Six dans le Village, le Prisonnier new gen joue la carte du flou (carte qu'il va d'ailleurs jouer jusqu'à la fin) et on se retrouve directement aux frontières du Village avec Six sans plus d'explications. Un dialogue avec ce qui pourrait être considéré comme le Numéro Six de la série originale (même veste, essayant de s'enfuir) définit un peu la situation mais sans plus. Qui est-il ? D'où vient-il ? Pourquoi est-il ici ? Ce sont des questions qui seront posées plus tard et qui constituent donc la première différence d'enjeux avec la série originale. Il faut attendre quelques minutes pour voir le générique qui contient des images de la démission de Six.<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://2.bp.blogspot.com/_qcBIqNrbFH0/SwfsZOqwpFI/AAAAAAAAAMo/5TuCAPTx4_k/s1600/Ouverture_new_gen.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 337px;" src="http://2.bp.blogspot.com/_qcBIqNrbFH0/SwfsZOqwpFI/AAAAAAAAAMo/5TuCAPTx4_k/s400/Ouverture_new_gen.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5406549795859899474" /></a><br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://4.bp.blogspot.com/_qcBIqNrbFH0/SwfsiDhGPcI/AAAAAAAAAMw/p6qVDmbA3BI/s1600/Ouverture_originale.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 370px; height: 400px;" src="http://4.bp.blogspot.com/_qcBIqNrbFH0/SwfsiDhGPcI/AAAAAAAAAMw/p6qVDmbA3BI/s400/Ouverture_originale.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5406549947485404610" /></a><br /><br />Puisqu'on parle du Village et de ses habitants, là aussi les choses sont différentes. Je passerai rapidement sur la différence visuelle des deux Villages, le charme excentrique du petit village gallois faisant place à une banlieue typiquement américaine avec un petit côté très Sud Ouest des États-Unis (limite cubain/mexicain).<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://4.bp.blogspot.com/_qcBIqNrbFH0/Swfs0svkfZI/AAAAAAAAAM4/GKq-bcN8n-0/s1600/Village.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 113px;" src="http://4.bp.blogspot.com/_qcBIqNrbFH0/Swfs0svkfZI/AAAAAAAAAM4/GKq-bcN8n-0/s400/Village.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5406550267789606290" /></a><br /><br />Mais alors que dans la version originale, le Village était un endroit restreint, renforçant l'impression d'enfermement du Numéro Six, le Village new gen est très étendu, il se divise en plusieurs quartiers, il y a un système de bus (pas uniquement les taxis que l'on trouve dans les deux versions), de nouveaux quartiers sont en construction, et le Village est entouré d'un désert, étendue sans fin par excellence (quand le Village original est coincé entre la mer et des montagnes > terrains difficilement franchissables, tels des murs). Il y a une certaine démesure bien propre aux États-Unis dans cette vision du Village et ce n'est pas dérangeant en soi si ce n'est que ce changement en implique un autre, c'est que s'il est possible que tout le monde se connaisse dans le Village original (restreint donc peu d'habitants), il est très peu probable que tout le monde se connaisse dans ce Village new gen, contraîrement à ce qu'affirme l'épicier à Six lors de son arrivée au Village. De même, il me semble me souvenir que le numéro le plus élevé dans la série originale est le 100, ici les numéros vont donc de 1 à au moins 1112. Certains pourront arguer que le Village existe depuis longtemps et que donc certains numéros ne sont plus attribués, dans ce cas, comment se fait-il que Six, arrivé en dernier, se retrouve affublé du numéro 6 et pas du numéro, mettons, 3498 ? Il est donc pour moi très clair que les numéros sont réutilisés. Dans la série originale il est même expliqué dans l'épisode « Le carillon de Big Ben » que la nouvelle voisine du Numéro Six est la « nouvelle Numéro Huit », ne laissant aucun doute sur la réatribution des numéros.<br />Et s'il est possible de ne pas connaître tout le monde, cela enlève une certaine dimension liée au manque d'intimité, à la surveillance, contenue dans la série originale. Dans ce Village new gen aux allures de grande banlieue, tout le monde ne peut pas être au courant de vos moindres faits et gestes, dans le petit Village, oui.<br />D'autre part, le fait que dans la série originale, les habitants portaient tous leur numéro bien visible sur leur veste leur donnait un petit côté bétail étiqueté qui est perdu encore une fois dans la mini-série.<br />L'utilisation des numéros aussi, n'a pour moi aucun sens dans ce Prisonnier new gen. L'utilisation de numéros dans la série originale en lieu et place de noms marquait l'absence d'individualité dans une masse sans nom et sans humanité. Or, dans cette nouvelle version, les personnages sont humanisés au maximum, sans doute dans un soucis de se conformer aux codes des dramas d'aujourd'hui, mais du coup, toute cette dimension est perdue. Le simple fait d'utiliser les numéros sans dire « numéro » (Six, Two, Elenven-Twelve, etc au lieu de Number Six, Number Two, Number Elenven Twelve) équivaut à utiliser le numéro comme un prénom, et non comme une négation de la personnalité. La série originale ne possédait pas de casting régulier à part le Numéro Six, le majordome et le chef de la surveillance, cela renforçait cette impression de pions remplaçables à tout moment par d'autres. On ne savait rien d'eux et ils étaient remplacés à chaque fois. Ici, ok, le concept est légèrement différent, il s'agit d'une mini-série et pas d'épisodes sur un format plus « stand alone » comme pouvaient l'être la majorité de ceux de la série originale. Mais donner une famille à Two le rend plus humain, lui donne des faiblesses, il a l'air moins froid et invincible que dans la série originale. Six est aussi affublé d'une famille dès le deuxième épisode, mais aussi d'amis (avec le chauffeur de taxi qui a lui aussi une famille sur laquelle on va pleurer pendant un épisode) et d'un love interest (totalement inutile, c'est vrai que moi aussi si j'étais coincée dans un endroit donc je cherchais à m'échapper, je perdrais mon temps à essayer de me trouver un love interest...). Encore une fois, tout cela est bien standard et ne fait qu'affaiblir le propos original.<br /><br />Et puis franchement, elle, là, madame 313 avec sa bouche tordue, elle m'a bien énervée avec ses airs de sainte nitouche.<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://3.bp.blogspot.com/_qcBIqNrbFH0/Swfs-uwDOxI/AAAAAAAAANA/XDIEV5YHiQs/s1600/19.JPG"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 226px;" src="http://3.bp.blogspot.com/_qcBIqNrbFH0/Swfs-uwDOxI/AAAAAAAAANA/XDIEV5YHiQs/s400/19.JPG" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5406550440127183634" /></a><br /><br />Bon à partir de là je commence à spoiler grave, vous êtes prévenus.<br /><br />Le rôdeur a aussi perdu toute son essence. Là où dans la version originale il représentait les forces de l'ordre sans forme, sans visage, sans voix, au service du Numéro Deux, il ne fait que quelques brèves apparitions dans le Prisonnier new gen, en général à la fin des épisodes, comme pour marquer la fin du rêve, plutôt que comme une véritable menace. Par contre, il a quand même meilleur aspect dans la nouvelle version, le rôdeur de 1967 a quand même très mal vieilli...<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://2.bp.blogspot.com/_qcBIqNrbFH0/SwftI8d99DI/AAAAAAAAANI/csxNX59weMo/s1600/Rodeur.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 116px;" src="http://2.bp.blogspot.com/_qcBIqNrbFH0/SwftI8d99DI/AAAAAAAAANI/csxNX59weMo/s400/Rodeur.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5406550615608128562" /></a><br /><p><center><em><span style="font-size:78%;">Bon on ne voit pas bien sur la photo mais ça a mal vieilli je vous assure.</span></em></center><br /><br />Puisqu'on les voit sur la photo du rôdeur, les tours jumelles, symbole du monde perdu de Six qu'il ne peut rejoindre et représentant sa liberté, est l'un des symboles forts de ce Prisonnier new gen (parce que bon, je sais que j'en dis beaucoup de mal mais tout n'est pas à jeter non plus, hein ? C'est juste que la comparaison avec l'original n'est pas flatteuse.). Vu que la mini-série évoque la paranoïa liée à la peur du terrorisme (là où la série originale, guerre froide oblige, traitait entre autre du communisme et des régimes totalitaires), le symbole est d'autant plus fort. Par contre il est très dommage que dans le changement, on ait perdu la critique politique que contenait la série originale. Il n'est pas question ici de critiquer. À peine Two peut-il être perçu comme un dictateur par ses actions, mais son humanité dont j'ai parlé plus haut atténue son statut et sa critique par la même occasion. Il est plutôt question ici d'un duel entre deux hommes, Six et Two, qu'entre un homme et une société/un régime politique comme dans la série originale.<br /><br />La fin de chaque série est à l'opposé de l'autre. Tout d'abord, changement de Numéro 1. Dans la série originale, le Numéro 1 est le Numéro Six, à partir de là, plusieurs interprétations sont possibles quant au fonctionnement du Village et jusqu'à son existence même (ou plutôt ses limites géographiques > les dernières images de la série originale avec la porte de l'appartement du Numéro Six à Londres qui s'ouvre toute seule signifie-t-elle que le Village (et son organisation) n'est pas limité au Village même ? On est évidemment dans la métaphore). Dans le Prisonnier new gen, tout est expliqué (plus ou moins clairement) : le Numéro 1 est la femme de Two (cela n'est pas clairement dit mais il est dit qu'elle était la première dans le Village, Two étant son mari, il est logique qu'il soit arrivé le deuxième, il porte le numéro 2, faites le calcul) et le Village est le fruit de son imagination. Le Village n'existe que si quelqu'un le rêve (avec l'aide de petites pilules colorées hallucinogènes). Il sert d'exutoire à ceux qui sont malheureux dans leur vie réelle (c'est là qu'on fait le parallèle avec les habitants du Village et les relations de Six dans la vraie vie). Outre la métaphore sur les drogues, ce postulat des gens dont l'esprit vit dans un monde créé de toutes pièces alors que leur corps « dort » dans la vraie vie n'est pas sans me rappeler une certaine trilogie des frères Wachowski. Bref. Mais surtout, alors que dans la série originale, le Numéro Six finit par s'échapper et retrouver sa liberté (l'individu gagne par rapport au groupe), dans ce nouveau Prisonnier, alors qu'il a essayé de s'en aller pendant 5 épisodes et demi, Six accepte de prendre la place de Two et de sacrifier sa liberté (ou plutôt celle de 313 qui doit reprendre la place du numéro 1 et donc renoncer à vivre sa vie > lui qui se battait contre Two et ses manières de dictateur, prend une décision arbitraire avec la vie de 313, même si c'est elle qui se propose, il ne dit pas non et comme ça fait 3 ou 4 épisodes qu'il la manipule... Et les larmes de 313 à la toute fin prouvent bien qu'elle a des regrets, alors que lui a l'air tout content de sa nouvelle situation de dictateur) pour le bonheur du groupe, des autres habitants du Village, pour qu'ils puissent tout de même vivre dans leur exhutoire au lieu de faire face à la réalité de leur vie.<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://2.bp.blogspot.com/_qcBIqNrbFH0/SwftVYVrVfI/AAAAAAAAANQ/DtI5Th9pDeA/s1600/Fin.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 113px;" src="http://2.bp.blogspot.com/_qcBIqNrbFH0/SwftVYVrVfI/AAAAAAAAANQ/DtI5Th9pDeA/s400/Fin.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5406550829247976946" /></a><br /><br />Le Prisonnier new gen n'est enfin pas ingrat car de nombreux clins d'oeil à des détails de la série d'origine sont présents (de la veste du vieillard qui s'échappe au début jusqu'à la fin où les habitants scandent « Six is the one »). Certains titres des épisodes de la série sont d'ailleurs aussi repris pour les épisodes de la minisérie (et je dois dire que j'ai eu très peur en voyant le titre « Harmony » pour le deuxième épisode, celui-ci faisant partie de mon top 3 des pires épisodes de la série originale, mais au final, pas de western, j'étais soulagée).<br /><br /><span style="font-style:italic;">Verdict ?</span> Les deux séries sont donc fondamentalement différentes, mon avis est que la série originale est plus pertinente et propose une réflexion plus poussée que la nouvelle version. Par contre le format mini-série de la nouvelle version aurait sûrement mieux convenu à la série originale qui (pour cause de diffusion sur le marché américain) a dû produire 17 épisodes au lieu des 7 prévus à l'origine et se perd dans du meublage sans intérêt pour certains épisodes (« L'impossible pardon », « Musique douce » et « La mort en marche » étant le comble du meublage, ne se passant pas au Village et pour l'un d'entre eux se passant carrément sans Patrick McGoohan, même si par une pirouette scénaristique le Numéro Six est quand même présent). D'autre part, même si visuellement, elle est absolument magnifique, la mini-série se perd dans des méandres de complications pour ne pas donner les clés tout de suite, ce qui est franchement déroutant (vous trouvez que <span style="font-style:italic;">Lost</span> est compliqué à comprendre ? Essayez <span style="font-style:italic;">The Prisoner 09</span>). Au final, sans être mauvaise, je pense que la mini-série souffre beaucoup de la comparaison, et que les différences avec la série d'origine sont assez importantes pour qu'elle eût pu s'affranchir du concept de remake (ou reboot ou whatever you want to call it) pour ne revendiquer qu'une lointaine parenté.