jeudi 30 octobre 2008

Lindsay Lohan vs Nicole Richie

Apparemment cette saison, il est de bon ton d'inviter des people dans les séries pour jouer celle qui tyrannisait l'héroïne au lycée. Après Lindsay Lohan dans Ugly Betty, nous avons aussi eu droit à Nicole Richie dans Chuck.

Si pour leurs retrouvailles Betty et Kimmie se crêpent le chignon à coup de bataille de nourriture dans un fast-food, Sarah et Heather ont une confrontation un peu plus musclée à la réunion des anciens du lycée...

Alors à quand Paris Hilton qui martyrisait une autre héroïne de série au lycée ? 

Et vous, quel duo avez-vous préféré ? America Ferrera/Lindsay Lohan ou Yvonne Strahovski/Nicole Richie ?

mardi 28 octobre 2008

La rechute

Cela fait maintenant 4 ans que je procède à l'éducation téléphagique de Doudou. Ca n'a pas été facile au début, mais avec du temps, de la patience et une force de persuasion toute féminine, j'ai réussi à élever son niveau de culture téléphagique à un niveau tout à fait correct (même si il y a encore du boulot).

Mais voilà, hier, il a eu une rechute. Tout allait pourtant très bien, il venait même de m'annoncer qu'il comprenait de mieux en mieux l'anglais et que bientôt il allait peut-être pouvoir se passer des sous-titres quand on regarde des séries en anglais, nous avions passé un dimanche de rêve devant des séries telles que Dexter ou House, mais voilà, hier, il a eu une rechute, tout cela était trop beau pour être vrai. Alors que je me dépêchais de terminer la vaisselle pour pouvoir commencer la soirée, je lui ai demandé de venir m'aider à ranger et là... Je l'ai entendu me crier depuis le canapé "Oh, tu me soules, je regarde Joséphine !"... Ce sont des mots d'une rare violence pour une téléphage comme moi, ça m'a fait un choc. Tous ces efforts pour rien ? Toutes ces heures passées à lui expliquer que la fiction française, et en particulier celle de TF1, est d'une qualité médiocre par rapport à ce qui peut se faire ailleurs, toutes les ruses utilisées pour lui faire regarder des Pushing Daisies, des Six Feet Under, des Absolutely Fabulous, auxquelles il n'était pas favorable et qu'il a finalement adoré...

Non, je ne peux pas baisser les bras, ce n'est qu'une petite rechute, une erreur, c'est décidé, pour la pause hivernale, je sors The West Wing !

samedi 25 octobre 2008

Le choc des cultures

Après mes mésaventures dans l'univers de Crusoe, il me fallait bien terminer la soirée sur une note un peu différente. Et c'est avec plaisir que j'ai découvert le pilote du remake américain de Life on Mars. Alors là, je dois vous avouer que je débarque dans l'inconnu, un peu comme Sam Tyler, puisque je n'ai pas vu la version anglaise originale. L'idée de départ est classique, le voyage dans le temps, on connaît, il y avait Journeyman l'année dernière, et Code Quantum bien avant. Mais j'ai trouvé la série bien ficelée et ce qui m'a le plus interpellée, c'est le choc des cultures entre Sam et son environnement. On le voit assez bien dans les séries policières (mais surtout judiciaires comme la franchise Law & Order), les méthodes d'interrogatoire, de perquisition ou d'arrestation de 2008 sont très encadrées et voir un Sam rester sans voix devant les méthodes de Hunt (quel plaisir de voir Harvey Keitel dans ce rôle !), qui ne sont pas sans rappeler celles d'un certain Vic McKey, est très drôle. La découverte du New York des années 1970 est aussi bien vue, avec évidemment les Twin Towers qui surplombent la ville, mais aussi les difficultés de compréhension entre Sam et les autres personnages de par les expressions et mots utilisés, à tel point parfois que Sam pourrait se demander s'il n'est pas dans un autre pays. Et la musique, quel régal ! J'ai trouvé que la comparaison implicite des deux univers était très intéressante et j'espère que la série continuera le parallèle, car c'est ce qui fait qu'elle est plus qu'une simple série policière. 

Tiens, ça m'a donné envie de découvrir la série originale, ça donne quoi Manchester dans les années 1970 ?

vendredi 24 octobre 2008

The Crusoe Effect

Quand on est téléphage (ou sériephile appelez ça comme vous voudrez), on a tendance à vouloir tester des séries qui à priori ne nous plaisent pas forcément sur le papier, mais à qui on veut donner une chance, juste pour voir, et aussi parce qu'un téléphage a tendance à en vouloir toujours plus et donc à vouloir élargir ses horizons. C'est ce que j'ai fait ce soir avec Crusoe. Je peux vous dire une chose, je n'ai pas été déçue. La série était non seulement à la hauteur de mes non espérances, mais elle les a même largement dépassées. J'ai pourtant essayé de lutter contre ce sentiment du "je sais que je ne vais pas aimer", mais plus le pilote avançait et plus ce sentiment devenait une certitude. Cependant, je dois admettre que je ne m'attendais pas à un tel niveau de ridicule. Et j'en ai donc bien ri, moi qui pensait m'ennuyer profondément. En fait pour tout vous dire, j'ai eu l'impression d'être devant un de ces téléfilms qui passent à Noël du genre La caverne de la rose d'or and Co. Je n'ai pas eu l'impression du tout d'être devant le pilote d'une série qui poserait les bases de ce qui est censé durer au moins 24 épisodes. Et surtout vu le battage autours de la série comme quoi c'était l'évènement de la rentrée sur NBC, je ne m'attendais pas à ça. NBC avait décrit la série comme étant "un mélange de MacGyver, Pirates des Caraibes et Seul au monde". Rien que ça. Alors Seul au monde, hum, j'imagine que nous sommes supposés comparer Friday le sauvage à un ballon de volley, comparaison plus que douteuse à mon avis, pour ce qui est de Pirates de Caraïbes, j'imagine qu'ils ont cru qu'en mettant des pirates stupides avec des dents pourries, ça allait égaler le Jack Sparrow de Johnny Depp et pour MacGyver, à ce niveau-là ça n'est plus MacGyver c'est Castorama qui a débarqué pour construire un village digne d'un Club Med à notre cher Crusoe. On notera cependant la passion de ce dernier pour les poulies, qui constituent la base d'absolument toutes ses créations (même son magnifique presse agrume fait maison !). 

Et que dire du jeu d'acteur tellement minable de Crusoe le magnifique, tout droit sorti d'une pub pour Calvin Klein avec ses dents bien blanches et son petit duvet de barbe de trois jours (au fait ça fait combien de temps déjà qu'il est paumé sur son île, le petit ?). J'ai tellement ri devant l'air inspiré que prend Philip Winchester (ils ont fait exprès de prendre un acteur qui porte le même nom que la seule arme de Crusoe ? Oui je sais à l'époque ça ne s'appelait pas encore Winchester mais quand même...) à chaque fois que Crusoe a un flashback sur sa vie d'avant... Flashbacks qui ne sont d'ailleurs là que pour meubler tellement ils sont creux. Et ce Crusoe est tellement too much. Trop bon, trop intelligent, trop honnête, trop amoureux et fidèle (il le répète d'ailleurs au moins cinq fois en 1h25, à croire qu'il essaie de s'en persuader lui-même), trop blond, bref un peu trop Captain America comme on dirait là-bas...

Vous l'aurez compris, ce pilote de Crusoe ne m'a franchement pas convaincue de regarder la suite, mais je dois admettre que j'ai bien ri (ah bon ce n'était pas une parodie ?). Ca m'apprendra, à vouloir regarder de tout !