Comme promis, voici donc un post sur The Cleaner, la nouvelle série de A&E (Real life. Drama., tout un programme cette chaîne... :) ). William Banks, ancien junkie, aide d'autres personnes victimes d'addiction à venir à bout de leur dépendance. Il est assisté d'une équipe d'anciens junkies (plus on est de fous plus on rit, et puis les séries à équipe c'est très à la mode depuis CSI....) et essaie en même temps de gérer sa vie de famille, ce qui est loin d'être évident. C'est d'ailleurs très bien montré dans la série par de petites choses qu'on découvre au fur et à mesure sur le personnage de William. On le pense soutenu et heureux en ménage au début du pilote et on s'apperçoit à la fin qu'en fait, tout n'est pas si simple et que sa vie de famille subit toujours les séquelles de sa dépendance passée.
Le pilote était vraiment bien fait, et puis il permet de revoir (brièvement) ce cher Billy, décédé d'une tumeur au cerveau dans Ally McBeal... (oui alors juste une parenthèse pour vous dire que je pourrais très bien parler de Gil Bellows mais comme très souvent certains personnages collent à la peau des acteurs, pour moi, ils seront toujours un peu ce personnage et puis je trouve ça plus drôle de se dire "Tiens la moche dans Nip/Tuck qui doit se mettre un sac sur la tête pour coucher avec Christian va passer un sale quart d'heure là dans Prison Break...").
Mais l'épisode qui m'a le plus touché pour l'instant reste sans aucun doute l'épisode 3 Meet the Jonses où l'on voit une mère de famille qui, pour essayer d'être parfaite et de pouvoir tout faire dans une folle journée de femme au foyée désespérée s'envoie des anti-inflamatoires à longueur de journée, et a même monté un super réseau de fraude à la sécu avec ses voisins (accros eux aussi) pour se fournir dans toutes les pharmacies du quartier. Il y a toujours un moment clé dans The Cleaner où on voit les accros au fond du gouffre. Et dans cet épisode j'ai été pronfondément touchée par le brisage de main dans le tiroir juste pour avoir ses pilules, puis l'effondrement devant son mari "I'm sorry, I just wanna be perfect..." (Belle performance d'Anabeth Gish que j'ai d'ailleurs mis la moitié de l'épisode à me souvenir que c'était l'agent Reyes de X-Files, vous savez c'est toujours énervant quand on sait qu'on a déjà vu quelqu'un quelque part mais qu'on arrive pas à se souvenir où...)
Après avoir vu le dernier en date, House of Pain, j'ai presque été aussi touchée par cet ado qui a vu sa mère mourir d'une overdose étant petit et qui plonge lui-même dans la drogue. Et puis il est très facile de me faire sentir mal avec des histoires d'héroïne, vu que je ne supporte pas la vue des aiguilles...
Et profitez-en, A&E n'a visiblement pas bien compris comment on restreignait l'accès aux vidéos sur son site, donc les épisodes sont dispo gratuitement en streaming sur le site de la chaîne...
1 commentaire:
(zut, j'aurais pas dû me précipiter à parler de The Cleaner dans ton post inaugural)
Tu fais bien de mentionner Gil Bellows, il est incroyable dans ce pilote. C'est criminel de l'avoir sacrifié si vite car, pour moi, au contraire, il s'était totalement affranchi de son rôle de Billy ici, mais d'un autre côté c'est ce qui m'a donné confiance en la série pour ne pas nous ménager... Sincèrement, excellente performance de sa part (même si pas un instant on ne croit vraiment à l'amitié avec Bratt)
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