</div>freescullyhttp://www.blogger.com/profile/10732890145481181588noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-684286381918681206.post-6882132864897066562009-11-17T10:40:00.005+01:002009-11-17T11:08:59.095+01:00Mettre de l'eau dans son bon vinQuand je fais le bilan de cette rentrée 2009, je me rends compte que finalement pas grand chose de bon n'en est sorti. Vous avez pu le lire sur ce blog, j'ai été critique sur les trois-quart des pilotes de cette rentrée et pour les séries avec lesquelles j'ai décidé de faire un petit bout de chemin, je m'interroge sur la pertinence de certaines dans leur format (je pense en particulier à <span style="font-style:italic;">V</span> et <span style="font-style:italic;">Flash Forward</span>). En effet, j'étais parmi les plus enthousiastes à la vue du pilote de <span style="font-style:italic;">Flash Forward</span>, mais il faut bien dire qu'aujourd'hui, je n'ai plus le même avis. Le problème n'est pas vraiment l'histoire en elle-même mais l'étirement de celle-ci qui finit par devenir d'un ennui mortel parce que plus rien ne s'y passe. Et si finalement le problème était le format « saison(s) de 24 épisodes » ?<br />L'avantage d'une saison de 24 épisodes (en mode diffusion américaine), c'est qu'elle dure toute l'année (année de diffusion j'entends, allant de septembre/octobre à mai avec des pauses). Le problème c'est qu'il faut faire preuve d'une productivité et d'une créativité folle pour produire 24 épisodes sur une saison sans tomber dans l'ennui (sans compter la frilosité des chaîne lorsqu'il s'agit de faire preuve d'audace ou d'ambition). Pour certains types de série, ce format fonctionne très bien. Toutes les séries fonctionnant sur un format d'épisodes « stand alone » s'accommodent très bien de 24 épisodes par saison, je pense en particulier aux séries <s>de CBS</s> policières. Les séries à vocation soapesques comme <span style="font-style:italic;">Desperate Housewives</span> ou <span style="font-style:italic;">Grey's Anatomy</span> aussi. Après tout, elles ne sont que des ersatz améliorés des soaps quotidiens : des histoires souvent abracadabrantes entre un petit groupe de personnages dans un lieu restreint.<br />Mais lorsqu'il s'agit d'une histoire particulière qui tente de raconter quelque chose et qui n'a à priori pas de vocation soapesque, le format « saison(s) de 24 épisodes » n'est selon moi pas adapté du tout.<br />Le concept est souvent prometteur, intéressant, mais la série s'enlise dans des histoires secondaires (j'ai presque envie d'ajouter soapesques) inutiles au propos et qui ne sont là que pour étirer la série parce que la chaîne a commandé plus d'épisodes. <span style="font-style:italic;">Lost</span> en est un exemple flagrant, si la série avait été une mini-série de 13 épisodes au lieu d'une série de 6 saisons de 24 épisodes (et un peu moins pour les dernières), elle aurait sûrement un plus bel aura qu'aujourd'hui et elle aurait été bien meilleure. J'y reviendrai cette semaine mais après le visionnage du pilote du <span style="font-style:italic;">Prisonnier</span> version 2009 hier, je n'aurais probablement pas été plus loin s'il avait été question d'une série de 24 épisodes à prolonger sur plusieurs saisons. La série étant une mini-série de 6 épisodes, je vais aller jusqu'au bout en me disant que la suite est peut-être plus poussée, qu'ils ont peut-être des choses à dire (même si ce n'est pas parti pour être le cas > à ce sujet, j'en reparlerai cette semaine concernant le Prisonier mais je vous renvoie à l'article de <a href="http://ladytelephagy.canalblog.com/">lady</a> sur <a href="http://ladytelephagy.canalblog.com/archives/2009/11/17/15813547.html">V</a>). Par contre, <span style="font-style:italic;">V</span> se met en pause la semaine prochaine et quand ABC va m'asséner de promos en mars 2010 pour me dire « hey, freescully, ça y est l'hiver est fini, les JO sont passés, on a plus peur de faire un bide d'audience avec nos séries inédites, regarde, on a remis <span style="font-style:italic;">V</span> à l'antenne ! », ben c'est pas sûr que j'y revienne. En tout cas, depuis l'épisode 2, ils font tout pour que je ne revienne pas. Et concernant <span style="font-style:italic;">Flash Forward</span>, j'ai de plus en plus envie de lire le livre dont la série est tirée pour savoir le pourquoi du comment du Flash Forward plutôt que de continuer à m'infliger les apitoiements des personnages de la série sur leur sort.<br />Et le problème des séries dont le concept n'est pas fait pour durer mais qui, à la demande des networks, doivent s'étirer en longueur n'est pas nouveau, j'ai pu le constater la semaine dernière avec le visionnage de l'intégrale du <span style="font-style:italic;">Prisonnier</span> (version originale de 1967 dont je reparlerai aussi cette semaine), série initialement conçue pour 7 épisodes mais qui a dû meubler 10 épisodes de plus à la demande de CBS pour une diffusion aux États-Unis. Et franchement dans le lot des 10 épisodes pour meubler, on sent vraiment le meublage massif pour certains...<br />Sans compter qu'il suffit d'un rapide tour d'horizon de la télévision américaine pour se rendre compte que les meilleures séries <s>sont diffusées sur le câble</s> sont dans des formats de 13 épisodes par saison.<br />Alors au final quel intérêt? Ne vaut-il pas mieux miser sur des mini-séries ambitieuses, qui non seulement rehausserait l'image de la chaîne qui les commande, mais en plus permettrait de doper ponctuellement les audiences dans une programmation événementielle ? (ça c'est pour faire l'avocat du diable) Et puis au niveau de la qualité, ne vaut-il mieux pas se concentrer sur l'essentiel, le développer dans une bonne mesure et dans des limites précises (si on sait combien de temps exactement on a pour développer quelque chose, on ne se perd pas dans des détails inutiles) quitte à (oh, est-ce que j'ose ?) stimuler l'imagination du spectateur en laissant des zones d'ombres que chacun est libre d'interpréter comme il souhaite ?<br />Non, allez freescully, arrête de rêver, la télé, c'est bon qu'à vendre du temps de cerveau disponible pour les pubs. Mais bon, parfois, je me dis que diluer un bon cru avec de l'eau, c'est quand même dommage, surtout quand c'est pour vendre du coca.freescullyhttp://www.blogger.com/profile/10732890145481181588noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-684286381918681206.post-49685305834121205692009-10-01T19:12:00.003+02:002009-10-01T19:18:28.529+02:00Pilote : Hank<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://3.bp.blogspot.com/_qcBIqNrbFH0/SsTjF5qRKzI/AAAAAAAAAMg/PAP_c5B8vfQ/s1600-h/Hank.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 226px;" src="http://3.bp.blogspot.com/_qcBIqNrbFH0/SsTjF5qRKzI/AAAAAAAAAMg/PAP_c5B8vfQ/s400/Hank.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5387680744758913842" /></a><br /><br /><span style="font-style:italic;">Petit rappel des faits </span>: Hank se fait renvoyer de son job de dirigeant d'entreprise et part habiter à la campagne avec sa famille.<br /><br />La saison dernière, ABC nous avait déjà infligé <a href="http://thec-view.blogspot.com/2009/04/pilote-surviving-suburbia.html"><span style="font-style:italic;">Surviving Suburbia</span></a>, mais visiblement, la comédie familiale en dehors du centre-ville, ça leur tient à coeur, et nous revoilà donc parti pour quelques épisodes (oui parce que bon, le public n'a pas toujours bon goût mais là quand même... je sens l'annulation venir vite, très vite) de <span style="font-style:italic;"><a href="http://hank.serieslive.com/">Hank</a></span>. Alors c'est simple, <span style="font-style:italic;">Hank</span>, c'est la même série que <span style="font-style:italic;">Surviving Suburbia</span> : on prend une ancienne gloire de la télé (Bob Sagett/Kelsey Grammer), on l'affuble d'une femme qui a facilement 10 ans de moins que lui (parce que bon, faudrait pas non plus qu'il se sente vieux et has-been), des enfants (plus ils sont jeunes mieux c'est), et on le colle en banlieue pour l'un, à la campagne pour l'autre. Et évidemment l'un comme l'autre s'ennuient comme des rats morts dans leur maison et avec leur famille, et ça tombe bien, nous aussi !<br />Les dialogues sont éculés, tout comme les situations, si bien que je n'ai même pas accroché un sourire, tellement tout était prévisible et surjoué. À la limite, heureusement qu'il y a les rires enregistrés, comme ça on sait à quel moment on est censé rire.<br />Ah juste une chose, c'est moi ou l'immeuble devant lequelle se déroule la première scène ressemble étrangement à celui de <span style="font-style:italic;">Samantha Who</span> ? C'est la crise, on recycle...<br /><br /><span style="font-style:italic;">Verdict ?</span> La critique est courte, je vous l'accorde mais à quoi ça sert de se déchaîner sur une série qui n'en vaut pas la peine? Non, vraiment, ce genre de comédies familiales multi-caméras, je crois qu'il faut prévenir ABC que tout a déjà tout fait dans ce domaine il y a longtemps, mieux vaut innover...freescullyhttp://www.blogger.com/profile/10732890145481181588noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-684286381918681206.post-47182338120359508652009-09-29T18:08:00.003+02:002009-09-29T18:13:14.796+02:00Pilote : Trauma<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://4.bp.blogspot.com/_qcBIqNrbFH0/SsIxBlxRxpI/AAAAAAAAAMY/ho9KLZ2MlBI/s1600-h/Trauma.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 227px;" src="http://4.bp.blogspot.com/_qcBIqNrbFH0/SsIxBlxRxpI/AAAAAAAAAMY/ho9KLZ2MlBI/s400/Trauma.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5386922007676962450" /></a><br /><br /><span style="font-style:italic;">Petit rappel des faits</span> : À San Francisco, le quotidien de la brigade de secouristes spécialisée dans les cas exceptionnels (comprendre spectaculaire avec des trucs qui explosent partout).<br /><br />Bon. Les urgentistes, c'est fait. Les chirurgiens, c'est fait. Les médecins privés pour riches, c'est fait. Les infirmière, c'est fait. Il ne nous manquait plus que les secouristes (<span style="font-style:italic;">Third Watch</span> est déjà loin, on a oublié). C'est désormais chose faite avec <span style="font-style:italic;"><a href="http://trauma.serieslive.com/">Trauma</a></span>, autre nouveauté médicale de NBC.<br />On va commencer par le point positif, comme ça c'est fait. La réalisation est très bien. Les deux scènes d'accident sont bien faites, rien à dire, ça explose, ça fait des carambolages, ça crie, ça fait boum, tout ça est très efficace.<br />Le problème, c'est que ça ne suffit pas à faire une bonne série. Et qu'à part les deux scènes d'accident, il n'y a rien à sauver dans <span style="font-style:italic;">Trauma</span> (oui je sais c'était facile, mais bon faut pas m'en vouloir, je suis malade, je me suis levée exprès pour vous faire la critique de <span style="font-style:italic;">Trauma</span>). Le scénario, enfin quel scénario en même temps, on voit juste des secouristes qui vont sauver des gens mais après... D'ailleurs c'est bien simple j'ai cru que c'était la fin de l'épisode quand les secouristes s'en vont du lieu du deuxième accident. Et c'est en vérifiant que je me suis rendue compte qu'en fait, il restait encore un (long) quart d'heure, pendant lequel on a eu droit à un semblant d'introspection des personnages. Franchement, on aurait pu s'en passer, les personnages n'étant que de grossiers stéréotypes : le mec insupportable qui se croit plus fort que tout le monde, la blonde que tout le monde veut se faire mais qui pleure toujours son ancien mec, le garçon manqué qui fait trop sa kaï-ra, et le mec qui trompe sa femme parce que « oui, tu comprends, je peux pas lui parler du boulot, c'est trop dur, avec un coup d'un soir c'est plus facile »... Oui ou sinon il y a le psy ou ses amis, hein ? Enfin bref, à la limite, ça aurait été plus intéressant si on se concentrait uniquement sur les scènes de sauvetage, en mettant le paquet sur l'action et la tension. Parce que du coup, même si on trouve que franchement, envoyer deux ambulances et un hélicoptère juste pour un mec qui s'est électrocuté, ça fait beaucoup (ou alors la ville de San Francisco a subitement trouver des fonds pour pouvoir envoyer l'armée quand votre chat se fait la malle), on oublie ces détails quand vient l'accident. Par contre, la fin de l'épisode soporifique sur les personnages stéréotypés... Oui ils ont vécu un « trauma » au début de l'épisode, mais le problème c'est qu'ils ne sont pas assez appréciables pour qu'on les plaigne et du coup, ça ne prend pas.<br /><br /><span style="font-style:italic;">Verdict ?</span> Puisqu'on est dans les mauvais jeux de mots, un critique de télé américain disait ce matin à propos de la série <span style="font-style:italic;">« spare the trauma »</span> et je vous invite à faire de même, rien de neuf ni d'intéressant à voir chez les secouristes de San Francisco.<br /><br />Par contre, si vous voulez, on peut jouer à un petit jeu pendant que vous ne regarderez pas <span style="font-style:italic;">Trauma</span>. Quelle sera la prochaine branche du corps médical à faire l'objet d'une série ? Je propose les dentistes, tiens, ça n'a pas été fait à ce que je sache... Bon alors, les networks, qui en veut de ma série sur les dentistes ? :Pfreescullyhttp://www.blogger.com/profile/10732890145481181588noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-684286381918681206.post-90379528990180056902009-09-25T17:59:00.004+02:002009-09-25T18:13:30.483+02:00Pilote : Flash Forward<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://3.bp.blogspot.com/_qcBIqNrbFH0/SrzpFtii7JI/AAAAAAAAAMI/vi_tT9qPccs/s1600-h/Flash+Forward.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 227px;" src="http://3.bp.blogspot.com/_qcBIqNrbFH0/SrzpFtii7JI/AAAAAAAAAMI/vi_tT9qPccs/s400/Flash+Forward.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5385435538761378962" /></a><br /><br /><span style="font-style:italic;">Petit rappel des faits</span> : Pendant 2 minutes et 17 secondes, le monde entier semble avoir été victime d'un black-out total. Mais pendant cette période d'inconscience, chaque être humain aurait en fait vu son avenir dans 6 mois. Quelles conséquences et surtout quelles causes à ce flash-forward ?