jeudi 30 octobre 2008

Lindsay Lohan vs Nicole Richie

Apparemment cette saison, il est de bon ton d'inviter des people dans les séries pour jouer celle qui tyrannisait l'héroïne au lycée. Après Lindsay Lohan dans Ugly Betty, nous avons aussi eu droit à Nicole Richie dans Chuck.

Si pour leurs retrouvailles Betty et Kimmie se crêpent le chignon à coup de bataille de nourriture dans un fast-food, Sarah et Heather ont une confrontation un peu plus musclée à la réunion des anciens du lycée...

Alors à quand Paris Hilton qui martyrisait une autre héroïne de série au lycée ? 

Et vous, quel duo avez-vous préféré ? America Ferrera/Lindsay Lohan ou Yvonne Strahovski/Nicole Richie ?

mardi 28 octobre 2008

La rechute

Cela fait maintenant 4 ans que je procède à l'éducation téléphagique de Doudou. Ca n'a pas été facile au début, mais avec du temps, de la patience et une force de persuasion toute féminine, j'ai réussi à élever son niveau de culture téléphagique à un niveau tout à fait correct (même si il y a encore du boulot).

Mais voilà, hier, il a eu une rechute. Tout allait pourtant très bien, il venait même de m'annoncer qu'il comprenait de mieux en mieux l'anglais et que bientôt il allait peut-être pouvoir se passer des sous-titres quand on regarde des séries en anglais, nous avions passé un dimanche de rêve devant des séries telles que Dexter ou House, mais voilà, hier, il a eu une rechute, tout cela était trop beau pour être vrai. Alors que je me dépêchais de terminer la vaisselle pour pouvoir commencer la soirée, je lui ai demandé de venir m'aider à ranger et là... Je l'ai entendu me crier depuis le canapé "Oh, tu me soules, je regarde Joséphine !"... Ce sont des mots d'une rare violence pour une téléphage comme moi, ça m'a fait un choc. Tous ces efforts pour rien ? Toutes ces heures passées à lui expliquer que la fiction française, et en particulier celle de TF1, est d'une qualité médiocre par rapport à ce qui peut se faire ailleurs, toutes les ruses utilisées pour lui faire regarder des Pushing Daisies, des Six Feet Under, des Absolutely Fabulous, auxquelles il n'était pas favorable et qu'il a finalement adoré...

Non, je ne peux pas baisser les bras, ce n'est qu'une petite rechute, une erreur, c'est décidé, pour la pause hivernale, je sors The West Wing !

samedi 25 octobre 2008

Le choc des cultures

Après mes mésaventures dans l'univers de Crusoe, il me fallait bien terminer la soirée sur une note un peu différente. Et c'est avec plaisir que j'ai découvert le pilote du remake américain de Life on Mars. Alors là, je dois vous avouer que je débarque dans l'inconnu, un peu comme Sam Tyler, puisque je n'ai pas vu la version anglaise originale. L'idée de départ est classique, le voyage dans le temps, on connaît, il y avait Journeyman l'année dernière, et Code Quantum bien avant. Mais j'ai trouvé la série bien ficelée et ce qui m'a le plus interpellée, c'est le choc des cultures entre Sam et son environnement. On le voit assez bien dans les séries policières (mais surtout judiciaires comme la franchise Law & Order), les méthodes d'interrogatoire, de perquisition ou d'arrestation de 2008 sont très encadrées et voir un Sam rester sans voix devant les méthodes de Hunt (quel plaisir de voir Harvey Keitel dans ce rôle !), qui ne sont pas sans rappeler celles d'un certain Vic McKey, est très drôle. La découverte du New York des années 1970 est aussi bien vue, avec évidemment les Twin Towers qui surplombent la ville, mais aussi les difficultés de compréhension entre Sam et les autres personnages de par les expressions et mots utilisés, à tel point parfois que Sam pourrait se demander s'il n'est pas dans un autre pays. Et la musique, quel régal ! J'ai trouvé que la comparaison implicite des deux univers était très intéressante et j'espère que la série continuera le parallèle, car c'est ce qui fait qu'elle est plus qu'une simple série policière. 

