Petits rappels des faits : Sit Down Shut Up se déroule dans un lycée et va voir évoluer des professeurs plus déjantés les uns que les autres.
Nouvelle série d'animation de la Fox, Sit Down Shut Up ne brille pas vraiment. Je n'ai pas beaucoup ri pendant ce pilote, l'humour étant lourd, facile et très (trop) répétitif. D'autre part, je n'ai pas aimé le principel à la Roger Rabbit de mettre du dessin dans des décors réels. J'imagine que c'est un choix artistique, mais visuellement je trouve que ça fait franchement cheap. Les dessins ne sont quant à eux pas originaux, on a l'impression d'être devant n'importe quel dessin animé de Nickelodeon, c'est dommage de ne pas avoir réussi à donner une identité visuelle forte à la série par des dessins possédant déjà leur personnalité.
Concernant les personnages, c'est du réchauffé. La série s'inspire apparemment d'une série australienne mais les personnages dépeints ont déjà été vus dans absolument tous les teen show ayant des scènes dans une école. La proviseur pas commode, son assistant débile (qui s'autoproclame « ass principal » et plus tard « ass coach » au cas où on aurait pas bien compris la première fois...), le prof d'allemand torturé, le prof d'anglais beau gosse, le prof de sport nul, la prof de sciences activiste et hippie, le prof de théâtre bi, la bibliothécaire pas aimable et pour terminer le « gardien » qui fait aussi le ménage et les réparations (enfin Willy dans les Simpsons, quoi) qui se trouve être musulman et qui ne parle pas anglais et qui est donc doublé. Voilà. Plus cliché tu meurs. Surtout que ces clichés ont déjà été utilisés dans d'autres films ou séries pour être parodiés, ce qui renforce la sensation de lourdeur présente pendant les 21 (longues) minutes de ce pilote.
L'histoire proposée dans ce pilote n'est pas très originale non plus : le lycée (public) voit ses subventions réduites et doit trouver un financement ou renvoyer un prof. Il se trouve qu'au final les deux solutions seront adoptées, après des péripéties peu enthousiasmantes.
Verdict ? Il ne faudra pas compter sur moi pour suivre les aventures de cette bande de profs franchement à la masse, en tout cas le pilote ne m'aura pas donné la curiosité de suivre encore quelques épisodes pour essayer de rentrer dans l'univers de Sit Down Shut Up.
mardi 21 avril 2009
mercredi 15 avril 2009
N'en jetez plus...
C'est bien connu, les séries télé, ça marche alors on sort un jeu, comme ça on va pouvoir traire la vache à lait retrouver l'univers de la série dans un jeu vidéo. Après Les Experts, Law & Order ou plus récemment Grey's Anatomy (Shonda Rhimes adorant jouer à la Wii...), le prochain sur la liste est... Dr House !
On pourrait imaginer un jeu qui mette à l'épreuve nos connaissances médicales sommaires pour diagnostiquer un lupus (puisque ça n'en est jamais un), mais manque de chance le studio qui va adapter la série sur PC et DS (déjà ça commence mal) n'est pas Ubisoft qui avait réussi un jeu plus que potable tiré de la série des Experts mais bien... Mindscape, le développeur véreux qui développe des jeux à la va-vite dans le seul but de surfer sur le succès du moment. Rappelons tout de même que Mindscape a à son actif de fantastiques (sic) jeux tels que Koh Lanta, Fort Boyard, Bienvenue chez les Cht'is, et même une version Ds de Plus Belle la laïfe !
Il faudra sûrement une bonne dose de Vicodin pour y jouer...
On pourrait imaginer un jeu qui mette à l'épreuve nos connaissances médicales sommaires pour diagnostiquer un lupus (puisque ça n'en est jamais un), mais manque de chance le studio qui va adapter la série sur PC et DS (déjà ça commence mal) n'est pas Ubisoft qui avait réussi un jeu plus que potable tiré de la série des Experts mais bien... Mindscape, le développeur véreux qui développe des jeux à la va-vite dans le seul but de surfer sur le succès du moment. Rappelons tout de même que Mindscape a à son actif de fantastiques (sic) jeux tels que Koh Lanta, Fort Boyard, Bienvenue chez les Cht'is, et même une version Ds de Plus Belle la laïfe !