<br /><br /><span style="font-style:italic;"><a href="http://flash-forward.serieslive.com/">Flash Forward</a> </span>était sans aucun doute la nouveauté que j'attendais le plus en cette rentrée (comme beaucoup, j'imagine) et c'est donc un peu anxieuse que j'ai lancé le pilote, toujours peur d'être déçue dans ces cas-là.<br />En fait, pour tout vous dire je n'ai pas vu passer les 43 minutes du pilote. Il faut dire qu'on est tout de suite mis dans le bain, on commence au milieu du gigantesque accident qu'on a tous aperçu dans les trailers, au moment du réveil après le black-out. Pour ensuite reveir en arrière pour une présentation plus classique des personnages. La série emprunte énormément au cinéma et aux films catastrophe, et il faut bien reconnaître que la poursuite en voiture, puis le chaos au moment du réveil, sont plutôt impressionants. À remarquer : voir un engin volant se crasher dans une tour à la télévision américaine, ça n'est pas anodin et c'est plutôt osé sur un network (même si le petit hélicoptère en soi n'est pas très impressionnant et que la tour ne s'effondre pas, tout est dans le symbole).<br />Ensuite l'enquête se met en place, les agents du FBI (on est pour l'instant beaucoup centré sur eux, les personnages secondaires permettront sans doute par la suite d'amener d'autres intrigues parallèles) découvrent rapidement qu'il ne s'agissait pas d'une simple perte de conscience et que chacun a vu quelque chose. Il est ensuite vite établi que ce quelque chose est l'avenir et la question qui en découle et qui servira de cliffhanger à ce pilote est <span style="font-style:italic;">qui est derrière tout ça</span> ? On se dirige là évidemment vers une théorie du complot, mais pour ceux qui comme moi adorent ce genre d'intrigues, c'est très prenant.<br />On peut reprocher à l'histoire de ne pas avoir une dimension plus internationale (je ne sais pas à quel point la série est fidèle au livre dont elle s'inspire, ne l'ayant pas lu je n'en parlerai pas), la population mondiale semble avoir été victime de ce flash-forward et l'enquête est menée par le FBI qui n'a aucune vocation internationale (ça, c'est plutôt le rôle de la CIA), et à part une apparition éclair d'Alex Kingston pour dire qu'en Angleterre aussi, ils avaient été victime de ce black-out (et une tour Eiffel sur la chaîne info que regardent les personnages), il n'est aucunement fait mention de ressources mondiales sur cet événement. Mais bon, passons, après tout c'est une série américaine, destinée à un public américain et ce n'est pas fait pour être réaliste non plus.<br />Au final, si certains personnages semblent plutôt contents de ce qu'ils ont vu dans leur avenir, la plupart de ceux qu'on a vus jusqu'à présent et le héros en particulier sont plutôt troublés et vont chercher à éviter ce qu'ils ont vus en esayant de changer l'avenir. C'est la troisième question qui ressort de ce pilote : les visions des personnages (en partant du fait qu'il s'agisse effectivement de leur avenir) sont-elles inévitables ou peuvent-ils changer leur destin ? Les éléments disséminés dans ce pilote tendent à dire que non, en tout cas pas pour l'instant.<br /><br />Pour terminer, une petite chose qui m'a fait beaucoup rire, c'est le pragmatisme de ABC, qui, au cas où on aurait oublié que la saison 6 de <span style="font-style:italic;">Desperate Housewives</span> commence dimanche soir sur la chaîne, ils ont glissé ça au détours d'une scène :<br /><p><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://2.bp.blogspot.com/_qcBIqNrbFH0/SrzpLU7eEHI/AAAAAAAAAMQ/bgyJCgy9BWU/s1600-h/Flash+Forward01.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 226px;" src="http://2.bp.blogspot.com/_qcBIqNrbFH0/SrzpLU7eEHI/AAAAAAAAAMQ/bgyJCgy9BWU/s400/Flash+Forward01.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5385435635234246770" /></a><center><span style="font-style:italic;"><span style="font-size:78%;">Comme si le logo en bas à droite ne suffisait pas...</span></span></center><align><br /><br /><p></p><align><span style="font-style:italic;">Verdict ?</span> Quand on crie <span style="font-style:italic;">« nooooooooooon, la suiiiiiiiiiiiiiiiiiiiite »</span> à la fin d'un pilote, je crois que c'est bon signe, non ? En toute objectivité, je pense que si vous êtes allergiques aux films catastrophe grand public, vous pouvez passer votre chemin. Maintenant, si vous aimez les divertissements popcorn avec un soupçon de mystère, jetez un œil à <span style="font-style:italic;">Flash Forward</span>, le pilote m'a convaincue, je serai là la semaine prochaine.</align>freescullyhttp://www.blogger.com/profile/10732890145481181588noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-684286381918681206.post-51262343804721960362009-09-24T17:40:00.003+02:002009-09-24T17:47:17.724+02:00Pilote : Mercy<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://2.bp.blogspot.com/_qcBIqNrbFH0/SruTAOcw3uI/AAAAAAAAAMA/56RhrwIrHf4/s1600-h/Mercy.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 223px;" src="http://2.bp.blogspot.com/_qcBIqNrbFH0/SruTAOcw3uI/AAAAAAAAAMA/56RhrwIrHf4/s400/Mercy.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5385059411539582690" /></a><br /><br /><span style="font-style:italic;">Petit rappel des faits</span> : Veronica revient d'Irak et reprend son ancien job d'infirmière à l'hôpital Mercy.<br /><br />On l'a dit et répété, avec la fin d'<span style="font-style:italic;">Urgences</span> la saison dernière, l'année 2009-2010 sera médicale. Et il semble aussi que les nouveaux héros de l'hôpital ne soient plus les médecins, mais bien les infirmières.<br />Et je tiens aussi à remarquer le cruel manque d'imagination des scénaristes cette année, car oui, <span style="font-style:italic;"><a href="http://mercy.serieslive.com/">Mercy</a></span> est encore un mélange d'idées déjà vues ailleurs...<br />L'expérience a pourtant bien commencé. On voit Veronica qui prend son café dans sa cuisine, la radio qui parle de soldats blessés en Irak, elle s'approche tranquillement de la fenêtre et boum (c'est le cas de le dire), première surprise. On voit ensuite Veronica au café cette -fois-ci (comme toute personne travaillant dans un hôpital, elle se doit de consommer au minimum 4 litres et demi de café par jour, elle fait donc plusieurs pauses café sur le chemin du boulot...) et là deuxième surprise (vous avez remarquez comme je spoile pas trop, hein ?), suivie d'un peu d'action sur place puis aux urgences, jusque là tout va bien, on rentre tout de suite dans le vif du sujet : Veronica est une infirmière rebelle, elle se croit encore en Irak, elle prend trop d'initiatives, ce qui déplaît aux médecins. Et puis on arrive à la scène de présentation de ses collègue de la mafia des infirmières : la superbe Sonia qui affiche son assurance dans les couloirs de l'hôpital (et qui est la BFF de Veronica), un clone de Momo, l'infirmier gay de <span style="font-style:italic;">Nurse Jackie</span>, et (autre transfuge de personnage de <span style="font-style:italic;">Nurse Jackie</span>) la nouvelle infirmière Chloe, qui ressemble étrangement au personnage de Zoey dans <span style="font-style:italic;">Nurse Jackie</span> (et en l'écrivant je me rend même compte que les noms sont carrément les mêmes ou presque). Donc après les moqueries d'usage sur Chloe et son innocence, on remarque quand même au passage la ressemblance avec le discours d'<span style="font-style:italic;">HawthoRNe</span> : les infirmières dirigent secrètement l'hôpital, les médecins sont des cons incompétents et les <span style="font-style:italic;">super nurses</span> sont un peu comme des super héros (d'ailleurs Veronica est allée faire la guerre en Irak et elle est revenue sans aucune égratignure ou ongle cassé, c'est pour dire). C'est à partir de là qu'entre en scène la touche d'humour, d'abord avec l'ex-mais-en-fait-non de Veronica, mais aussi la famille de cette dernière (les parents complètement alcooliques et le frère, dont la seule scène était plutôt efficace).<br />Jusque là tout va plutôt bien, j'envisage même de suivre la série à long terme, je me dis que c'est finalement assez efficace, même si ça rappelle d'autres choses, bon on peut corriger la trajectoire, d'ailleurs Chloe est déjà un peu moins comme Zoey, Veronica semble avoir des failles, elle n'est donc pas aussi invincible que <span style="font-style:italic;">super nurse</span> Hawthorne.<br />Et là d'un seul coup, je ne sais pas ce qui s'est passé, le docteur Mamour/McDreamy a débarqué et c'est devenu <span style="font-style:italic;">Grey's Anatomy</span>. Et le problème c'est que c'est resté une version NBC de <span style="font-style:italic;">Grey's Anatomy</span> jusqu'à la fin. À partir du moment où James Tupper débarque (fringué comme un sac, gras du bide et mal rasé, vraiment top sexy en plus), c'est du <span style="font-style:italic;">Grey's Anatomy</span> dans sa plus grande splendeur. Des intrigues amoureuses en veux-tu, en voilà, du pathos avec les patients pour faire pleurer dans les chaumières, le tout saupoudré d'une touche comique version gros sabots.<br />Et c'est comme ça tout du long. Et Veronica, prise au piège dans son triangle amoureux, devient aussi désespérante qu'une Meredith Grey en pleine crise existentielle. Évidemment que si on est nouveau dans le monde merveilleux de la télévision, ça se laisse regarder, mais bon, si je veux regarder <span style="font-style:italic;">Grey's Anatomy</span>, je regarde <span style="font-style:italic;">Grey's Anatomy</span>, pas une pâle copie qui ne s'assume pas. Et ça m'énerve d'autant plus qu'en lançant le pilote, je me disais que je n'allais pas aimer parce que bon, je suis encore en période de deuil d'<span style="font-style:italic;">Urgences</span> et qu'il faudrait vraiment que ce soit exceptionnel pour que je m'y attache ne serais-ce qu'un peu, et puis pendant les quinze premières minutes j'y ai cru. Même si ça avait des ressemblances et des défauts, c'est un pilote, ce n'est pas parfait mais il y avait du potentiel. Et tout gâcher comme ça, par un changement de cap vers le monde merveilleux et sirupeux du Seattle Grace en détruisant tout espoir d'amélioration, c'est méchant. <span style="font-style:italic;">Shame on you, NBC !</span><br /><br /><span style="font-style:italic;">Verdict ?</span> Qu'on s'inspire d'une série pour en créer une autre passe encore, mais qu'on copie grossièrement non pas une mais quatre séries, c'est du foutage de gueule. <span style="font-style:italic;">Mercy</span> cherche juste à surfer sur la vague des séries médicales qui cherchent à remplacer <span style="font-style:italic;">Urgences</span>, en piochant les tendances là où ça marche. Je suis désolée, mais ce genre d'imposture, ça ne marche pas avec moi.freescullyhttp://www.blogger.com/profile/10732890145481181588noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-684286381918681206.post-33633926373668777482009-09-24T12:00:00.004+02:002009-09-24T12:04:55.639+02:00Pilote : Eastwick<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://2.bp.blogspot.com/_qcBIqNrbFH0/SrtDQlMqBaI/AAAAAAAAAL4/0KnLuBMYeMs/s1600-h/Eastwick.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 224px;" src="http://2.bp.blogspot.com/_qcBIqNrbFH0/SrtDQlMqBaI/AAAAAAAAAL4/0KnLuBMYeMs/s400/Eastwick.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5384971731593725346" /></a><br /><br /><span style="font-style:italic;">Petit rappel des faits</span> : Dans la petite ville d'Eastwick, trois femmes développent mystérieusement des pouvoirs après l'arrivée en ville d'un homme riche et non moins mystérieux.<br /><br />Bon, ça y est, je crois que j'ai trouvé mon guilty pleasure de l'année (enfin si ça dure une année entière...). Il semble que cette année, ABC ait décider pour toutes ses nouvelles séries de faire du neuf avec du vieux. Donc aujourd'hui c'est <span style="font-style:italic;"><a href="http://eastwick.serieslive.com/">Eastwick</a></span>, à mi-chemin entre <span style="font-style:italic;">Charmed</span> et <span style="font-style:italic;">Desperate Housewives</span>.<br />Rien de bien original donc, dans une petite ville, trois femmes qui se détestent cordialement vont devenir les meilleures amies du monde parce qu'elles semblent développer des pouvoirs magiques : l'une semble pouvoir contrôler Dame Nature, la deuxième peut manipuler les pensées des gens autour d'elle (c'est la version féminine de Matt Parkmann d'<span style="font-style:italic;">Heroes</span>, quoi) et la troisième fait des rêves prémonitoires (j'ai toujours détesté ce genre de pouvoir passif, c'est tellement frustrant...). Avec ça arrive un mystérieux et riche homme d'affaires (qui a décidé de faire du Mr Big, j'ai constamment pensé à Chris Noth pendant tout le pilote) qui vient bouleverser la vie de ces dames (ah on peut peut-être aussi rajouter un petit côté <span style="font-style:italic;">Charlie's Angels</span> pour la suite ?).<br />Le tout emballé dans un beau paquet rose bonbon made in ABC, les mêmes musiques ou presque que <span style="font-style:italic;">Desperate Housewives</span> (ou que les Sims 3, rien à voir mais comme c'est le même compositeur qui a fait la musique des deux, peut-être est-ce pour ça que j'ai constamment envie de créer un sim Bree Van De Kamp...), un petit côté soap girly et voilà !<br />Le cast est plaisant, Rebecca Romjin et Lindsay Price sont égales à elles-même, de ce côté là non plus, rien de bien original.<br />Et pourtant, allez savoir pourquoi, malgré tout ce manque de personnalité et d'originalité, j'ai bien aimé ce pilote. C'est léger, pas prise de tête, pas chiant, bref, parfait pour un guilty pleasure.<br /><br /><span style="font-style:italic;">Verdict ?