Tiens, ça m'a donné envie de découvrir la série originale, ça donne quoi Manchester dans les années 1970 ?

vendredi 24 octobre 2008

The Crusoe Effect

Quand on est téléphage (ou sériephile appelez ça comme vous voudrez), on a tendance à vouloir tester des séries qui à priori ne nous plaisent pas forcément sur le papier, mais à qui on veut donner une chance, juste pour voir, et aussi parce qu'un téléphage a tendance à en vouloir toujours plus et donc à vouloir élargir ses horizons. C'est ce que j'ai fait ce soir avec Crusoe. Je peux vous dire une chose, je n'ai pas été déçue. La série était non seulement à la hauteur de mes non espérances, mais elle les a même largement dépassées. J'ai pourtant essayé de lutter contre ce sentiment du "je sais que je ne vais pas aimer", mais plus le pilote avançait et plus ce sentiment devenait une certitude. Cependant, je dois admettre que je ne m'attendais pas à un tel niveau de ridicule. Et j'en ai donc bien ri, moi qui pensait m'ennuyer profondément. En fait pour tout vous dire, j'ai eu l'impression d'être devant un de ces téléfilms qui passent à Noël du genre La caverne de la rose d'or and Co. Je n'ai pas eu l'impression du tout d'être devant le pilote d'une série qui poserait les bases de ce qui est censé durer au moins 24 épisodes. Et surtout vu le battage autours de la série comme quoi c'était l'évènement de la rentrée sur NBC, je ne m'attendais pas à ça. NBC avait décrit la série comme étant "un mélange de MacGyver, Pirates des Caraibes et Seul au monde". Rien que ça. Alors Seul au monde, hum, j'imagine que nous sommes supposés comparer Friday le sauvage à un ballon de volley, comparaison plus que douteuse à mon avis, pour ce qui est de Pirates de Caraïbes, j'imagine qu'ils ont cru qu'en mettant des pirates stupides avec des dents pourries, ça allait égaler le Jack Sparrow de Johnny Depp et pour MacGyver, à ce niveau-là ça n'est plus MacGyver c'est Castorama qui a débarqué pour construire un village digne d'un Club Med à notre cher Crusoe. On notera cependant la passion de ce dernier pour les poulies, qui constituent la base d'absolument toutes ses créations (même son magnifique presse agrume fait maison !). 

Et que dire du jeu d'acteur tellement minable de Crusoe le magnifique, tout droit sorti d'une pub pour Calvin Klein avec ses dents bien blanches et son petit duvet de barbe de trois jours (au fait ça fait combien de temps déjà qu'il est paumé sur son île, le petit ?). J'ai tellement ri devant l'air inspiré que prend Philip Winchester (ils ont fait exprès de prendre un acteur qui porte le même nom que la seule arme de Crusoe ? Oui je sais à l'époque ça ne s'appelait pas encore Winchester mais quand même...) à chaque fois que Crusoe a un flashback sur sa vie d'avant... Flashbacks qui ne sont d'ailleurs là que pour meubler tellement ils sont creux. Et ce Crusoe est tellement too much. Trop bon, trop intelligent, trop honnête, trop amoureux et fidèle (il le répète d'ailleurs au moins cinq fois en 1h25, à croire qu'il essaie de s'en persuader lui-même), trop blond, bref un peu trop Captain America comme on dirait là-bas...

Vous l'aurez compris, ce pilote de Crusoe ne m'a franchement pas convaincue de regarder la suite, mais je dois admettre que j'ai bien ri (ah bon ce n'était pas une parodie ?). Ca m'apprendra, à vouloir regarder de tout !

jeudi 23 octobre 2008

Nouvelle rubrique !