Il faudra sûrement une bonne dose de Vicodin pour y jouer...
Libellés :
Grey's Anatomy,
House MD,
Law and Order,
Les experts,
Plus belle la vie
mardi 14 avril 2009
Pilote : Southland
Petit rappel des faits : Southland décrit le quotidien de la police de Los Angeles. Dans le pilote, deux enquêtes seront suivies, la tentative de meurtre d'un garçon en pleine rue et l'enlèvement d'une fillette.
Tout juste une semaine après l'arrêt d'Urgences, revoilà John Wells avec une nouvelle série. Au revoir les médecins de Chicago, bonjour les flics de Los Angeles.
Southland nous plonge très vite dans le bain : après un message nous indiquant que la police ce L.A. ne dispose que de 9 800 policiers pour une ville de quatre millions d'habitants, on a droit à un générique rappelant visuellement celui de Law and Order avec une musique de grande saga dramatique (le mélange des deux me rappelle d'ailleurs furieusement quelque chose, est-ce que l'un d'entre vous pourrait me rafraichir la mémoire ?). Le pilote s'ouvre ensuite sur une scène d'après fusillade dans laquelle on voit les secours s'agiter sur un air d'harmonica rappelant les western des années 1970 (la chanson de Supertramp dont est extraite cet air date d'ailleurs de 1974). Le ton est donné, L.A. c'est règlement de compte à OK Coral, il va falloir que je me force à continuer parce que les western, ce n'est pas, mais alors vraiment pas mon truc. Et il va vraiment falloir que je m'accroche pour passer le premier quart d'heure du pilote qui est vraiment pénible. Passons la grande mode scénaristique 2008/2009 qui veut qu'absolument tous les épisodes de séries commencent par un événement marquant pour attirer l'attention du téléspectateur pour ensuite revenir 24 heures avant (plus ou moins) pour nous expliquer comment on en est arrivé là. Southland ne fait pas exception à la règle. La série est filmée à la façon d'un documentaire : même si la caméra semble se poser de plus en plus à mesure que l'épisode avance, j'y peux rien, la caméra à l'épaule non stop, ça me donne mal à la tête et je décroche facilement. Mais au-delà de ça, sûrement dans un soucis de réalisme et pour donner un côté encore plus documentaire à la chose, nous avons le droit à de gros BIP lorsqu'un personnage emploie un juron. J'ai trouvé ça absolument ridicule, ça arrive trois ou quatre fois pendant l'épisode, n'était-il pas possible, soit de laisser ces jurons, soit, parce qu'on est sur NBC et pas sur FX (le choix de citer cette chaîne du câble et pas une autre n'est pas innocent, j'y reviens tout de suite), de modérer un peu les propos des personnages ? Je trouve qu'on peut dire des choses très fortes et dénoncer pas mal de trucs avec la fiction, pas besoin de faire de la fiction documentaire. C'est comme le docu-fiction, le mélange de ces deux genres, j'ai un peu de mal.
Une fois passé le premier quart d'heure, ça va mieux, je me suis habituée au style façon documentaire (même si je ne peux pas m'empêcher de tiquer à chaque BIIIIIIIIIIP qui pour le coup fait sortir tout de suite de l'histoire, déjà que j'avais du mal à rentrer dedans...) et commence à suivre le baptême du feu du jeune Ben Sherman, fraîchement sorti de l'académie de police et de son coéquipier John Cooper, vieux briscard à qui on ne la fait pas. Et en parallèle, l'enquête des inspecteur Lydia Adams et Russell Clarke. Alors c'est très bien tout ça, mais j'avais juste l'impression de voir Claudette et Dutch de The Shield. Donc premier constat à la fin du pilote de Southland : « Tiens, je continuerais bien The Shield (que j'avais arrêté après la troisième saison, parce que je n'avais plus Canal Jimmy, puis Canal +, mais c'est une autre histoire...). » Et je crois que le problème de la série est là. Oui, John Wells sait raconter des histoires réalistes qui sont dans un processus de critique de société. Mais ce qui était original avec Urgences, ne l'est pas franchement avec Southland. Le sujet a déjà été traité de nombreuses fois et j'ai eu plusieurs fois l'impression de voir un sous-épisode de The Shield pendant le pilote. Et ce qui m'était arrivée avec Parks and Recreations la semaine dernière m'est encore arrivé aujourd'hui : ça m'a fait pensé à une série que je n'ai jamais regardée, à savoir NYPD Blues. Peut-être à tort, moins qu'à The Shield, mais j'y ai pensé.
