jeudi 27 novembre 2008

*Trouver un titre sans faire un vieux jeu de mots du genre "la série met la barre trop bas"...*

Pour le titre, désolée, j'ai pas trouvé mieux...

Je crois que le dernier drama uniquement judiciaire que j’ai suivi devait être The Practice (et Ally McBeal à la même époque). Ca date, donc. Comme cette année, j’essaie de tester un peu tout, j’ai donc essayé le nouveau drama de Steven Bochco, Raising the Bar. Pour resituer c’est l’histoire de plusieurs avocats, certains sont procureurs, d’autres avocats de la défense, et tout ce joli monde est ami, ce qui, bien sûr, va créer des tensions. Si le pitch n’est pas exceptionnel, le pilote ne l’est pas non plus. Mais il y a un personnage qui a particulièrement retenu mon attention. Non, ce n’est pas l’avocat naïf aux cheveux longs interprété par Mark Paul Gosslear, mais bien la juge Kessler, interprétée par Jane Kaczmarek (ce qui la change de Malcolm…). Peu de séries s’intéressent au rôle des juges, leur préférant ceux des avocats. Aussi on voit souvent le juge (quand on le voit) comme parfois un peu borné mais qui finit toujours par entendre la voix de la raison (ce qu’il est d’ailleurs supposé être) et donc au final donner une sentence « juste ». Mais voir un juge borné à ce point-là, je n’avais jamais vu. Sa persistance à vouloir faire appliquer la loi de manière sévère tient plus de la vendetta et d’un égo surdimensionné que de la justice. Voir un juge comme ça, eh ben ça fait peur. 

Malheureusement un personnage, ça ne fait pas tout et la série reste très conventionnelle et prend clairement le parti de la défense en nous montrant les accusés comme des victimes. C’est totalement subjectif mais dans une série judiciaire, je préfère quand tout n’est pas tout blanc ou tout noir, quand il y a des circonstances atténuantes, que l’accusé est coupable mais qu’on n’a pas envie de le voir condamner. Le coup de l’erreur judiciaire, c’est du déjà vu et si ça devient systématique, c’en devient condescendant. Il semble que Bochco ait perdu son mojo depuis un moment déjà et son nom n’est plus gage de qualité, malheureusement.

mercredi 26 novembre 2008

Les fantômes d'Emerald City

Je crois qu’aucune série ne m’a marquée autant quOz. Oh bien sûr, j’ai d’autres références, Oz n’est d’ailleurs pas la première série à m’avoir marquée ni la seule. Comme beaucoup j’ai été choquée de la mort de Lucy Knight (c’est d’ailleurs quand elle est morte que je me suis mise à bien l’aimer, avant je la trouvais cruche), j’ai ri aux éclats devant Friends (We were on a break !!!), je me suis insurgée devant la muflerie de Mr Big, je me repasse en boucle les 5 dernières minutes de Six Feet Under et je pleure comme une madeleine sur la musique de Sia, j’ai cru quAlly et Billy c’était pour la vie, j’ai ri et pleuré avec la famille Ingalls (ben oui ça m’a marquée aussi), pendant des années j’ai eu peur que George Vogelman déguisé en nonne vienne me poignarder chez moi (surtout que SérieClub a bien pris son temps pour diffuser The Practice), bref j’ai beaucoup de souvenirs marquants.

Mais jamais je n’éprouve cette envie irrépressible d’arrêter la série en cours pour remettre un épisode d’Oz lorsque je vois un ancien prisonnier dans une autre série. Et ils sont partout ! Outre Chris Meloni et BD Wong dans Law & Order SVU, Kathryn Erbe dans Law & Order CI et anciennement JK Simmons dans Law & Order, les nombreux seconds rôles de cette franchise par laquelle ils sont presque tous passés, chaque semaine me donne son lot de nostalgie. Kirk Acevedo et Desmond Mobay dans Fringe, Ernie Hudson en guest dans Private Practice, Lee Tergesen dans Life on Mars (et une apparition il y a quelques années dans Urgences), Lauren Velez et David Zayas dans Dexter, Dean Winters en guest à peu près partout, Zelijko Ivanec en guest aussi un peu partout, JD Williams dans The Kill Point, Harold Perrineau et Adewale Akinnuoye-Agbaje dans Lost sans compter tous ceux que je vois au détour d’une série et dont le nom de prisonnier me revient instinctivement (alors que le nom de l’acteur pas du tout). Ah et voilà, rien que de les citer tous, cette envie irrépressible de lancer la série me revient.


Le quotidien de ces prisonniers m’aura marquée à jamais. Leurs visages restent associés à ces détenus aux destins racontés comme une tragédie grecque par Augustus Hill. Cette série a laissé sa marque au fer rouge dans mon univers de téléphage, à tel point que je n’arrive pas à m’en détacher. Elle n’est plus une référence, elle est constamment présente.