Comme vous avez pu le remarquer, il y a une nouvelle section sur la droite, en dessous du logo. En effet, aujourd'hui j'inaugure une nouvelle rubrique qui est mon humeur du moment. Mais qu'est-ce donc, me direz-vous ? Et bien tout est dans le titre, lorsque je n'ai pas le temps d'écrire un post (oui parfois il m'arrive aussi de travailler...) ou que ce que j'ai à dire est trop court pour faire l'objet d'un vrai post en bonne et due forme, j'inscrirai mon humeur du moment sur Twitter et, magie d'Internet, cela apparaît directement sur le blog ! C'est pas génial tout ça ? :) Vous pouvez aussi me suivre directement sur Twitter et répondre à mes humeurs par ce biais. J'espère que l'initiative vous plaît, n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez dans les commentaires, même pour me dire "freescully on s'en cogne de tes humeurs !" :)

mercredi 22 octobre 2008

Une mécanique bien huilée

C’est fou le nombre de remake de séries étrangères sur les chaînes américaines en cette rentrée… L’inspiration ne serait-elle plus au rendez-vous ? Ou serait-ce une conséquence de la grève des scénaristes de la saison dernière ? Quoi qu’il en soit, je me suis donc aventurée dans le pilote de The Eleventh Hour sans vraiment savoir de quoi il s’agissait puisque n’ayant pas vu la version anglaise originale. Pour résumer, il s’agit d’enquêtes (oui, on est bien sur CBS) autours d’un évènement lié à la science. S’il est vrai que sur le papier, ce pitch rappelle celui de Fringe, la série est différente. Quand Fringe penche plutôt vers le fantastique, The Eleventh Hour penche plutôt (pour ne pas dire carrément) vers le policier. Alors forcément, une série policière sur CBS et produite par Bruckheimer, ça sent la mécanique bien huilée de CSI & Co et bien bingo ! c’est exactement ça… Il y a le Dr Hood qui est le personnage principal qui est au-dessus de tout le monde, il comprend tout avant les autres et est assez atypique (un peu comme un matheux au FBI, quoi… Ca vous rappelle quelque chose ? D’ailleurs comme dans Numb3rs, il va nous jouer de la vulgarisation scientifique avec des grains de raisin pour nous expliquer le principe du clonage…). Et puis il y a la nana du FBI un peu coincée qui lui sert de garde du corps (et de faire valoir aussi…) qui est moins futée que notre grand gourou de la science mais qui, hiérarchie oblige, passe son temps à casser le flic un peu neuneu qui est chargé de l’enquête. L’enquête de ce pilote (qui porte sur le clonage donc, vous l’aurez compris) est résolue à la fin de l’épisode, ce qui nous laisse penser que comme les autres séries policières de la chaîne, The Eleventh Hour aura des épisodes indépendants les uns des autres (globalement si vous en loupez un, ce n’est pas très grave). En gros cette série est vraiment du divertissement CBS pur jus. Personnellement j’aime bien, c’est reposant. Je ne me suis pas ennuyée du tout, j’ai même ri une fois (bon point parce que l’humour à la NCIS je ne suis pas cliente…), pour moi il s’agit donc d’un pilote plaisant.
Après, on est bien d’accord, The Eleventh Hour n’est pas la série de l’année, elle ne va pas non plus explorer de nouvelles pistes dans la fiction ou être dénonciatrice ou provocante (oh, faut pas pousser, hein, je vous rappelle qu’on est sur CBS…) mais à priori c’est plutôt sympa à regarder de temps à autres.

vendredi 17 octobre 2008

Bye Abby...


...you will be missed.

Abby c'est typiquement le genre de personnage que j'ai détesté puis adoré. Je pense que c'était lié à son statut d'infirmière car dans Urgences, les infirmières principales (pas celles qu'on voit 30 secondes par épisodes et qui ont toujours l'air sympa) se doivent d'être des têtes à claque. Carol, Abby, Sam, toutes les trois sont à gifler. Mais ce qui est intéressant avec le personnage d'Abby c'est qu'elle est devenue plus sympathique et même attachante quand elle a laissé tomber son costume d'infirmière pour la blouse de médecin.

J'ai beaucoup aimé le "hall of fame" à la fin de l'épisode même s'il est incomplet et en particulier ce dialogue entre Abby et Haley (qui doit d'ailleurs être la seule à être encore là depuis les débuts d'Urgences) :

Abby : "I don't see Carter up there."