Mention spéciale à Michael Cudlitz qui réussit à faire sortir son personnage du lot dans ce pilote chorale. Sa confrontation avec le bleu trop propre sur lui après la fusillade donne toute l'ampleur du personnage.
Verdict ? Si le pilote m'a donné envie de me repencher sur The Shield, je ne sais pas si je me replongerai dans l'univers fiction-docu de Southland. Peut-être tenterai-je tout de même l'expérience jusqu'au bout parce qu'une série de John Wells vaut la peine d'être vue (à ce sujet il faudrait que je me mette à Third Watch, exclue trop vite des séries à regarder pour la seule raison que ma mère adorait... ah, l'adolescence...) et que la saison ne fait que 6 épisodes.
Tout juste une semaine après l'arrêt d'Urgences, revoilà John Wells avec une nouvelle série. Au revoir les médecins de Chicago, bonjour les flics de Los Angeles.
Southland nous plonge très vite dans le bain : après un message nous indiquant que la police ce L.A. ne dispose que de 9 800 policiers pour une ville de quatre millions d'habitants, on a droit à un générique rappelant visuellement celui de Law and Order avec une musique de grande saga dramatique (le mélange des deux me rappelle d'ailleurs furieusement quelque chose, est-ce que l'un d'entre vous pourrait me rafraichir la mémoire ?). Le pilote s'ouvre ensuite sur une scène d'après fusillade dans laquelle on voit les secours s'agiter sur un air d'harmonica rappelant les western des années 1970 (la chanson de Supertramp dont est extraite cet air date d'ailleurs de 1974). Le ton est donné, L.A. c'est règlement de compte à OK Coral, il va falloir que je me force à continuer parce que les western, ce n'est pas, mais alors vraiment pas mon truc. Et il va vraiment falloir que je m'accroche pour passer le premier quart d'heure du pilote qui est vraiment pénible. Passons la grande mode scénaristique 2008/2009 qui veut qu'absolument tous les épisodes de séries commencent par un événement marquant pour attirer l'attention du téléspectateur pour ensuite revenir 24 heures avant (plus ou moins) pour nous expliquer comment on en est arrivé là. Southland ne fait pas exception à la règle. La série est filmée à la façon d'un documentaire : même si la caméra semble se poser de plus en plus à mesure que l'épisode avance, j'y peux rien, la caméra à l'épaule non stop, ça me donne mal à la tête et je décroche facilement. Mais au-delà de ça, sûrement dans un soucis de réalisme et pour donner un côté encore plus documentaire à la chose, nous avons le droit à de gros BIP lorsqu'un personnage emploie un juron. J'ai trouvé ça absolument ridicule, ça arrive trois ou quatre fois pendant l'épisode, n'était-il pas possible, soit de laisser ces jurons, soit, parce qu'on est sur NBC et pas sur FX (le choix de citer cette chaîne du câble et pas une autre n'est pas innocent, j'y reviens tout de suite), de modérer un peu les propos des personnages ? Je trouve qu'on peut dire des choses très fortes et dénoncer pas mal de trucs avec la fiction, pas besoin de faire de la fiction documentaire. C'est comme le docu-fiction, le mélange de ces deux genres, j'ai un peu de mal.