</span> Je doute qu'<span style="font-style:italic;">Eastwick</span> survive à la mi-saison, mais tant que ça dure, ça reste un divertissement sympa, sans être autre chose que ça, pas révolutionnaire, pas ennuyeux pour autant, juste ce qu'il faut pour passer un bon moment après une mauvaise journée. Inutile de dire que si vous êtes allergiques à tous les tags liés à cet article, passez votre chemin, vous risquez d'avoir envie de vomir.freescullyhttp://www.blogger.com/profile/10732890145481181588noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-684286381918681206.post-13963255606837552522009-09-24T10:23:00.004+02:002009-09-24T10:29:22.283+02:00Pilote : Cougar Town<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://3.bp.blogspot.com/_qcBIqNrbFH0/SrssqfQk6hI/AAAAAAAAALw/DQzbuy9zmug/s1600-h/Cougar+Town.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 225px;" src="http://3.bp.blogspot.com/_qcBIqNrbFH0/SrssqfQk6hI/AAAAAAAAALw/DQzbuy9zmug/s400/Cougar+Town.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5384946887908715026" /></a><br /><br /><span style="font-style:italic;">Petit rappel des faits</span> : Jules a la quarantaine et est divorcée depuis 5 mois. Avec l'aide de son amie Laurie, elle ne veux pas se laisser abattre et décide de se trouver un nouveau (jeune) mec.<br /><br /><span style="font-style:italic;"><a href="http://cougar-town.serieslive.com/">Cougar Town</a></span> marque le retour de Courteney Cox dans une comédie de network. Malheureusement, même si j'aime beaucoup Courteney Cox, je n'ai pas franchement été convaincue par cette nouveauté.<br />C'est parfois drôle mais pas hilarant non plus, jouer sur les peurs des femmes de quarante ans qui ont peur de vieillir, ça peut donner un vivier de situations qui prêtent à sourire, sauf que finalement, quand je regarde Courteney Cox s'agiter dans tous les sens en criant sur tous les toits que <span style="font-style:italic;">« oui, je suis encore sexy, regardez-moi, je peux encore plaire à mon âge »</span>, bon déjà c'est pas crédible parce que évidement que Courteney Cox est encore sexy à son âge, il aurait fallu en prendre une moche pour que ça marche ce genre de discours, et ensuite je ne ris plus, je trouve même ça plutôt triste, un peu comme son fils qui, lorsque sa mère lui demande après s'est mise en sous vêtements devant un garçon du lycée <span style="font-style:italic;">« Why don't you laugh at my jokes? »</span> lui répond <span style="font-style:italic;">« Because it makes me sad »</span>. En fait j'ai eu constamment l'impression que ce pilote, qui vise un public plutôt féminin, a été écrit par des hommes ayant un goût certain pour les MILF. Je suis désolée mais quitte à passer pour une ringarde, je ne pense pas qu'une femme doive se comporter comme un homme pour en être l'égal. Et finalement, c'est exactement ce que fait le personnage de Jules pendant tout ce pilote. Bon alors ok, c'est une comédie, on est là pour rire, tout ça n'est pas sérieux. Oui mais bon, on a quand même droit à deux fois (en 23 minutes) à une espèce de plaidoyer pour la <span style="font-style:italic;">Cougar mom</span>, genre Courteney Cox limite au bord des larmes en train d'expliquer (ou plutôt de hurler) que non, une femme de 40 ans n'est pas bonne à jeter à la poubelle et que blablabla. Donc, comédie légère ou plaidoyer sous forme comique (parce que ça aide souvent à faire passer la pilule, sans mauvais jeu de mots) ? Dans un cas comme dans l'autre, l'humour est plutôt gras et si ça sied plutôt bien à des jeunes adulescents pas encore sortis des jupes de leur <span style="font-style:italic;">Cougar mom</span> (ou <span style="font-style:italic;">Cougar dad</span> après tout pourquoi pas ?), en revanche ça manque sérieusement de classe chez des gens supposés être « adultes et responsables ». Et très franchement, mais peut-être est-ce une question de génération, faudrait demander à des quadras, je me sens plus à la place du fils qui doit avoir envie de changer de pays tellement ses parents sont fout-la-honte. Parce que Jules a aussi un ex-mari qui a l'air d'avoir à peu près 15 ans d'âge mental, avoir un parent fout-la-honte c'est déjà pas de bol mais alors deux...<br />À part ça, les rôles secondaires sont finalement les plus drôles, Busy Philipps et Josh Hopkins en tête, dans des rôles qui leur vont bien, respectivement la copine un peu fofolle et la tête à claque.<br /><br /><span style="font-style:italic;">Verdict ?</span> Je n'ai pas franchement accroché à <span style="font-style:italic;">Cougar Town</span>. Sans m'être particulièrement ennuyée pendant le pilote, j'ai un peu de mal avec le style de la série.freescullyhttp://www.blogger.com/profile/10732890145481181588noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-684286381918681206.post-38564504231801251362009-09-23T12:00:00.003+02:002009-09-23T12:17:50.256+02:00Pilote : NCIS LA<p>Non, pardon, mais là vraiment c'est au-dessus de mes forces, je ne ferai pas de critique du pilote de NCIS LA. Je ne peux pas regarder NCIS plus de 5 minutes sans avoir une urgente envie de me cogner la tête contre les murs, alors je n'ai aucune envie de perdre une heure de ma vie que je ne récupèrerai jamais devant son spin-off. Je veux bien faire preuve d'ouverture d'esprit, mais parfois, il faut l'admettre, ce n'est juste pas possible. Je pense avoir déjà fait preuve d'assez de masochisme en regardant tous les pilotes de la rentrée de la CW, je suis sûre que vous comprendrez que mon médecin m'interdise de continuer dans cette voie...</p>freescullyhttp://www.blogger.com/profile/10732890145481181588noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-684286381918681206.post-29672818826156491122009-09-23T11:53:00.003+02:002009-09-23T11:58:38.510+02:00Pilote : The Good Wife<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://4.bp.blogspot.com/_qcBIqNrbFH0/SrnwO0XRS_I/AAAAAAAAALo/HQVNSdeQsq0/s1600-h/The+Good+Wife.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 225px;" src="http://4.bp.blogspot.com/_qcBIqNrbFH0/SrnwO0XRS_I/AAAAAAAAALo/HQVNSdeQsq0/s400/The+Good+Wife.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5384598966863219698" /></a><br /><br /><span style="font-style:italic;">Petit rappel des faits</span> : Lorsque son procureur de mari est envoyé en prison suite à un scandale financier et sexuel, Alicia Florrick doit reprendre son métier d'avocate qu'elle n'a pas exercé depuis 13 ans. Elle va devoir s'imposer pour obtenir un poste d'associé dans un cabinet d'avocats de la défense.<br /><br />Décidément, après <span style="font-style:italic;">Canterbury's Law</span>, Juliana Margulies devient une habituée des rôles d'avocates.<br />Mais comme les producteurs le répètent dans toutes leurs interview, non, non, ce n'est pas une série judiciaire. Ah bon ? C'est quoi alors ? C'est une série sur Alicia et la façon dont elle va gérer sa vie après le scandale qui a éclaboussé son mari. Ah ok. Mais quand même, le procès dont il est question dans le pilote occupe les trois quarts de l'épisode, non ? Oui, oui, mais ce n'est pas une série judiciaire. Ah ok.<br />Bon, ce malentendu étant éclairci (sic), qu'est-ce qu'on peut dire de <span style="font-style:italic;"><a href="http://the-good-wife.serieslive.com/">The Good Wife</a></span> ? D'abord que la série bénéficie d'un très bon cast, à commencer par Juliana Margulies maiss aussi Christine Baranski (toujours aussi drôle), Josh Charles et <s>Mr Big</s> Chris Noth (qui, lors de la première scène, se prend la baffe que tous les fans de Carrie Bradshaw ont toujours eu envie de lui donner). Le pilote s'ouvre sur la conférence de presse annonçant la démission de Peter Florrick et annonçant donc le début des retombées du scandale pour sa femme Alicia. On s'envole ensuite six mois plus tard, lui est en prison et elle essaie de refaire sa vie, en commençant par un nouveau job. Ou plutôt par la reprise de son ancien métier d'avocate. Ce qui est bien mis en scène ici est le début de transformation du personnage d'Alicia, qui réapprend son métier et doit réacquérir une assurance perdue. On la voit qui reprend progressivement confiance, elle qui a l'air de s'excuser d'être là à chaque instant au début, finit par se reprendre et apprendre à s'imposer. Le changement est peut-être un peu trop radical si les producteurs voulaient vraiment faire durer la série parce qu'à ce rythme là, ils ont beau nous dire le contraire, mais Alicia va vite être remise du coup de massue qu'elle a reçu avec ce scandale et va devenir la meilleure avocate de l'Illinois et tout ce qu'il restera, ce sera les intrigues judiciaires. Mais ok, ok, ça n'est pas une série judiciaire...<br />Alicia apprend donc que sa place au cabinets d'avocats est temporaire et qu'il n'y a qu'un seul poste à pourvoir pour deux avocats qui vont devoir faire leurs preuves pendant les six prochains mois (on peut donc s'attendre à ce qu'elle devienne associée à la fin de la saison et que la série devienne entièrement une série judiciaire à partir de sa deuxième saison s'il y en a une... Quoi ce n'est pas une série judiciaire ?). Et pour sa première affaire, elle va devoir défendre une femme accusée d'avoir maquiller le meurtre de son ex-mari en braquage de voiture qui a mal tourné. Bon, évidemment Alicia (qui était un peu envoyée au casse-pipe sur cette affaire) réussit à faire innocenter la jeune femme et gagne un peu de respect de la part de ses supérieurs par la même occasion.<br />Côté vie privée, peu de scènes avec les enfants, et tant mieux parce qu'ils n'ont pas l'air très intéressants, et sa mère (ou sa belle-mère en fait j'ai pas très bien saisi), qui peut se révéler un personnage plus drôle, vu qu'Alicia et les enfants ont l'air d'avoir un peu de mal à la supporter.<br />Côté réalisation, c'est impeccable, en même temps, il faut dire qu'avec les frères Scott (non pas ceux-là, je parle de Tony et Ridley) aux manettes, un certain savoir faire est assuré.<br /><br /><span style="font-style:italic;">Verdict ?</span> Ce pilote est plutôt bien réussi et Julianna Margulies est parfaite (la première scène : elle ne dit rien et pourtant, tout est dit). Il laisse présager de bonnes choses pour la suite, encore faudrait-il qu'il s'assume en tant que série judiciaire (ou alors qu'on voit moins Alicia au tribunal) et ce sera probablement l'une des bonnes surprises de la rentrée.freescullyhttp://www.blogger.com/profile/10732890145481181588noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-684286381918681206.post-11256382589072177362009-09-23T10:11:00.004+02:002009-09-23T10:18:37.616+02:00Pilote : The Forgotten<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://2.bp.blogspot.com/_qcBIqNrbFH0/SrnYXiqowYI/AAAAAAAAALg/4j7roiPClFc/s1600-h/The+forgotten.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 229px;" src="http://2.bp.blogspot.com/_qcBIqNrbFH0/SrnYXiqowYI/AAAAAAAAALg/4j7roiPClFc/s400/The+forgotten.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5384572728452366722" /></a><br /><br /><span style="font-style:italic;">Petit rappel des faits</span> : L'Identity Network est un groupe de civils bénévoles qui aident la police à retrouver l'identité de victimes non identifiées.<br /><br />Quand <span style="font-style:italic;">Cold Case</span> rencontre <span style="font-style:italic;">Without a Trace</span>, ça donne <span style="font-style:italic;"><a href="http://the-forgotten.serieslive.com/">The Forgotten</a></span>. Le nouveau copshow d'ABC produit par Bruckheimer et Littman, qui officient d'habitude sur CBS, est comme n'importe quelle série du très prolifique Jerry B., une série efficace, emballée dans une mécanique bien huilée, des gimmicks scénaristiques qu'on connaît par cœur, enfin bref, c'est un peu ce que je disais hier à propos d'<a href="http://thec-view.blogspot.com/2009/09/pilote-accidentally-on-purpose.html"><span style="font-style:italic;">Accidentally on Purpose</span></a>, on est en terrain connu. Donc on reprend ce qui marche et on recommance : un meurtre, une équipe de choc, des sentiments, une musique pas assoudissante bien placée, le tout emballé dans une réalisation efficace. Le fait que les personnages soient des civils se veut sûrement être un élément de rapprochement pour le public, genre ce sont des gens comme vous et moi, sauf qu'ils finissent quand même par faire le boulot de la police (ça a d'ailleurs l'air si facile, on se demande bien pourquoi la police ne l'a pas fait elle-même). La seule « originalité » est l'introduction <s>d'une Mary-Alice</s> d'un narrateur qui est la victime elle-même, comme si elle suivait l'enquête de l'Identity Network. J'ai vraiment un peu de mal avec le procédé. L'esprit d'une personne morte qui exprime à voix haute des émotions telles que <span style="font-style:italic;">« ma famille me manque »</span>, ça induit une notion de fantastique qui n'a, à mon avis, rien à faire dans ce type de copshow. La simple vision du « fantôme » de la victime à la fin de chaque épisode de <span style="font-style:italic;">Cold Case</span> suffit amplement à produire un effet émotionnel similaire, on retrouve d'ailleurs aussi à plusieurs reprises ce genre de vision dans <span style="font-style:italic;">The Forgotten</span>, mais je trouve que la voix du mort c'est un peu <span style="font-style:italic;">too much</span>, en particulier lorsqu'il s'agit de lui faire exprimer des émotions post-mortem. Lorsque la victime a un simple rôle de narrateur, c'est acceptable.<br />L'autre chose que je n'ai pas compris de la part d'ABC c'est pourquoi diable avoir remplacé Rupert Penry-Jones (soupir fleur bleue) par... Christian Slater ? Non mais Christian Slater, il était vaguement sexy il y a 20 ans mais maintenant c'est juste un acteur has-been alors que Rupert... ah Rupert... Bon bref.<br /><br /><span style="font-style:italic;">Verdict ?