Haley : "He wouldn't do it. He said it was defacing government property..."


jeudi 16 octobre 2008

Ca aurait pu être bien...

Cet été, quand j'ai vu passer les photos de Selma Blair sur le tournage de Kath & Kim, j'ai ri. Rien que son allure dans cet accoutrement grotesque m'a fait rire. Et son visage boudeur impayable, toujours drôle dans une comédie.

Mais après visionnage du pilote, Kath & Kim, ce sera sans moi. Avant toute chose, ce qui m'a le plus dérangé dans l'épisode (et qui a failli me faire arrêter avant la cinquième minute), c'est la réalisation. C'est vraiment pénible, ça bouge tout le temps, même quand les acteurs ne bougent pas, la caméra émet des soubresauts qui rendent la chose difficile à regarder et peuvent donner le mal de mer. Ca m'a rappelé la façon de filmer des realtv shows de stars du genre The Simple Life ou The Osbourne... Ensuite, ben euh comment dire... Ce n'est pas drôle. Alors je veux bien qu'on assume du mauvais goût pour le tourner en parodie mais répéter 15 fois de suite le même gag avec 3 personnages différents, ce n'est pas drôle c'est lourd. Et en parlant de ce gag (au cours d'une discussion agitée, deux personnages s'arrêtent pour parler totalement d'autre chose de complètement superficiel avant de reprendre leur dispute) c'est dommage de le rendre si lourd parce que c'est une des seules choses qui m'a fait rire. Parce que tout ce qui est supposé être drôle (et je vois bien en quoi c'est supposé être drôle sur le papier) ne l'est pas. Je crois que le pire dans ce pilote c'est ça : voir le gag, comprendre en quoi effectivement ça aurait pu et ça aurait dû être drôle, et ne pas rire parce qu'ici, ça n'est pas drôle.

Je n'ai pas vu la version originale australienne de la série. Je n'ai donc pas de point de comparaison à ce niveau là. Mais ce qui me frappe dans ce pilote c'est son manque d'intérêt. Au-delà des gags et dialogues ratés (oui je sais c'est déjà beaucoup), quel est l'enjeu de la série ? Non parce que rassurez-moi, dans toutes les séries il y a un enjeu, non ? Sinon ça n'est qu'un enchaînement de scènes sans queue ni tête et en plus si ces scènes ne sont pas drôles, il reste quoi pour que nous, téléspectateurs, on reste ? Alors en plus de tous les défauts précédemment nommés, Kath & Kim n'a aucun intérêt scénaristique. On regarde ça et on se dit "oui et alors ?".

Heureusement, il me reste les photos de Selma Blair pour rire un peu...

Non là vraiment ce n'est plus possible...


Je sais bien que CSI NY n'a jamais été très réaliste mais là c'est le sommet : une autopsie sur un corps en 3D, non mais là les mecs, vous n'avez pas l'impression d'aller un tout petit peu trop loin ?

mercredi 15 octobre 2008

And the Emmy goes to...


... Ellen Burstyn for outstanding guest in a drama series pour son rôle de la mère d'Eliott Stabler dans Law & Order SVU... Ca, c'est un rôle à Emmy ou je ne m'appelle pas Freescully ! Rendez-vous dans un peu moins d'un an pour voir si j'avais raison...

Troublée

C'est ce que je ressens après le magnifique season finale de The Cleaner. S'il est vrai que la série a eu une perte de vitesse en milieu de saison, elle a bien remonté la pente pour finir en apothéose. Ce final ouvre de nouvelles perspectives pour une éventuelle saison 2 (après tout, on est loin d'avoir fait le tour de toutes les addictions) et amorce une nouvelle phase pour William Banks. Que faire ? Où aller ? Comment ne pas flancher ? Comment continuer ? A la fin de cet épisode, nous sommes comme William, dans une incertitude totale.

Je ne peux pas en dire plus sans spoiler, j'espère qu'une saison 2 est à l'étude.

mardi 14 octobre 2008

Et si...