Et vous, quelle est la série qui ne vous quitte plus ? 

mardi 25 novembre 2008

De la survie en milieu post-apocalyptique

Ah qu'est-ce que j'aime quand la BBC nous mijote des séries comme Survivors ! Après une série de pilotes vraiment décevants, je suis enfin contentée. Il s'agit d'un remake d'une série du même titre des années 1970, mais n'ayant pas vu l'original, je ne pourrai pas comparer. L'histoire : le virus de la grippe a décimé 90 % de la population mondiale et les quelques survivants vont essayer de survivre, justement. Ce pilote est donc un épisode dans lequel on rencontre les personnages et on met en place la situation. Dans la première partie de l'épisode on assiste au début de l'épidémie et à la panique qu'elle provoque. Ce qui est intéressant avec cette première partie c'est que parmi les personnages qu'on rencontre, contrairement à une narration classique, tous ne survivront pas à l'épidémie. Les personnages principaux sont très éclectiques, comme ça tout le monde s'y retrouve (ou presque) : la mère de famille, le riche égoïste, la jeune médecin, le prisonnier, le gamin, le McGyver (qu'on ne rencontre d'ailleurs pas tout de suite). Mention spéciale à la ministre de la santé, complètement débordée par la crise, et qui, tel le capitaine du Titanic, reste à son poste jusqu'à la fin (de la première partie).

La deuxième partie est centrée sur le rapprochement des survivants (qui ont la bonne idée de ne pas tous être au même endroit). L'ambiance change radicalement. De la panique et l'affolement, on passe à l'angoisse, avec ces corps qui jonchent les rues, ce silence, pesant, n'étant brisé que par les cris des corbeaux et le bourdonnement des mouches sur les cadavres. Finalement dans ce genre de situation, je ne sais pas ce qui est le plus angoissant : le fait d'être seul ou la possibilité de croiser d'autres survivants qui peuvent vous vouloir du mal. Évidemment on ne peut s'empêcher de penser au 28 jours plus tard de Danny Boyle, mais cette fois-ci, les morts sont bien morts, pas de zombies ou autres "infectés" maléfiques. Bref, les différents personnages gèrent leur nouvelle situation comme ils peuvent et comme la (sur)vie est bien faite, tout ce petit monde finit par se retrouver sur le bord de la route et décide de rester ensemble.

Et puis vient ce cliffhanger de fin sur la possible origine du virus, enfin on comprend qu'il y a une histoire de pas très claire dans un laboratoire, mais est-ce qu'il s'agit d'un véritable complot ou d'une expérience à la Truman Show version "tiens si on prenait la Terre comme terrain de jeu", il est encore trop tôt pour le dire. Quoi qu'il en soit, j'attends la suite avec impatience, je vais peut-être même essayer de me procurer la série originale (qui est visiblement culte chez nos amis d'outre-Manche).

lundi 24 novembre 2008

Petit message personnel pour Shonda Rhimes (au cas où elle passerait par là...)

Shonda,

Depuis de nombreux mois, des rumeurs courent, elle voudrait quitter la série, elle n'aimerait plus son personnage. Par pitié, pour Noël, soyez généreuse, faites-lui un cadeau, exaucez le voeu de Katherine Heigl et TUEZ IZZIE STEVENS !!!!

Déjà pendant les deux premières saisons, Izzie était un personnage insignifiant, on se demandait quel était exactement son rôle dans la série, mais à quoi pouvait bien servir cette blonde, dont l'histoire personnelle était certes touchante mais sans plus ? Et puis, sans doute pour lui donner plus de consistance, vous avez décidé de nous infliger ça :



Une des histoires d'amour les plus pathétiques de la télévision américaine. Je n'ai jamais compris ce qu'elle pouvait bien lui trouver. Et depuis, Izzie s'apitoie sur son sort à chaque épisode depuis maintenant deux saisons. Et quand elle ne chouine pas, elle brise un mariage improbable pour former un couple improbable avec George (vous étiez vraiment à court d'idée pour Izzie ce jour-là ou c'était un pari perdu ou une blague entre scénaristes ?).

Et maintenant, non contente de pleurnicher dans tous les épisodes (et les autres de nous rappeler combien elle est un mauvais médecin), madame a des visions de feu Denny Duquette. Bon, je crois qu'on est tous d'accord que là, vous avez bien pressé le citron d'un personnage qui était déjà insipide à la base, on pourrait peut-être passer à autre chose, vous ne croyez pas ? Non, parce que sinon la prochaine étape c'est quoi ? Elle va faire une grossesse nerveuse et accoucher de l'enfant imaginaire de Denny ?

Je crois qu'il est temps de lui dire au revoir et de pouvoir revenir à l'insupportable Meredith et ses interrogations sans fin sur son McDreamy (OMG je l'aime ou je l'aime pas???? Non, je l'aime mais je veux pas m'engager... C'est trop dur la vieeuh....).

Alors Shonda, c'est Noël, la période où les souhaits se réalisent... Libérez Katherine Heigl pour qu'elle puisse aller enfin s'épanouir dans une grande carrière à base de comédies qui sortiront directement en DVD. Un petit geste ?