</span> Pour résumer, vous aimez <span style="font-style:italic;">Cold Case</span> et <span style="font-style:italic;">Without a Trace</span> (<span style="font-style:italic;">FBI portés disparus</span>) alors vous aimerez sûrement <span style="font-style:italic;">The Forgotten</span>. Ca se laisse très bien regarder, c'est calibré comme du Bruckheimer pour ne pas s'ennuyer. Je regarderai probablement la série lors de sa diffusion française puisque je verse toujours ma petite larme devant chaque épisode de <span style="font-style:italic;">Cold Case</span>. Mais disons que question originalité, on repassera.freescullyhttp://www.blogger.com/profile/10732890145481181588noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-684286381918681206.post-40193847567924722032009-09-22T10:19:00.003+02:002009-09-22T10:24:12.172+02:00Pilote : Accidentally on Purpose<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://4.bp.blogspot.com/_qcBIqNrbFH0/SriIniADuwI/AAAAAAAAALY/68371W1D_Mo/s1600-h/Accidentally+on+Purpose.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 228px;" src="http://4.bp.blogspot.com/_qcBIqNrbFH0/SriIniADuwI/AAAAAAAAALY/68371W1D_Mo/s400/Accidentally+on+Purpose.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5384203567244753666" /></a><br /><br /><span style="font-style:italic;">Petit rappel des faits</span> : Billie (ah, chère Claudia Lonow, on ne se refait pas...) est brouillée avec son petit ami depuis un mois. Lors d'une soirée un peu arrosée, elle rencontre Zack avec qui elle pense avoir une aventure d'un soir. Après plusieurs aventures d'un soir avec Zack, elle se retrouve enceinte.<br /><br />Ah, les comédies de CBS... Quand on en a vue une, c'est simple, on les a toutes vues ! C'est un peu comme les séries de Bruckheimer, on est en terrain connu, avec un habillage qu'on connaît par cœur, un schéma scénaristique bien encadré, des dialogues efficaces, comme une douce musique connue à nos oreilles, accompagnés ici de rires enregistrés qui tombent pile quand on les attend, un jeu d'acteur cabotin et familier.<br />Le postulat de départ ressemble étrangement au film <span style="font-style:italic;">Knocked Up</span> (En cloque, mode d'emploi) avec Kathrine « Izzie » Heigl, la trentenaire qui couche avec un petit jeune et tombe enceinte, comme d'habitude la seule solution envisagée est de garder le bébé et le père, encore un peu enfant lui-même, vient habiter avec elle pour l'aider et s'occuper du gosse (la question de savoir s'ils veulent être en couple ou pas n'étant pas une priorité). Évidemment, la situation pousse aux situations comiques, ça fonctionne ici plutôt bien (comme dans le film d'ailleurs). Cependant, je ne suis pas forcément sûre que les blagues sur leur différence d'âge et la peur de l'engagement puissent durer éternellement. J'imagine qu'ensuite viendront les blagues sur les joies (sic) de la maternité, qu'on connaît aussi déjà par cœur.<br />Les acteurs cabotinent mais ça reste dans l'esprit sitcom CBS donc ça passe. Les meilleures répliques du pilotes sont tout de même pour Ashley Jensen (qui a quitté le navire <span style="font-style:italic;">Ugly Betty</span> quand elle a vu arriver l'iceberg) et son irrésistible accent écossais.<br /><br /><span style="font-style:italic;">Verdict ?</span> Finalement, je n'ai aucun problème avec <span style="font-style:italic;"><a href="http://accidentally-on-purpose.serieslive.com/">Accidentally on Purpose</a></span>, le pilote est efficace et m'a fait rire, mais je vais juste redire ce que j'avais dit l'année dernière pour <span style="font-style:italic;"><a href="http://thec-view.blogspot.com/2008/11/les-joies-du-divorce.html">Gary Unmarried</a></span>, est-ce que j'ai vraiment envie de revenir chaque semaine pour voir les aventures de Billie et de son baby daddy/toy boy ? Pas si sûr. Par contre, il n'est pas impossible que si je tombe dessus un dimanche après-midi pluvieux, je reste devant ma télé le temps d'un épisode.freescullyhttp://www.blogger.com/profile/10732890145481181588noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-684286381918681206.post-74965834799997813102009-09-22T09:03:00.004+02:002009-09-22T09:07:50.286+02:00Pilote : Archer<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://4.bp.blogspot.com/_qcBIqNrbFH0/Srh26ICdI5I/AAAAAAAAALQ/oo959bizdqw/s1600-h/Archer.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 225px;" src="http://4.bp.blogspot.com/_qcBIqNrbFH0/Srh26ICdI5I/AAAAAAAAALQ/oo959bizdqw/s400/Archer.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5384184095483700114" /></a><br /><br /><span style="font-style:italic;">Petit rappel des faits</span> : Sterling Archer est un agent secret au service de l'ISIS, agence de renseignements dirigée par sa mère. Lorsque la rumeur d'une taupe à l'agence se propage, Archer se met en tête de trouver le coupable.<br /><br /><span style="font-style:italic;"><a href="http://archer.serieslive.com/">Archer</a></span> est la nouvelle comédie d'animation de FX, qui a décidé de diffuser le pilote quatre mois avant la diffusion de la suite de la série, l'effet <span style="font-style:italic;">Glee</span> sans doute. Je ne suis pas forcément hyper fan des séries d'animations américaines (à l'exception des <span style="font-style:italic;">Simpsons</span> et de <span style="font-style:italic;">South Park</span>) et <span style="font-style:italic;">Archer</span> ne déroge pas à ma règle.<br />En ce qui concerne l'esthétisme, il faut un peu de temps pour s'adapter aux dessins, à mi-chemin entre la BD pour les personnages et un style plus photographique pour les décors. En fait, on imagine très bien la série sous la forme d'une bande dessinée, l'animation (minimaliste) n'apportant pas vraiment grand chose ici.<br />Ensuite sur le fond, <span style="font-style:italic;">Archer</span> est une énième parodie de James Bond. Le problème c'est que du coup, ça manque cruellement d'originalité, vu qu'on parodie James Bond depuis les années 1960. Alors oui, Archer est un coureur de jupons invétéré qui n'a visiblement pas réglé son problème d'œdipe, il est arrogant et stupide, et les personnages qui l'entourent ne le supportent plus. Les vannes s'enchaînent à la vitesse d'un TGV lancé à toute allure, ça donne lieu à quelques jeux de mots graveleux (<span style="font-style:italic;">« just the tip »</span>), mais ça ne prend pas. Enfin ça ne prend plus après le générique. Les deux premières minutes avant le générique sont plutôt drôles, mais en fait, je suis vite arrivée à saturation. J'ai besoin de pouvoir profiter au moins 5 secondes d'un jeu de mots ou d'une situation loufoque avant de passer à la suivante. Et peut-être que finalement, <span style="font-style:italic;">Archer</span> manque de temps de pause.<br />C'est dommage car le cast est plutôt bon et les acteurs sont justes mais l'animation minimaliste ne permet pas beaucoup de jouer sur le visuel, des expressions du visage ou des gestes, et le texte seul ne suffit pas franchement à déclencher l'hilarité.<br />Pour terminer tout de même sur une note positive, puisqu'on parlait hier de bons génériques, celui d'Archer n'est pas si mal, même s'il n'a rien d'extraordinaire non plus, très copié sur les génériques des films de James Bond.<br /><br /><span style="font-style:italic;">Verdict ?</span> Je n'ai absolument pas accroché avec le style minimaliste de l'animation et la pauvreté peu originale du scénario et des textes d'<span style="font-style:italic;">Archer</span>, autrement dit, si je veux regarder une parodie de James Bond, je ressortirai mes DVDs d'Austin Powers.freescullyhttp://www.blogger.com/profile/10732890145481181588noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-684286381918681206.post-52412793698731412172009-09-21T10:06:00.004+02:002009-09-22T10:24:46.417+02:00Pilote : Bored to Death<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://1.bp.blogspot.com/_qcBIqNrbFH0/Src0LGPfIJI/AAAAAAAAALI/enyiyKFe8W0/s1600-h/Bored+to+Death.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 225px;" src="http://1.bp.blogspot.com/_qcBIqNrbFH0/Src0LGPfIJI/AAAAAAAAALI/enyiyKFe8W0/s400/Bored+to+Death.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5383829244803489938" /></a><br /><br /><span style="font-style:italic;">Petit rappel des faits </span>: Jonathan est un écrivain un peu looser qui préfère boire du vin et fumer des joints que d'écrire son deuxième roman. Lorsque sa copine le quitte, il décide sur un coup de tête de devenir détective privé.<br /><br /><span style="font-style:italic;"><a href="http://bored-to-death.serieslive.com/serie.html">Bored to Death</a></span> est la nouvelle comédie made in HBO avec Jason Schwatzman. Le postulat de départ est un peu loufoque, mais finalement bien à l'image de ce pilote.<br />Il faut d'abord souligner que la série commence par un générique très sympathique, utilisant les pages d'un livre dont les mots se transforment en personnages animés représentant les différents personnages de la série. C'est plutôt bien fait et original, ce qui devient rare pour un générique.<br />Ensuite, le pilote va droit au but en nous montrant directement l'évènement déclencheur de la nouvelle vie de Jonathan, à savoir la rupture, suivie de la mise en ligne de son annonce de détective privé sur Craig's list. Tout ça semble un peu tomber comme un cheveu sur la soupe, mais cela permet de démarrer plus vite et de ne pas tomber dans des explications pas forcément nécessaires pour présenter un par un chacun des personnages.<br />Jonathan a un ami, Ray, qui dessine des BD, et finalement, l'univers qui se dégage de ce pilote peut faire penser au côté loufoque de certains comics, avec son personnage principal complètement looser gaffeur qui se transforme en super héros. Pour l'instant, Jonathan reste gaffeur et totalement mal à l'aise dans son nouveau rôle de détective privé, mais les images que j'ai pu voir du <a href="http://www.hbo.com/boredtodeath/">trailer</a> (damned trailers !) le montre plus sûr de lui (et coiffé différemment), ce qui me laisse penser qu'à moins que les images en questions ne soient tirées de scènes rêvées, Jonathan va adopter un comportement proche des super héros de comics qui ont un alter égo généralement geek et mal à l'aise dans la vie civile. Et après tout, ce pilote pourrait bien être les premiers pas du « super héros » détective privé, encore peu sûr de lui, qui n'a pas encore adopté sa nouvelle double vie/identité. À noter aussi le côté un peu schizo de la série, son créateur ayant donné son nom au personnage principal, ce type de mise en abîme mettant généralement en scène une version idéalisée de soi, d'où l'idée du super détective.<br />Ce premier épisode se concentre donc sur la toute première enquête de Jonathan. Il doit retrouver la sœur d'une jeune femme. S'ensuivent alors un enchaînement de scènes plus drôles les unes que les autres où l'on voit Jonathan essayer de retrouver la jeune fille. L'enquête est assez simple (il le dit d'ailleurs lui-même, il suffit de trouver le fiancé de la fille en question pour la retrouver) et elle est résolue en deux coups de fils ou presque. Mais voir se démener ce pauvre Jonathan, qui a l'air aussi à l'aise en société que moi, je dois dire que c'est très drôle.<br />Les acteurs sont tous très bons et interprètent à merveille des scènes complètement loufoques, avec une mention spéciale à Ted Danson, dans uns scène de défonce dans les toilettes, plus préoccupé par le fait qu'on puisse apprendre qu'il prend du Viagra plutôt qu'on apprenne qu'il fume des joints. La prise de stupéfiants en tout genre est d'ailleurs totalement naturelle dans ce pilote, Jonathan aurait même bien tenté le crack s'il n'avait pas été interrompu. Le tout pris (sic) avec une beaucoup de légèreté.<br /><br /><span style="font-style:italic;">Verdict ?</span> Après avoir été beaucoup déçue ces derniers temps par les pilotes, pour moi c'est un grand oui pour <span style="font-style:italic;">Bored to Death</span>, une véritable bouffée d'air frais (tirée sur un des joints de Jonathan) et c'est avec plaisir que j'y reviendrai.freescullyhttp://www.blogger.com/profile/10732890145481181588noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-684286381918681206.post-78486337606493311432009-09-21T08:35:00.003+02:002009-09-21T08:47:04.859+02:00Emmys 2009Ce genre de cérémonie ne me passionant pas tant que ça, je vous épargnerai un article disant tout le bien que je pense des récompenses de Kristin Chenoweth, Glenn Close (sans avoir pour autant pu retenir un "quoi, Mariska Hargitay n'a pas encore eu l'Emmy cette année? Je croyais pourtant que la catégorie portait son nom..."), Toni Colette, Mad Men, Jeff Probst, The Amazing Race ou The Daily Show, ou encore ma perplexité devant les récompenses de Chevy Jones et Michael Emerson (pas que je ne le trouve pas bon, mais face à John Slattery quand même...).<br /><br />Non, je veux juste rappeler <a href="http://thec-view.blogspot.com/2008/10/and-emmy-goes-to.html">ça</a> et dire que j'avais vu juste. Satisfaction personnelle et totalement égocentrique du lundi matin.freescullyhttp://www.blogger.com/profile/10732890145481181588noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-684286381918681206.post-7752376733343578802009-09-18T09:25:00.003+02:002009-09-18T09:30:42.150+02:00Pilote : Community<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://3.bp.blogspot.com/_qcBIqNrbFH0/SrM18IP5sHI/AAAAAAAAALA/jDO9fuwwmDg/s1600-h/Community.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 227px;" src="http://3.bp.blogspot.com/_qcBIqNrbFH0/SrM18IP5sHI/AAAAAAAAALA/jDO9fuwwmDg/s400/Community.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5382705286760476786" /></a><br /><br /><span style="font-style:italic;">Petit rappel des faits </span>: Lorsque Jeff se voit invalider son diplôme de droit colombien, il doit retourner à la fac pour passer un diplôme américain. Il atterrit dans une fac publique, voie de garage pour loosers.<br /><br />Quand sur 24 minutes d'une comédie, on n'esquisse pas un seul sourire, ce n'est pas bon signe, hein ? Que dire de ce pilote, si ce n'est que j'ai faillit m'endormir deux fois ? Je crois que ça résume tout.