Hier soir, après avoir visionné le season premiere de Lipstick Jungle (qui n'a fait que me confirmer que j'aurais préféré que ce soit Cashemere Mafia qui continue...), je me suis dit que j'allais continuer la soirée sur une note girly et j'ai donc lancé le season premiere de Private Practice. Et c'est avec surprise que j'ai constaté l'amorce d'un virage dans le ton de la série. Après une saison 1 de seulement 9 épisodes et assez copie conforme de Grey's Anatomy sur le côté soap (y'en avait-il un autre, d'ailleurs?), la chose que je constate avec ce premier épisode est que pour une fois, Private Practice parle d'autre chose que d'histoires de coeur. Oui, dans ce premier épisode de la saison 2, on parle, une fois n'est pas coutume, d'éthique médicale. Et pour deux patients différents. Les deux questions qui sont posées sont : Peut-on créer une vie pour en sauver une autre ? et Le secret médical doit-il être brisé quand la vie d'un tiers est en danger ? La série prend aussi un ton critique tout au long de l'épisode à l'aide d'une vidéo promotionnelle sur le cabinet médical qui est présente dans tout l'épisode (surtout au début) dans laquelle les médecins nous balancent des banalités larmoyantes sur la famille du genre "Nous sommes une famille et qui mieux qu'une famille peut soigner votre famille ?". Cette vidéo est mise en parallèle avec ces mêmes médecins qui passent l'épisode à demander leur chèque de prime et à planifier leurs vacances. Le cabinet est aussi en faillite au début de cette saison et ces deux éléments posent donc une troisième question : Quel rapport la médecine peut-elle avoir avec l'argent ? (en sachant très bien qu'ici il n'est nullement question de ticket modérateur et de sécurité sociale, qui sont des mots dans cet environnement médical pour riches). Il n'en reste pas moins que ce genre de questions donnent à la série un peu plus de profondeur qu'elle en avait dans sa première saison (bon c'est sûr qu'en partant de néant, ce n'était pas très compliqué). Alors voilà, est-ce que ce genre de questionnement va devenir la norme et prendre le pas sur les histoires de coeur (qui ne seront plus là que pour faire revenir les télespectateurs lambda toutes les semaines : car oui, ne nous faisons pas d'illusions, les gens d'une manière générale, allument leur télé pour savoir si truc va coucher avec machin plutôt que pour entamer une réflexion un peu plus poussée...) ? Si c'est le cas, et là je marche sur des oeufs car c'est avec un grand S et j'extrapole vraiment la possibilité d'un questionnement plus poussé (et surtout d'une résolution de ces questions un peu moins facile), Private Practice pourrait-elle devenir l'héritière d'Urgences ? (non attendez avant de me jeter des pierres, je m'explique).

Comme tout le monde le sait, Private Practice est un spin-off de Grey's Anatomy. Elle en reprend les grandes lignes appliquées à Addison Montgomery au lieu de Meredith Grey. Sauf que deux séries identiques sur la même chaîne, c'est voué à l'échec. Donc il faut bien se démarquer d'une façon ou d'une autre. Et je trouve que Grey's Anatomy ressemble trait pour trait à une autre série médicale des années 1990 (je ne vous en dit pas plus, je prépare un post comparatif à ce sujet). Mais Grey's Anatomy ne nourrit aucune réflexion sur le milieu médical, l'hôpital n'est que le théâtre des aventures amoureuses de Meredith et sert à attirer le chaland avec un cas spectaculaire de temps en temps. La réflexion sur des sujets de société dans les séries médicales, c'est le terrain d'Urgences (qui a dit "c'était" ?). D'où mon questionnement. Evidemment, dans Private Practice, on est bien loin des préoccupations des médecins des urgences qui travaillent dans un hôpital public avec peu de moyens. Mais Private Practice a le potentiel de poser une réflexion sur la médecine et le business qu'elle est devenue. Et pourquoi pas, comme on l'a vu dans ce season premiere, de se confronter à des situations médicales  et sociales qui font débat ? La seule ombre au tableau de ce début de saison est la résolution des questions posées. Encore une fois, tout est bien qui finit bien et donc on pose une question mais les choix effectués ne débouchent sur aucune une tragédie et restent donc sans conséquences. Et c'est bien ça qui fait que le début de réflexion amorcé dans l'épisode n'atteint pas la cheville de ce qu'a pu faire Urgences. Mais c'est un début...