Une fois passé le premier quart d'heure, ça va mieux, je me suis habituée au style façon documentaire (même si je ne peux pas m'empêcher de tiquer à chaque BIIIIIIIIIIP qui pour le coup fait sortir tout de suite de l'histoire, déjà que j'avais du mal à rentrer dedans...) et commence à suivre le baptême du feu du jeune Ben Sherman, fraîchement sorti de l'académie de police et de son coéquipier John Cooper, vieux briscard à qui on ne la fait pas. Et en parallèle, l'enquête des inspecteur Lydia Adams et Russell Clarke. Alors c'est très bien tout ça, mais j'avais juste l'impression de voir Claudette et Dutch de The Shield. Donc premier constat à la fin du pilote de Southland : « Tiens, je continuerais bien The Shield (que j'avais arrêté après la troisième saison, parce que je n'avais plus Canal Jimmy, puis Canal +, mais c'est une autre histoire...). » Et je crois que le problème de la série est là. Oui, John Wells sait raconter des histoires réalistes qui sont dans un processus de critique de société. Mais ce qui était original avec Urgences, ne l'est pas franchement avec Southland. Le sujet a déjà été traité de nombreuses fois et j'ai eu plusieurs fois l'impression de voir un sous-épisode de The Shield pendant le pilote. Et ce qui m'était arrivée avec Parks and Recreations la semaine dernière m'est encore arrivé aujourd'hui : ça m'a fait pensé à une série que je n'ai jamais regardée, à savoir NYPD Blues. Peut-être à tort, moins qu'à The Shield, mais j'y ai pensé.
Mention spéciale à Michael Cudlitz qui réussit à faire sortir son personnage du lot dans ce pilote chorale. Sa confrontation avec le bleu trop propre sur lui après la fusillade donne toute l'ampleur du personnage.
Verdict ? Si le pilote m'a donné envie de me repencher sur The Shield, je ne sais pas si je me replongerai dans l'univers fiction-docu de Southland. Peut-être tenterai-je tout de même l'expérience jusqu'au bout parce qu'une série de John Wells vaut la peine d'être vue (à ce sujet il faudrait que je me mette à Third Watch, exclue trop vite des séries à regarder pour la seule raison que ma mère adorait... ah, l'adolescence...) et que la saison ne fait que 6 épisodes.
Libellés :
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Law and Order,
NYPD Blue,
Southland,
The Shield,
Third Watch,
Urgences
samedi 11 avril 2009
Pilote : The Unusuals
Petit rappel des faits : L'inspecteur Shraeger est transférée des moeurs à la criminelle pour aider à résoudre le meurtre de l'inspecteur Burt Kowaslki.
Encore un cop show... Mais le premier point positif est que The Unusuals n'est pas d'un cop show avec les imbéciles de policiers qui se font aider par un mec super intelligent qui sait tout mieux que tout le monde, mais d'un cop show « chorale » avec une véritable équipe et on assiste d'ailleurs dans cet épisode à deux enquêtes, plus l'enquête sous-jacente qui sera le fil rouge de la saison (série?).
Autre point positif : le casting. Amber Tamblyn en tête, dans son rôle de flic qui veut se faire accepter en cachant qu'elle vient d'un milieu aisé. Les échanges (réguliers, souvent au téléphone) avec sa mère (envahissante) sont assez drôles. Mais j'ai particulièrement aimé le duo formé par Adam Goldberg et Harold Perrineau. Ils sont à la fois drôles et touchants (la paranoïa du personnage de Perrineau qui le pousse à porter sans cesse son gilet par balle prête à rire pendant les ¾ de l'épisode, jusqu'à l'explication de cette habitude qui fait prendre une autre dimension au personnage). Terry Kinney n'a pas particulièrement brillé dans ses quelques scènes, il faut voir sur la durée. J'ai par contre trouvé dommage la sous-exploitation de certains personnages comme l'inspecteur Allison Beaumont qu'on doit voir en tout 1 minute ou l'inspecteur Henry Cole, qui devient un peu plus intéressant dans les cinq dernières minutes, mais qui fait de la figuration le reste de l'épisode.
