mercredi 8 avril 2009

Pilote : Cupid

Petit rappel des faits : Cupid(on) est renvoyé sur Terre pour unir 100 couples avant de pouvoir retourner sur l'Olympe. Il s'établit à New York et comme tout le monde le prend pour un fou, il est suivi par une psy(che).

Deuxième production Rob Thomas cette année, il faut bien dire que Cupid a au moins l'avantage de ne pas être mortellement ennuyeuse, contrairement à Party Down. Je n'ai pas vu Love Therapy, qui est la série originale du même Rob Thomas (il faudra m'expliquer l'intérêt de refaire un truc qui n'a pas marché il y a 10 ans, avec le même producteur et sur la même chaîne...), je ne soutiendrai donc pas la comparaison. Il semble cependant que l'amour soit à la mode en ce moment et après avoir perdu mon temps devant Valentine, j'avais un peu peur de lancer le pilote de Cupid. Finalement, la série s'est avérée moins pénible que Valentine, même si elle souffre de tous les défauts (certains prendront cela pour des qualités) des productions Disney/ABC, les clichés en veux-tu en voilà, le romantisme à l'eau de rose dégoulinant, l'optimisme à outrance, etc. Évidemment tout cela est rafraîchissant une fois de temps à autre (quand ma montagne de cynisme fait place à un peu de romantisme, attention ça arrive 2 jours par an, faut bien viser), mais de là à avoir une dose par semaine... 
Mais peut-être qu'après tout, on peut rêver, Cupid n'est pas ce qu'on croit et il faut aller chercher la réponse sur CBS : on nous dit que Bobby Cannavale aka l'agent des stups Eddie Saccardo dans Cold Case est parti en mission « undercover », peut-être qu'on assiste ici à sa mission ? Et que tout cela n'est qu'un gros trip sous acide comme sait si bien nous les concocter Disney.
Trève de plaisanterie, Cupid est une petite bluette sympathique à regarder les jours de pluie, qui peut redonner du baume au cœur aux romantique (et faire vomir les autres), mais qui ne casse pas trois pattes à un canard.

Mention spéciale tout de même à Bobby Cannavale que j'ai toujours trouvé très charmant et qui donne une énergie sympathique au pilote.

Verdict ? Parfait guilty pleasure girly, Cupid n'est pas la série de l'année, mais se laisse regarder de temps en temps, au moins pour les beaux yeux de Bobby Cannavale.

1 commentaire:

Jérôme a dit…

Produire un remake est déjà une mauvaise idée.
Mais quand, en plus, celui-ci est très inférieur à l'original, ça tient de l'hérésie...
Le couple Marshall/Piven fonctionnait nettement mieux que celui que forment (mal) Paulson et Cannavale.
Le registre de la comédie ne réussit pas à ce dernier (ALLY MC BEAL).