En tout cas, l'amorce du virage pris dans ce premier épisode de la saison 2 est de bon augure. Espérons qu'il ne s'agisse pas d'une exception et que la série ne retombe pas dans le soap pur, le sous-Grey's Anatomy qu'elle était dans sa première saison.

(Allez-y maintenant, sortez les cailloux!!!)

samedi 11 octobre 2008

Ma petite entreprise...

Au vu de ce que nous propose The CW cette année, j'avais très peur de lancer le pilote de Easy Money. J'ai d'ailleurs retardé ce moment de presque une semaine, j'ai regardé un autre pilote avant, mais là je me suis lancée... et finalement, Easy Money sera peut-être l'exception qui confirme la règle sur The CW cette année. Je dis bien peut-être. Parce que si ce pilote est prometteur, j'ai encore des réserves sur la série et notamment sur son rythme. On sent que ça se cherche encore, il y a des longueurs (et ils ont un problème avec la musique ou quoi sur The CW??? elle est rare dans ce pilote, mais pas inexistante il est vrai). Mais dans l'ensemble, il y a  du potentiel. On a droit à quelques dialogues bien écrits, la famille Buffkin laisse de nombreuses possibilités aux scénaristes pour nous écrire des épisodes très drôles et en même temps grinçants, car finalement c'est bien de l'oeil critique de Morgan vis-à-vis de sa famille et de l'entreprise familiale d'usuriers qu'il s'agit. Et en ces temps de crise financière, il y a beaucoup à dire sur le sujet.

Mention spéciale à Laurie Metcalf qui incarne la matriarche de cette famille un peu déjantée. Elle représente à elle seule l'univers que son fils ne comprend pas. Pour elle, l'argent est une finalité, et comme elle le dit si bien, elle ne force pas les gens à lui souscrire des prêts à 25%, prêts qui lui permettent de vivre dans une magnifique hacienda et de conduire une superbe voiture, qu'il ne faut surtout pas amener au bureau parce que "ce n'est pas bon pour les affaires de montrer qu'on a de l'argent".

La scène finale de ce pilote ouvre aussi d'autres perspectives qui pourront se révéler intéressantes pour l'évolution du personnage de Morgan et son regard sur sa famille. Bref, une agréable surprise après quelques heures de torture téléphage sut The CW (je vais peut-être un peu loin, là, mais bon la différence est de taille...).

La liste

Quand j'ai lu le pitch de The Ex List, je me suis étonnée de voir qu'elle passait sur CBS ("Quoi, CBS ne diffuse pas que des séries policières???). C'est en effet plutôt le genre de série a atterrir sur ABC, entre un Desperate Housewives et un Samantha Who (oui c'est pas le même soir, et alors?). Je me suis donc dit que j'allais essayer (parce que dans le fond j'aime bien les séries girly) pour voir ce que ça donne. Verdict? C'est agréable à regarder, et contrairement à Valentine (voir mon post à ce sujet), je ne me suis pas ennuyée du tout, c'est léger, c'est plutôt drôle et divertissant. C'est typiquement le genre de série qu'on regarde comme ça, le dimanche après-midi parce qu'on a rien d'autre à faire et que c'est sympa quand même. Mais par contre il est bien évident que le concept est très limité. C'est un peu comme Prison Break, on sait par avance que la série ne durera qu'une saison (si elle dure plus longtemps, comme Prison Break, ben, voilà le résultat quoi, ai-je vraiment besoin d'en dire plus?). Le problème de The Ex List, c'est que même si Bella a un tableau de chasse conséquent, à un moment donné, elle va bien être à court d'ex, la petite. Et puis n'oublions pas qu'elle n'a qu'un an pour réaliser que l'ex qu'elle est supposée épouser est celui qui est juste sous son nez. En fait, je pense que cette série aurait fait un film sympa, mais je vois mal comment ne pas lasser sur la durée. Evidemment pour ce premier épisode, ils ont choisi de me mettre Eric Balfour sous le nez, comme ça, alors forcément, si on me prend par les sentiments... Mais bon, je ne suis pas encore totalement convaincue, même si j'ai passé un bon moment, je vais laisser sa chance à la série encore quelques épisodes et on verra bien.

vendredi 10 octobre 2008

Has Ugly Betty Jumped The Shark???