<br />Peut-être est-ce dû au fait qu'un pilote se doit de présenter les personnages et la situation mais l'exposition est bien trop longue. Les scènes manquent cruellement de rythme, les dialogues ne font pas vraiment mouche et le tout reste d'un classicisme déconcertant. Les acteurs ont beau s'agiter devant la caméra pour essayer de faire vivre leur texte, ça ne prend pas. Le fait de vouloir jouer sur une bande de loosers peut se vouloir légitime dans une comédie sauf que justement, s'ils sont tous stéréotypés (l'ancienne rebelle du lycée qui n'a rien fait depuis et reprend ses études, le nerd, l'ancien quarterback, l'intello, la mère de famille qui reprend ses études, l'ancien homme d'affaire qui cherche à occuper sa retraite entre deux séances de méditation bouddhiste), le cliché n'est pas assumé et on nous les présente sous un angle un peu bisounours genre « on n'est pas si loosers que ça en fait, on est super sympa », en tout cas c'est clairement ce qui se dégage de ce pilote. Du coup, ça sent plus le plaidoyer pour la réhabilitation du looser que la comédie, ce qui est un peu dommage quand même. Surtout que ça a déjà été fait, et mieux que ça.<br />À noter tout de même la présence de John Oliver dans le rôle du doyen de la fac et ami de Jeff, malheureusement, il était beaucoup plus drôle dans le <span style="font-style:italic;">Daily Show</span> de John Stewart. Il ne sert pas à grand chose dans ce pilote si ce n'est à pouvoir faire une vanne éculée sur la Smart, LA voiture européenne qui fait beaucoup rire les Américains.<br /><br /><span style="font-style:italic;">Verdict ?</span> Je pensais mon calvaire terminé avec la fin des pilotes de la CW, malheureusement le pilote de <span style="font-style:italic;"><a href="http://community.serieslive.com/">Community</a></span> était aussi très pénible à regarder. Une comédie doit être drôle et là on est très loin du compte, et surtout, je ne vois même pas une lueur d'espoir dans ce pilote qui puisse laisser espérer un décollage de la série par la suite. Bon, sur ce, je file regarder le season premiere de <span style="font-style:italic;">Parks and Recreation</span> pour oublier définitivement <span style="font-style:italic;">Community</span> devant une vraie bonne comédie.freescullyhttp://www.blogger.com/profile/10732890145481181588noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-684286381918681206.post-79063191393280461712009-09-17T11:28:00.005+02:002009-09-17T11:41:24.875+02:00Pilote : The Beautiful Life<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://2.bp.blogspot.com/_qcBIqNrbFH0/SrIBYo0LJzI/AAAAAAAAAKw/4_8nGtQUo0w/s1600-h/The+Beautiful+Life.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 227px;" src="http://2.bp.blogspot.com/_qcBIqNrbFH0/SrIBYo0LJzI/AAAAAAAAAKw/4_8nGtQUo0w/s400/The+Beautiful+Life.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5382366027445905202" /></a><br /><br /><span style="font-style:italic;">Petit rappel des faits</span> : <span style="font-style:italic;">The Beautiful Life</span> raconte les débuts de jeunes mannequins dans le monde de la mode.<br /><br />Il est 10h45 et ma journée est foutue. Je viens de terminer le pilote de <span style="font-style:italic;"><a href="http://the-beautiful-life.serieslive.com/">The Beautiful Life</a></span> et je n'ai qu'une envie, qu'on m'achève maintenant. Très franchement je pensais que le pilote de <span style="font-style:italic;"><a href="http://thec-view.blogspot.com/2009/09/pilote-melrose-place-20.html">Melrose Place 2.0</a></span> me servirait d'indice de médiocrité cette année mais c'était mal connaître la CW, qui a réussi à faire encore pire avec <span style="font-style:italic;">The Beautiful Life</span>.<br />C'est vrai qu'en soi, le pitch n'était déjà pas très attractif. Mais le résultat est un calvaire à regarder, mon index frôlant doucement le bouton stop de la télécommande sans discontinu pendant les 39 minutes de l'épisode, mais j'ai tenu bon jusqu'au bout dans l'espoir de pouvoir au moins écrire une critique très second degré qui vous fasse rire, chers lecteurs adorés. Mais il faut avouer que là, je suis vidée, mon cerveau est en asystolie.<br />Je n'ai même pas pu retenir les noms des personnages c'est pour dire. Tout commence déjà par une (très) longue scène à la <span style="font-style:italic;">fashion week</span> de New York, qui permet d'introduire notre héroïne anorexique avec une tête de souris que l'on appellera Blondie, dans ce qui sera définit pendant tout l'épisode comme « son moment », c'est-à-dire qu'elle a porté la dernière robe du défilé à la place de Mischa Barton (j'ai pas bien compris pourquoi je crois que c'est parce que Mischa avait pris 200g et ne rentrait plus dans la robe, la raison de ses « rondeurs » sera expliquée à la fin de l'épisode). Donc voilà, Bondie est une star de la mode, c'est génial, elle est super contente et sa copine (qu'on appelera Brunette) est super contente pour elle aussi (parce que c'est bien connu dans le monde de la mode, les mannequins s'adorent).<br />Pendant ce temps, on nous présente celui qui deviendra dans quelques épisodes l'amoureux transi de Blondie, et qu'on appellera Farmboy (bon là j'ai rien inventé, ils l'appellent tous comme ça dans l'épisode). Farmboy (qui vient de l'Iowa, État hautement pouilleux pour nos <span style="font-style:italic;">fashonista</span> new-yorkaises) est en vacances à New York avec ses parents et sa petite soeur et est repéré par le <s>gay de service</s> dénicheur de talents de l'agence de mannequins de Blondie (l'agence est dirigée par Elle McPherson que j'ai mis 30 minutes à reconnaître, comme elle est finalement peu maquillée à côté des <s>poufs</s> mannequins de la série, on dirait qu'elle a pris un énorme coup de vieux, ce n'est pas très flatteur pour elle, m'enfin...). Et là évidemment, il est embauché direct pour être la nouvelle coqueluche de l'agence parce que Farmboy a tout le potentiel nécessaire pour émoustiller les jeunes filles en fleur qui regardent la CW...<br />Vous n'en pouvez déjà plus ? Dommage on n'en est qu'à la quinzième minute, là... Et c'est comme ça tout l'épisode. Juste un dernier élément super important quand même, tous les mannequins de l'agence cohabitent dans un hôtel particulier de New-York (oui, oui, comme dans <span style="font-style:italic;">Project Runway</span> > adam, ça y est, j'ai enfin vu un épisode !), comme si l'agence gérait un élevage de poules, ou comme dans un sweatshop géant, disponibles 24h sur 24 et corvéables à merci. Ils sont d'ailleurs plus ou moins traités comme des objets sexuels par les créateurs/agents et autres, donc finalement la frontière entre mode et prostitution est fine et on voit déjà la storyline à la <span style="font-style:italic;">Melrose Place 2.0</span> pointer le bout de son nez.<br />En gros, on pourrait résumer la série en deux images :<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://1.bp.blogspot.com/_qcBIqNrbFH0/SrICGnLaMQI/AAAAAAAAAK4/CWftJ0DeP-M/s1600-h/TBL.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 167px;" src="http://1.bp.blogspot.com/_qcBIqNrbFH0/SrICGnLaMQI/AAAAAAAAAK4/CWftJ0DeP-M/s400/TBL.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5382366817280471298" /></a><br /><br />Ah, et j'oubliais aussi : Jamie Murray figure au générique. J'ai donc été crispée pendant ses quelques minutes d'apparition à l'écran, comme je vous l'ai déjà dit, depuis la saison 2 de Dexter, c'est physique, je ne peux plus la voir sans avoir envie de jeter mon écran par la fenêtre.<br /><br /><span style="font-style:italic;">Verdict ?</span> Entre clichés, défilés de fringues et de corps huilés, musique du moment à fond et sentimentalisme pour équilibrer le (très) vague parfum de scandale qui accompagne la description du monde de la mode, <span style="font-style:italic;">The Beautiful Life</span> est dangereux pour la santé de votre cerveau, à ce tarif-là, mieux vaut attraper la grippe A.freescullyhttp://www.blogger.com/profile/10732890145481181588noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-684286381918681206.post-78985835995128126022009-09-15T12:12:00.003+02:002009-09-15T12:17:13.403+02:00Bilan : Flashpoint<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://2.bp.blogspot.com/_qcBIqNrbFH0/Sq9ooa9XohI/AAAAAAAAAKo/OjkrFUSnk38/s1600-h/Flashpoint.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 222px;" src="http://2.bp.blogspot.com/_qcBIqNrbFH0/Sq9ooa9XohI/AAAAAAAAAKo/OjkrFUSnk38/s400/Flashpoint.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5381635123371811346" /></a><br /><br /><span style="font-style:italic;"><a href="http://flashpoint.serieslive.com/">Flashpoint</a></span> est une série canadienne mettant en scène l'unité d'intervention spéciale de la police de Toronto, en charge des prises d'otage.<br /><br />Contrairement aux séries policières plus classiques, <span style="font-style:italic;">Flashpoint</span> aborde un type particulier d'affaire : les prises d'otages. Il n'y a donc ici pas de meurtre, ni d'experts scientifiques ou en tout genre pour résoudre une enquête. Et c'est tout à l'avantage de la série. Même s'il s'agit d'un <span style="font-style:italic;">ensemble show</span>, on distingue tout de même une hiérarchie au sein des membres de l'équipe, dont le commandement bicéphale est orchestré par Greg le négociateur et Ed le sniper en chef. Comme on s'en doute pour ce genre d'équipe qui affronte un danger quotidien, ils sont très liés, mais gardent malgré tout une certaine distance professionnelle (enfin sauf la relation amoureuse prévisible des deux plus jeunes de l'équipe dont on se serait franchement passé), ce qui fait que nous avons peu d'interférence de la vie privée des personnages sur les histoires, et on peut donc se concentrer sur l'élément qui est très bien mis en scène à chaque épisode : la détresse du preneur d'otage. Car seuls quelques prises d'otage sont l'œuvre d'un grand malade sans remords ou d'un criminel poussé dans ses retranchements. Lors d'épisode, il y a même un changement de preneur d'otage : un pédophile est reclus chez lui avec ses deux victimes mais la situation évolue rapidement (la fuite du pédophile) et le preneur d'otage devient l'une des deux victimes. Il s'agit donc presque toujours de personnes ordinaires dont la vie bascule et qui, dans un acte de désespoir se retrouve au cœur d'une prise d'otage. Qu'il s'agisse du veuf qui prend des médecins en otage pour que la greffe du cœur prévue sur sa fille mourante ai bien lieu, de l'ancien employé de banque qui braque son ancien lieu de travail pour pouvoir payer l'hospitalisation de sa femme atteinte d'Alzheimer ou d'un homme en liberté conditionnelle réclamant la réouverture de son procès, leur point commun est leur désespoir face à une situation qui leur semble être dans l'impasse. Et même si la série suit un schéma un peu répétitif à chaque épisode, elle est cependant suffisamment bien écrite pour retenir l'attention pendant 40 minutes, entre tension et émotion.<br /><br />En conclusion, <span style="font-style:italic;">Flashpoint</span> est un bon divertissement qui, s'il n'est pas essentiel ou exceptionnel, reste plaisant, et parfois, c'est tout ce qu'on demande à une série (non, je précise parce que parfois on a l'impression que c'est trop demander... Toute allusion avec un truc infâme vu la semaine dernière ne serait absolument pas involontaire).freescullyhttp://www.blogger.com/profile/10732890145481181588noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-684286381918681206.post-10030344589902924942009-09-11T19:58:00.005+02:002009-09-11T20:09:54.892+02:00Pilote : The Vampire Diaries<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://3.bp.blogspot.com/_qcBIqNrbFH0/SqqPwmE0N8I/AAAAAAAAAKg/0IkCKhxzf0M/s1600-h/The+Vampire+Diaries.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 223px;" src="http://3.bp.blogspot.com/_qcBIqNrbFH0/SqqPwmE0N8I/AAAAAAAAAKg/0IkCKhxzf0M/s400/The+Vampire+Diaries.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5380270769864718274" /></a><br /><br /><span style="font-style:italic;">Petit rappel des faits</span> : C'est la rentrée au lycée de la petite ville de Mystic Falls en Virginie. Elena et son frère Jeremy, qui ont perdu leurs parents il y a quelques mois, ont du mal à trouver de nouveaux repères alors que tous leurs amis semblent vouloir qu'ils tournent la page. Alors que des habitants sont victimes d'une mystérieuse attaque, un nouvel élève mystérieux et ténébreux fait son arrivée au lycée.<br /><br />On continue avec les nouveauté de la CW, et aujourd'hui c'est <span style="font-style:italic;"><a href="http://the-vampire-diaries.serieslive.com/serie.html">The Vampire Diaries</a></span>. À moins d'avoir vécu dans une grotte ces dernières années, vous savez que les vampires sont à la mode en ce moment chez les ados, il est donc normal que la chaîne américaine des ados cherche à surfer sur la tendance. Je dois dire que je n'ai pas vu les films <span style="font-style:italic;">Twilight</span>, n'ai pas lu les romans et m'y refuse, ce que j'en sais suffit pour savoir que ce n'est pas pour moi. Non, question de génération sans doute, mais les romans vampiriques que j'ai lus pendant mon adolescence étaient ceux d'Anne Rice et pour moi l'archétype du vampire c'est Lestat, le vampire assoiffé de sang et de sexe qui a traversé les siècles pour finir star du rock (et quand je dis star du rock je veux dire Mick Jagger ou Iggy Pop, pas Tokio Hotel, pour autant qu'on puisse considérer ça comme du rock) pour essayer de révéler aux humains l'existence des vampires. Pas un post-ado gentillet androgyne avec une bague de chasteté qui s'amuse à allumer les jeunes filles en fleurs. Pardon mais ça avait quand même une autre gueule.<br /><br />Bref.<br /><br />Autant dire que je n'attendais pas grand chose de ce <span style="font-style:italic;">Vampire Diaries</span>. Et bien, sans pour autant avoir envie de suivre la série, ça n'était pas aussi mauvais que ce à quoi je m'attendais.