Si l'enquête sur le meurtre de Kowalski s'avère plutôt classique, j'ai bien aimé l'enquête secondaire menée par le « duo de choc » Golberg/Perrineau sur un tueur... de chats. Plutôt original, d'ailleurs ils se demandent eux-même au début si c'est une blague. Ça permet de donner un côté léger à la série qui fonctionne plutôt bien. On voit aussi passer un homme-sandwich et deux jumelles âgées habillées pareil dans le commissariat, on ne saura pas pourquoi ils ont été arrêtés, mais ça donne une ambiance un peu loufoque et peut faire penser qu'on aura quand même le droit à une enquête un peu décalée par semaine, en plus de l'enquête classique. L'enquête fil rouge nous est présentée dans ce pilote, et représente la véritable raison de la présence de l'inspecteur Shraeger. Elle permet de donner une vision à plus ou moins long terme de la série, en espérant qu'elle soit exploitée à chaque épisode, pas comme les fausses lignes rouges qu'on nous présente dans les pilotes des cop show genre The Mentalist et qui ne réapparaissent qu'au bout de 13 épisodes pour disparaître jusqu'au season finale...
Verdict ? Le pilote était plutôt sympathique et change un peu du modèle de cop show qu'on a l'habitude de voir ces dernières années, même si il reprend un modèle déjà existant. Les personnages sont à la fois attachants et intrigants du fait de l'enquête de fond. J'ai bien envie de voir ce que ça donne sur encore quelques épisodes.
Encore un cop show... Mais le premier point positif est que The Unusuals n'est pas d'un cop show avec les imbéciles de policiers qui se font aider par un mec super intelligent qui sait tout mieux que tout le monde, mais d'un cop show « chorale » avec une véritable équipe et on assiste d'ailleurs dans cet épisode à deux enquêtes, plus l'enquête sous-jacente qui sera le fil rouge de la saison (série?).
Autre point positif : le casting. Amber Tamblyn en tête, dans son rôle de flic qui veut se faire accepter en cachant qu'elle vient d'un milieu aisé. Les échanges (réguliers, souvent au téléphone) avec sa mère (envahissante) sont assez drôles. Mais j'ai particulièrement aimé le duo formé par Adam Goldberg et Harold Perrineau. Ils sont à la fois drôles et touchants (la paranoïa du personnage de Perrineau qui le pousse à porter sans cesse son gilet par balle prête à rire pendant les ¾ de l'épisode, jusqu'à l'explication de cette habitude qui fait prendre une autre dimension au personnage). Terry Kinney n'a pas particulièrement brillé dans ses quelques scènes, il faut voir sur la durée. J'ai par contre trouvé dommage la sous-exploitation de certains personnages comme l'inspecteur Allison Beaumont qu'on doit voir en tout 1 minute ou l'inspecteur Henry Cole, qui devient un peu plus intéressant dans les cinq dernières minutes, mais qui fait de la figuration le reste de l'épisode.
Si l'enquête sur le meurtre de Kowalski s'avère plutôt classique, j'ai bien aimé l'enquête secondaire menée par le « duo de choc » Golberg/Perrineau sur un tueur... de chats. Plutôt original, d'ailleurs ils se demandent eux-même au début si c'est une blague. Ça permet de donner un côté léger à la série qui fonctionne plutôt bien. On voit aussi passer un homme-sandwich et deux jumelles âgées habillées pareil dans le commissariat, on ne saura pas pourquoi ils ont été arrêtés, mais ça donne une ambiance un peu loufoque et peut faire penser qu'on aura quand même le droit à une enquête un peu décalée par semaine, en plus de l'enquête classique. L'enquête fil rouge nous est présentée dans ce pilote, et représente la véritable raison de la présence de l'inspecteur Shraeger. Elle permet de donner une vision à plus ou moins long terme de la série, en espérant qu'elle soit exploitée à chaque épisode, pas comme les fausses lignes rouges qu'on nous présente dans les pilotes des cop show genre The Mentalist et qui ne réapparaissent qu'au bout de 13 épisodes pour disparaître jusqu'au season finale...
Verdict ? Le pilote était plutôt sympathique et change un peu du modèle de cop show qu'on a l'habitude de voir ces dernières années, même si il reprend un modèle déjà existant. Les personnages sont à la fois attachants et intrigants du fait de l'enquête de fond. J'ai bien envie de voir ce que ça donne sur encore quelques épisodes.
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