C'est bien la question que je me pose à la fin de cet épisode 3x03. J'adore Ugly Betty, c'est une série très divertissante avec son univers bien à elle, très flashy et bien ancré dans la pop culture. Je n'étais déjà pas très emballée par le changement d'une partie des scénaristes après la grève de l'année dernière mais là vraiment je me demande s'ils ne sont pas allés trop loin. Je n'en dirai pas plus pour ne spoiler personne mais pour ceux qui ont vu l'épisode, je parle de ce que dit Alexis à Claire à la fin de l'épisode. Ou alors c'est à prendre au 42ème degré dans la parodie des telenovelas dont la série s'inspire et se moque à la fois. C'est d'ailleurs un peu schizo comme principe. Et si autant la parodie était bien présente dans la brillante saison 1, je trouve que depuis l'après-grève (rien ne sera plus jamais comme avant... :) ) les scénaristes ont plutôt tendance à s'inspirer des telenovelas qu'à les parodier. 

C'est mon sentiment à chaud après l'épisode, j'espère qu'ils vont se reprendre un peu chez les scénaristes d'Ugly Betty, sinon ça sent le début de la fin et c'est bien dommage...

mercredi 8 octobre 2008

Will You Be My Valentine ?

ENFIN C'EST FINI !!!!!!!!

Voilà ce que je me suis dit après les 45 minutes d'ennui profond ressenti devant le pilote de Valentine

Pourtant je n'avais pas d'à-priori sur cette série n'ayant lu que le pitch avant de lancer le pilote. Déjà ça a mal commencé quand au bout de 20 secondes (après m'être déjà dit que je connaissais cette voix narratrice) j'ai vu apparaître Jame Murray à l'écran. "Quoi????? L'espèce de ********* de la saison 2 de Dexter!!!!!!! Pas moyen!!!!" Je suis désolée, j'ai été traumatisée par son rôle de Lila dans Dexter maintenant je ne peux plus la voir sans avoir envie de casser mon écran (pour une fois que ce n'est pas à cause de Vista que je veux casser mon écran...mais bon je m'égare). J'ai donc failli arrêter là mon expérience avec Valentine. J'aurais mieux fait, en fait.

Parce que c'est ennuyeux...et le mot est faible. C'est plat, l'histoire est prévisible à 2km et c'est surjoué à mort. Mais contrairement à d'autres séries qui sont aussi surjouées (je pense à Ugly Betty et Pushing Daisies), il n'y a que le jeu des acteurs qui est surjoué, pas les décors, pas l'univers, pas la musique. Dans Ugly Betty ou Pushing Daisies, l'univers est visuellement bariolé, là on a l'impression d'être dans le manoir des soeurs Halliwell. La musique est jouée non stop dans Ugly Betty, ce qui renforce l'univers de la série, dans Valentine ils ont dû avoir des restrictions de budget mais il doit y avoir 3 notes de musique pendant tout l'épisode. Du coup tout tombe à plat et on a l'impression d'être devant une mauvaise pièce de boulevard, le rythme en moins.

Je passerais très vite sur la réalisation qui est non seulement hyper classique mais qui est en plus bourrée de faux raccords. Et le dernier plan, là, celui de la ville, juste avant de voir le titre de la série s'afficher (pour qu'on se souvienne du titre afin de ne plus jamais retomber dessus), il sert à quoi???? La dernière scène se termine par un fondu au noir classique, qu'est-ce qu'il vient faire là ce plan, il aurait suffit d'envoyer le titre de la série, hop !

Pour finir sur une note positive, j'ai quand même souri une fois. A la 26ème minute pour être précise, pile poil au milieu du pilote. Ca n'a pas été long, ça a duré très exactement 17 secondes. Avant et après, malheureusement c'est aussi creux qu'une vieille noix de coco...