<br />Commençons par les points négatifs. D'abord, comme dans toute bonne série pour ados qui se respecte, on a droit aux stéréotypes du genre : le quarterback, le vilain garçon, la garce, la meilleure amie (avec la particularité ici qu'elle semble disposer de pouvoirs médiumniques, en tout cas elle se plaît à y croire), l'héroïne mélancolique écrivant tous les soirs dans son journal intime, assise négligemment sur le rebord de sa fenêtre, ce qui lui permet de pouvoir de temps à autre lever les yeux de son journal et prendre un air inspiré en regardant à l'horizon (même quand il fait nuit dehors...) et bien sûr le beau ténébreux (un peu trop d'ailleurs) qui va faire chavirer le coeur de notre héroïne.<br />Je sais bien que le vampire à la mode se doit d'être romantiquement ténébreux avec un regard si profond qu'on pourrait s'y noyer, mais là franchement c'est trop. J'ai immédiatement pensé au <span style="font-style:italic;">Captain Intensity</span> de <span style="font-style:italic;"><a href="http://thec-view.blogspot.com/2009/07/pilote-10-things-i-hate-about-you.html">10 Things I Hate About You</a></span>, trop intense pour moi. Mais bon, passons. Les acteurs sont tous trop vieux pour jouer des ados, c'est généralement le cas dans les séries <span style="font-style:italic;">teenage</span> mais là j'ai trouvé ça un peu voyant, en particulier la bitch anorexique à grosses lèvres et notre <span style="font-style:italic;">Mr Intensity</span>, Photoshop et le maquillage peuvent donner un coup de pouce mais pas 10 ans de moins. Je passerai rapidement sur le jeu des acteurs, moyen mais pas plus mauvais qu'une autre série teenage, j'ai vu pire (qui a dit <span style="font-style:italic;">Melrose Place 2.0</span> ?).<br /><br />La trame de base n'est pas follichonne mais je ne me suis pas particulièrement ennuyée pendant le pilote. Car même si une grande partie de l'épisode est centrée sur les relations soapesques des ados et de l'arrivée du nouveau dans leur lycée, le début de mythologie qui est amené dans ce pilote est tout de même intéressant. L'arrivée de Damon, le frère vampire de Stefan (le nouveau vampire ténébreux) et ses attaques sur les habitants de Mystic Falls sont plutôt bien amenées, tout comme la vision de la meilleure amie lors de la fête. On sent lors de ces scènes que la série a un peu plus à proposer qu'un soap pour ados. Il faudrait juste multiplier un peu plus ces interventions du fantastique et pousser la mythologie sur le devant de la scène. En fait tout ça dépend aussi jusqu'à quel point la série suivra le livre dont elle s'inspire.<br />L'autre point positif, qui est d'ailleurs inhérent au précédent, c'est qu'on reconnaît bien la patte de Kevin Williamson et là-dessus rien à redire, c'est efficace. C'est vraiment flagrant lors de la scène d'ouverture, on retrouve le même type d'ambiance que dans <span style="font-style:italic;">Scream</span>.<br /><br /><span style="font-style:italic;">Verdict ?</span> Même si on est loin du désastre que j'avais imaginé, <span style="font-style:italic;">The Vampire Diaries</span> n'est pas parvenue à me convaincre totalement. À l'image d'un <span style="font-style:italic;">Kyle XY</span>, son côté un peu trop soap a tendance à plomber la partie fantastique qui peut s'avérer intéressante si un peu plus creusée. Mais bon, de toute façon je pense que mon principal problème avec la série est tout simplement que je ne suis pas franchement la cible visée et que j'ai beau être bon public, j'ai un peu passé l'âge.freescullyhttp://www.blogger.com/profile/10732890145481181588noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-684286381918681206.post-55976140648528186572009-09-09T18:38:00.006+02:002009-09-09T18:49:57.125+02:00Pilote : Melrose Place 2.0<div align="left"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://1.bp.blogspot.com/_qcBIqNrbFH0/SqfaIJSP-mI/AAAAAAAAAKQ/BRw7BoNv71c/s1600-h/Melrose+Place+2-0.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 224px;" src="http://1.bp.blogspot.com/_qcBIqNrbFH0/SqfaIJSP-mI/AAAAAAAAAKQ/BRw7BoNv71c/s400/Melrose+Place+2-0.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5379508113383619170" /></a><br /><br /><span style="font-style:italic;">Petit rappel des faits </span>: Lorsque Sydney Andrews, propriétaire du mythique condominium de Melrose Place, est retrouvée morte dans la non moins mythique piscine, il est (trop) vite clair que l'un des locataires est le meurtrier, mais qui ?<br /><br />Après <span style="font-style:italic;">Beverly Hills</span> l'année dernière, c'est <span style="font-style:italic;">Melrose Place</span> que la CW a décidé de nous remettre au goût du jour cette année. Contrairement à <span style="font-style:italic;">Beverly Hills</span> (l'original), je n'avais pas beaucoup suivi <span style="font-style:italic;">Melrose Place</span> à l'époque, même si je me souviens évidemment toujours avec beaucoup de bohneur de Kimberly Shaw, le personnage de Marcia Cross, grande psychopathe qui était à l'origine d'un grand n'importe quoi soapesque mais tellement jouissif que rien que pour ça, ça valait la peine de voir quelques épisodes. Autrement dit, je n'étais pas particulièrement enthousiaste à l'idée de voir ce pilote.<br /><br />Et j'avais raison de me pas être impatiente.<br /><br />Ce <a href="http://melrose-place-2009.serieslive.com/"><span style="font-style:italic;">Melrose Place 2.0</span></a> est tout simplement minable. Après les cinq premières minutes, c'était tellement mauvais que j'ai essayé de regarder ça au second degré mais rien n'y a fait, je me suis fait chier comme un rat mort jusqu'à la fin. Les acteurs jouent tous plus mal les uns que les autres (et en plus, les producteurs ont réussi à ramener les deux acteurs parmi les plus mauvais de la série originale, à savoir Thomas Calabro et Laura Leighton), c'est insupportable de les voir minauder et débiter leur texte à côté de la plaque pendant 41 minutes (précisément. Et elles passent trèèèèès lentement). D'autant plus que je suis persuadée que c'est le personnage d'Ashlee Simpson qui a tué Sydney et c'est celle qui joue le plus mal de tous.<br />Katie Cassidy nous refait là un <span style="font-style:italic;">Harper's Island</span> bis, visiblement le premier ne lui avait pas suffit, mais les producteurs de la série ont poussé le vice jusqu'à lui faire la même coupe de cheveux qu'Heather Locklear (au cas ou on aurait pas compris que c'est la nouvelle <span style="font-style:italic;">bitch</span> du coin)...<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://4.bp.blogspot.com/_qcBIqNrbFH0/SqfaqKTiabI/AAAAAAAAAKY/ia_x9XzBwNk/s1600-h/katie_heather.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 195px;" src="http://4.bp.blogspot.com/_qcBIqNrbFH0/SqfaqKTiabI/AAAAAAAAAKY/ia_x9XzBwNk/s400/katie_heather.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5379508697773009330" /></a><br /><p align="CENTER"><span style="font-style:italic;"><span style="font-size:78%;">Oui, la mèche est dans l'autre sens...</span></span></p><br /><br />Et les intrigues, c'est tout pareil. Parce qu'il ne faut pas croire que l'enquête sur le meurtre de Sydney occupe une grande place dans l'épisode. Un mini tour au poste de police, trois flash back de 30 secondes et c'est tout ! Le reste du temps, on a droit au petit couple gentillet (Allison/Billy 2.0) inintéressant au possible (oh mais va-t-elle lui dire « oui »? Le suspens est insoutenable...), l'étudiante en médecine qui est pauvre (mais qui peut quand même louer un appart' à Melrose) et qui doit se prostituer pour payer ses études (genre elle fait sa mijaurée quand le type lui propose de l'argent pour coucher avec lui mais oh ma vieille, t'es dans <span style="font-style:italic;">Melrose Place</span>, là, pas dans <span style="font-style:italic;">7th Heaven</span> !), Ashlee Simpson qui réussi à rater les seules 45 secondes qu'elle a à l'écran, le-clone-de-Brad-Pitt-avec-20-ans-de-moins fils du légendaire Dr Mancini et qui a l'air aussi con que son père, et puis le brun ténébreux qui fait office de figuration. Tout n'est que réchauffé et déjà-vu, rien qui puisse éveiller un tant soit peu l'intérêt.<br /><br />Le seul point vaguement positif de ce pilote sont les 30 dernières secondes, encore faut-il avoir tenu jusque là, ce qui est difficile. On y entrevoit ce qui semble être la face cachée des personnages (bon sauf que comme c'est <span style="font-style:italic;">Melrose Place</span>, on se doutait un peu qu'ils n'étaient pas des enfants de coeur), et on jette les premiers doutes sur le potentiel meurtrier de Sydney. Oui mais bon 30 secondes potables sur 45 minutes, c'est très faible.<br /><br /><span style="font-style:italic;">Verdict ?</span> La CW reste donc leader dans la production de séries médiocres pour teenagers et vous l'aurez compris, <span style="font-style:italic;">Melrose Place</span> 2.0 ce sera sans moi ! Je n'y ai même pas retrouvé le grand n'importe quoi tellement <span style="font-style:italic;">too much</span> qui caractérisait si bien la série originale, cette touche de folie qui faisait qu'on avait envie de voir ce qu'ils allaient bien pouvoir trouver d'encore plus énorme à l'épisode suivant. Ici tout n'est que déjà vu ennuyeux, un peu comme un épisode des <span style="font-style:italic;">Feux de l'Amour</span>, mais dans un emballage CW.</div>freescullyhttp://www.blogger.com/profile/10732890145481181588noreply@blogger.com10tag:blogger.com,1999:blog-684286381918681206.post-51323038378866223032009-09-08T19:45:00.001+02:002009-09-08T19:46:10.729+02:00Pilote : Modern Family<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://2.bp.blogspot.com/_qcBIqNrbFH0/SqaT-a_E-dI/AAAAAAAAAKI/T0scjnerXS0/s1600-h/Modern+Family.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 208px;" src="http://2.bp.blogspot.com/_qcBIqNrbFH0/SqaT-a_E-dI/AAAAAAAAAKI/T0scjnerXS0/s400/Modern+Family.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5379149505545697746" /></a><br /><br /><span style="font-style:italic;">Petit rappel des faits </span>: <span style="font-style:italic;"><a href="http://modern-family.serieslive.com/">Modern Family</a></span> est une nouvelle comédie de ABC dans laquelle on assiste à des tranches de vies de trois familles.<br /><br />Comme son nom l'indique, <span style="font-style:italic;">Modern Family</span> s'intéresse à l'évolution de la famille américaine classique. Lorsque j'étais à la fac, le mémoire de l'une de mes copines portait justement sur l'évolution de la famille américaine à la télévision, cette série s'y serait très bien intégrée (parenthèse www.ma-life.com refermée). Nous avons donc nos trois familles : Claire, Phil et leurs 3 enfants ; Jay, Gloria et le fils de Gloria (issu d'un premier mariage) ; Mitchell, Cameron et leur fille adoptive Lily.<br />Claire et Phil sont ceux qui représenent le plus l'incarnation de la famille traditionnelle, sauf que si Claire reste un personnage de mère de famille pour l'instant plus classique (il faut dire que le sujet a déjà été traité en long en large et en travers dans de nombreuses séries ces dernières années, aussi il est difficile d'être original), Phil est quant à lui un père fout-la-honte, apparemment sans beaucoup d'autorité, qui se prend pour le meilleur ami de ses enfants et essaie d'être « cool ». Dans ce pilote, cela donne des scènes très drôles qui rappellent de mauvais souvenirs à tous ceux qui comme moi, ont un parent (voire des parents) fout-la-honte.<br />Jay et Gloria forment une famille recomposée et avec une différence d'âge puisque Jay (Ed O'Neill, quel plaisir de le revoir dans une comédie !) est beaucoup plus âgé que Gloria, qui se fait d'ailleurs draguer par un type qui croit que Jay est son père (classique). Leur présentation dans le pilote se fait surtout par rapport à Manny, le fils de Gloria, gamin de 11 ans obèse et fleur bleue, ce qui a le don d'énerver Jay (on comprendra mieux pourquoi à la fin du pilote, mais je ne vous gâcherai pas la surprise). Gloria est évidemment l'archétype de la mère latina possessive et grande gueule, espérons juste que ce cliché tentera à s'estomper un peu par la suite, car si les clichés sont pratiques pour installer rapidement une comédie, à la longue ça s'essouffle (comme le petit Manny sur le terrain de foot).<br />La troisième famille est quant à elle composée de Mitchell et Cameron, couple gay qui vient d'adopter la petite Lily au Vietnam. En parlant de clichés, le personnage de Cameron réunit lui aussi tous les clichés sur les gays, mais on aperçoit tout de même par moments que le personnage peut s'en affranchir et ne pas être uniquement la <span style="font-style:italic;">drama queen</span> qu'il donne l'impression d'être en permanence, même si ce trait de caractère est évidemment un élément comique indéniable (la scène d'introduction de la petite Lily à la famille de Mitchell est absolument hilarante). C'est juste que tout le temps, non.<br />La particularité de la série réside dans le fait qu'elle est réalisée sur le modèle de <span style="font-style:italic;">The Office</span> et <span style="font-style:italic;">Parks and Recreation</span> : comme un documentaire, avec des scènes d'interview des couples et des scènes de tranche de vie. C'est plutôt réussi, à défaut d'être original, les scènes d'interview sont assez courtes et plutôt drôles. Elles permettent de souligner les conflits au sein de chaque couple, qui sont ensuite développés dans les scènes de tranche de vie. Cependant, contrairement à <span style="font-style:italic;">Parks and Recreation</span> (je ne parlerai pas de <span style="font-style:italic;">The Office</span> puisque je ne l'ai jamais vue... je sais...), lors des scènes de tranche de vie, les acteurs ignorent totalement la caméra, comme lors d'une série classique, il n'y a pas de jeux de regards, comme une complicité directe avec le téléspectateur sur ce qui est en train de se passer. Aussi je me demande si la série a un quelconque intérêt à utiliser ce type de réalisation bien particulière. On peut très bien imaginer la série réalisée de manière plus classique en <span style="font-style:italic;">single camera</span> et garder tout son intérêt. Peut-être que ça s'améliorera par la suite.<br /><br /><span style="font-style:italic;">Verdict ?</span> Le pilote de <span style="font-style:italic;">Modern Family</span> oscille entre le déjà-vu caricatural et des scènes très drôles détournant les stéréotypes, mais dans l'ensemble j'ai passé un bon moment, j'ai bien ri et je reviendrai probablement pour les prochains épisodes.freescullyhttp://www.blogger.com/profile/10732890145481181588noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-684286381918681206.post-58537825207303800562009-09-08T19:35:00.004+02:002009-09-08T19:44:27.273+02:00I'm baaaack !<p>Allez, <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_0">avouez-le</span>, je vous ai manqué. Non ? Bon <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_1">ok</span>, je repars !</p><p>Les bonnes résolutions annoncées dans mon <a href="http://thec-view.blogspot.com/2009/07/teaser.html"><span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_2">teaser</span></a> sont tombées à l'eau, je n'ai pas eu le temps d'écrire tous les articles promis, dans un premier temps à cause du boulot (oui, je confirme, il y a des gens qui bossent en août, je sais, c'est une espèce rare, voire protégée, mais ça existe), et ensuite parce que comme je ne suis qu'à moitié une espèce rare, je suis partie en vacances... Et donc après deux semaines à faire le tour de la <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_3">Grèce</span> en buvant des <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_4">milk-shake</span> à la fraise, me voilà toute reposée et bronzée, prête à affronter la rentrée <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_5">téléphagique</span> !</p><p>Et d'ailleurs, on commence tout de suite avec une critique du pilote de <span style="font-style:italic;"><span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_6">Modern</span> <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_7">Family</span></span>. Et je n'oublie pas non plus les articles promis cet été, d'ailleurs si vous en attendez un en particulier, n'hésitez pas à me <s>harceler</s> le demander gentiment !</p><p>Vous êtes prêts ? C'est parti...</p>freescullyhttp://www.blogger.com/profile/10732890145481181588noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-684286381918681206.post-77538387585049433272009-08-03T16:38:00.006+02:002009-08-03T16:48:04.241+02:00Bilan : 24 (saison 7)<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://2.bp.blogspot.com/_qcBIqNrbFH0/Snb2mk6LAxI/AAAAAAAAAKA/xLjVYrivIjc/s1600-h/24.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 226px;" src="http://2.bp.blogspot.com/_qcBIqNrbFH0/Snb2mk6LAxI/AAAAAAAAAKA/xLjVYrivIjc/s400/24.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5365747148661654290" /></a><br /><br />Il y a des séries vers lesquelles on revient plus par habitude que par poussé par un irrépressible besoin de retrouver des histoires, des personnages auxquels on s'est attachés. <span style="font-style:italic;"><a href="http://24-heures-chrono.serieslive.com/">24</a></span> est de celles-là pour moi. Même si j'ai adoré la première saison et que je veux bien concevoir que les trois premières peuvent former ce qu'on appellera la trilogie Nina Myers et donc forment un ensemble qui reste pour moi le meilleur de la série, j'ai beau chercher, les autres saisons de <span style="font-style:italic;">24</span> n'ont aucune valeur qualitative à mes yeux. Lorsque je lis et j'entends dire que la sixième saison était ridicule, la seule chose qui me vient à l'esprit c'est « ah bon, parce que les autres ne l'étaient pas ? ». Mais toujours est-il que j'y revient chaque année. Alors pourquoi, me direz-vous ? Est-ce que je suis maso ? Peut-être, je ne sais pas. Quand on regarde <span style="font-style:italic;">24</span>, on sait que Jack ne mourra pas, qu'il est un surhomme (d'ailleurs je suis sûre qu'il dégomme Sylar à l'aise, alors que ces pauvres nuls de <span style="font-style:italic;">Heroes</span> essaient en vain depuis 3 saisons...) et qu'il va sauver l'humanité (oui, les États-Unis, c'est l'humanité, tout le monde le sait, enfin !) et ce peu importe la menace. On sait aussi qu'on va avoir droit à tous les clichés les plus incroyables et sexistes (la saison 2 était d'ailleurs très évocatrice à ce sujet : les brunes sont intelligentes et bossent à la CTU ou à la Maison Blanche et les blondes sont connes et ne travaillent pas parce qu'elles ont un mari/père riche...) dignes de toute série d'action macho qui se respecte. Et c'est de pire en pire à chaque saison. Cette année, les scénaristes nous ont servi une présidente des États-Unis, on pourrait se dire « Chouette, comme avec Palmer, on innove » mais faut voir la grosse nouille qu'ils nous ont mise, on en regretterait presque Charles Logan (qui était une critique de Bush donc déjà un peu plus intéressant, là j'ai eu l'impression de voir une cousine germaine de Ségolène Royal...). Elle est tellement horripilante que même Jack n'a rien trouvé de mieux que de <a href="http://thec-view.blogspot.com/2009/07/en-passant-24-saison-7.html">taser le téléphone</a> dans lequel elle lui parlait pour lui faire fermer son clapet. Je suis d'ailleurs étonnée qu'aucune des 46 menaces de cette saison n'ai été une tentative d'assassinat contre elle, parce que moi j'ai eu des envies de meurtre à chaque fois qu'elle apparaissait à l'écran.<br />Mais voilà, si j'y reviens à chaque fois c'est sûrement parce que <span style="font-style:italic;">24</span>, c'est tellement too much que ça en est drôle. Dans le registre comique, ils nous ont même ressorti Kim Bauer cette année. Et elle est toujours aussi gourdasse, à croire que c'est un aimant à problèmes, mais elle reste increvable, comme son père. Pas de couguar cette fois-ci mais des tueurs à la botte de <span style="font-style:italic;">Tony-qui-est-méchant-mais-en-fait-non-et-puis-en-fait-si</span>. À propos de Tony, on se rend bien compte que les scénaristes sont franchement à bout de souffle, si on compte bien je pense qu'on peut identifier 4 ou 5 menaces successives dans cette saison (les premières se limitaient je crois à 1 dès le début + 1 cachée qu'on découvre par la suite), chacune accompagnée par un retournement de veste de Tony (qui a d'ailleurs subi le syndrome Sarah Tancredi de la résurrection). Les enjeux ne sont donc pas de grande envergure puisque résolus en quelques épisodes, il faut donc bien en trouver d'autres, ce qui donne une impression de retournements de situation non stop qui fait un peu grotesque...<br />Que dire d'autre sur cette saison 7 ? Qu'elle a commencé par un téléfilm soporifique se déroulant en Afrique et servant d'introduction à la saison sur le thème « Jack Bauer sauvre vraiment l'humanité, pas que les États-Unis ». Sauf que <span style="font-style:italic;">24</span> n'est pas <span style="font-style:italic;">Urgences</span> et que les épisodes en Afrique pour réveiller la conscience de son auditoire sur la condition africaine, c'est un peu hors sujet. Et puis c'est trop facile le coup des enfants à sauver. À chaque fois que des héros américain vont en Afrique pour porter secours aux Africains (j'en avais déjà parlé à propos de <a href="http://thec-view.blogspot.com/2009/06/pilote-philanthropist.html"><span style="font-style:italic;">The Philanthropist</span></a>), ils finissent toujours par sauver des enfants. Pardon mais c'est un tire-larme un peu trop facile. Et les adultes, alors, ils ne valent pas la peine d'être sauvés ?<br />Mais comme toute saison de <span style="font-style:italic;">24</span> a son petit côté politique, la saison aborde également la question de la torture. Sauf que. Tout le monde dit que c'est mal, mais tout le monde l'utilise. C'est un peu comme quand on mange une tartine de Nutella devant un épisode de <span style="font-style:italic;">Big Brother</span> (oui c'est aussi pour ça que je suis un peu moins présente sur le blog ces derniers temps... J'avoue...) : on sait que c'est mal, mais on le fait quand même. Jack continue donc de torturer tout le monde et même celle qui a été surnommée par les fans de <span style="font-style:italic;">24</span> (ça existe ?) « la nouvelle Jack Bauer », j'ai nommé l'agent Walker, finit par y céder hors caméras à la fin de la saison, après avoir fait son effarouchée pendant 24 épisodes, donnant le feu vert à Jack pour le faire à sa place à chaque fois. Même la présidente le cautionne plus ou moins et reconnaît que c'est parfois le seul moyen d'avoir des informations (aucun mot quand à la véracité de celles-ci, ce qui est un peu le fond du débat mais bon, faut pas pousser le débat trop loin non plus, hein ?).<br />Sur une note plus positive tout de même, une partie de la saison qui m'a beaucoup fait rire, c'est le combat de geekettes acharné auquel se livrent Chloe (increvable elle aussi), ex-analyste de la CTU, et Janis, l'analyste du FBI (avec de grosses lunettes pour bien montrer que c'est une geekette). C'est à celle qui aura le plus gros disque dur, qui décodera le plus vite les messages codés, c'est assez drôle de les voir se crêper le chignon à coup de « moi, mon VPN il est mieux que le tien » « oui mais moi ma connexion Internet est plus rapide que la tienne ». Disons que c'était un peu le prétexte pour ramener Chloe, mais ça ne me dérange pas, je l'aime bien <span style="font-style:italic;">Chloe O'Brian-qui-fait-la-gueule-tout-le-temps</span>.<br />Au final, je dois bien avouer que si je ne trouvais plus dans <span style="font-style:italic;">24</span> les qualités du début depuis longtemps, la saison 7 n'avait même plus ce petit goût sucré du guily pleasure, mais plutôt la saveur amère d'un intérêt (et de temps) perdu. J'ai parfois eu carrément l'impression de scènes poussives dignes d'un soap (un comble pour une série d'action comme <span style="font-style:italic;">24</span>), bref d'un essoufflement général. Pas du concept, mais peut-être des scénaristes et en tout cas des personnages. Je ne sais pas si j'y reviendrai l'année prochaine. J'ai toujours du mal à faire le deuil d'une série, surtout quand je la suis depuis longtemps. On verra selon l'humeur et si j'ai le temps. Mais la magie de <span style="font-style:italic;">24</span> ne fonctionne plus sur moi <span style="font-size:78%;">(à moins qu'on me rende Sherry Palmer !)</span>.freescullyhttp://www.blogger.com/profile/10732890145481181588noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-684286381918681206.post-13304532973926449832009-08-01T13:56:00.002+02:002009-08-01T14:01:22.141+02:00Rendez-vous sur Twitter...<p>Dans une demi-heure à 14h30 pour un pilot bashing de <a href="http://ruby-and-the-rockits.serieslive.com/"><span style="font-style:italic;">Ruby and the Rockits</span></a> avec <a href="http://twitter.com/ladyteruki">lady</a> et <a href="http://twitter.com/scarlatiine">Scarlatiine</a> (moi, je suis <a href="http://twitter.com/freescully">là</a>). Le prinncipe ? On commente en direct un pilote, c'est aussi simple que ça ! Alors venez nous lire et peut-être même commenter avec nous (on donne un compte à rebours pour que tout le monde puisse commencer la vidéo en même temps) si le coeur vous en dit !</p><p>A tout de suite !</p>freescullyhttp://www.blogger.com/profile/10732890145481181588noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-684286381918681206.post-29903136064467894042009-07-31T20:07:00.007+02:002009-07-31T20:40:11.683+02:00Teaser<p><a href="http://www.blabla-series.com/">Adam</a> a raison. Ca fait bien trop longtemps que je n'ai pas posté sur The C-View et c'est carrément méchant de ma part de vous laisser 15 jours avec <a href="http://thec-view.blogspot.com/2009/07/pilote-10-things-i-hate-about-you.html"><span style="font-style:italic;">10 Things I Hate About You</span></a>. </p><p>Mais bon voilà, c'est l'été, donc c'est un peu la dèche côté nouveautés, j'ai aussi pas mal de boulot en ce moment (<span style="font-style:italic;">non, arrête freescully, le boulot ça passe après les séries et tes lecteurs adorés, tu le sais très bien !</span>) mais surtout un ami a exaucé <a href="http://thec-view.blogspot.com/2009/04/pilote-southland.html">mon souhait de revoir The Shield</a> et m'a prêté l'intégrale de cette fantastique série. Je suis donc en plein marathon <span style="font-style:italic;">The Shield</span>, ce qui me tient un peu à l'écart des autres séries que je suis. J'ai une semaine de retard sur mon planning, c'est une véritable catastrophe ! </p><p>Mais promis, je reviens très vite et je vais même vous faire le programme, tiens ! A suivre donc sur The C-View, un passage <s>à tabac</s> en revue de la saison 7 de <span style="font-style:italic;">24</span>, de la saison 2 de <span style="font-style:italic;">Damages</span>, de la saison 2 de <span style="font-style:italic;">Skins</span>, de la saison 2 de <span style="font-style:italic;">Mad Men</span> (ça fait beaucoup de saisons 2 tout ça...), un post global sur <span style="font-style:italic;">The Starter Wife</span>, et j'ai aussi quelques pilotes en réserve : <span style="font-style:italic;">Drop Dead Diva</span>, <span style="font-style:italic;">The Storm</span>, <span style="font-style:italic;">Personnal Affairs</span> (quand je vous disais que j'avais du retard...). Et peut-être même que je trouverai le courage de vous faire la review du pilote de <span style="font-style:italic;">Dark Blue</span> devant lequel j'ai fait plus de micro siestes que devant le pilote de <a href="http://thec-view.blogspot.com/2009/02/pilote-dollhouse.html"><span style="font-style:italic;">Dollhouse</span></a> !</p><p>Et puis, ce week-end, <a href="http://likeabiggirl.canalblog.com/">Scarlatiine</a>, <a href="http://ladytelephagy.canalblog.com/">lady</a> et myself allons sévir sur Twitter... Stay tuned...</p>freescullyhttp://www.blogger.com/profile/10732890145481181588noreply@blogger.com0