vendredi 26 septembre 2008

90210 vs 90210 2.0

Après avoir visionné à nouveau le pilote de Beverly Hills l’autre jour (et après avoir décidé de ne plus regarder 90210 parce que Brenda ne sera plus dedans – et quand bien même si je pouvais zapper tous les épisode pour ne garder que les scènes de Shannen Doherty ça aurait été bien…), je me suis rendue compte que les similarités entre les pilotes des deux séries étaient nombreuses. Je vais donc inaugurer une catégorie de posts comparatifs, images à l’appui.

Pré-générique :

L’histoire de départ est strictement la même. Une famille (les deux parents et les deux enfants du même âge) débarque de sa campagne profonde à Los Angeles et en particulier à Beverly Hills. La fille est ravie et le garçon un peu moins.
 


Générique :

Alors là par contre c’est l’inverse. Autant dans Beverly Hills, le générique prend son temps (un peu trop) et nous accompagne pendant toute la présentation visuelle du lycée (pendant quand même pas moins de 2m 46 !!!), dans 90210 il est très court (à peine 15 secondes). Pas même le nom des acteurs, juste la même musique que l’autre, remixée au goût du jour et accompagnée d’images sans rapport qui défilent rapidement et visiblement le technicien devait apprendre à se servir des filtres de couleur ce jour-là parce qu’il n’y a pas une seule image sans le filtre de couleur qui va bien…
 


Rencontre péquenaude/pouffe :

Dans Beverly Hills comme dans 90210, Brenda/Annie va vite devenir amie avec la pouffe du lycée, oui celle qui se prend pour Dieu, qui est top fashion, qui a tous les garçons à ses pieds et en particulier celui que la péquenaude voudrait bien avoir (sujet non abordé dans Beverly Hills puisque Dylan n’est pas dans le pilote – oui, je sais – mais bien présent dans 90210 avec Ethan et la future rivalité entre Annie et Naomi). On en a tous connu une au lycée, ben voilà, c’est elle : Kelly/Naomi.

Et donc dans les deux pilotes Kelly/Naomi est obligée de former un binôme avec Brenda/Annie en cours. Dans Beverly Hills, pour ne pas se retrouver en binôme avec une grosse (ce qui ne serait pas digne de la pouffe) et dans 90210 parce que le prof lui demande. Le résultat est le même, elles sont donc obligées de se côtoyer.
 


La fête :

Comme dans tout bon teenage show qui se respecte, il y a une fête. Beverly Hills et 90210 n’y font pas exception. On est à Beverly Hills, la fête est donc démesurée. Mais c’est l’évènement principal de l’épisode.

 


Le péquenaud a des problèmes de communication :

Brandon/Dixon est pris dans une histoire de non-dit/mensonge qui se retourne contre lui. Brandon ne dément pas avoir couché avec une fille alors que ce n’est pas le cas, Dixon ne dément pas avoir commencé une bagarre alors qu’il a répondu à une provocation. Le résultat est le même, Brandon/Dixon se retrouve dans une situation difficile qui nuit à sa réputation et qu’il devra corriger.

 


La péquenaude s’amourache du mauvais garçon :

Brenda/Annie va s’amouracher d’un mauvais garçon (mauvais pour elle). Brenda sort avec un garçon plus âgé rencontré dans une boîte (alors qu’elle a menti sur son âge – occasion d’aborder la sexualité des ados) et Annie se rabat sur Ty quand elle se rend compte qu’Ethan n’est pas disponible. On ne sait pas bien ce qui cloche avec lui mais on nous fait comprendre que c’est pas bien et qu’il va nous la dévergonder la petite Annie à l'emmener comme ça en jet privé à San Francisco !

 

Il y a d'autres détails qui sont les mêmes dans les deux pilotes, j'ai listé ici les principaux, ceux de l'intrigue principale.

Conclusion si besoin est : Je ne sais pas si c’était vraiment fait exprès, comme les quelques clin d’œil qui sont fait au fidèle de Beverly Hills dans le pilote de 90210 (voir mon post à ce sujet) mais le pilote de 90210 est très similaire au pilote de Beverly Hills. Et après tout, c’est vrai que ce tous les teenage shows se ressemblent mais bon, vu que l’une est la « suite » de l’autre, qu’elles ont quasiment le même nom, si en plus elles ont la même histoire ou presque, quel est l’intérêt ? Surtout que même s’il est un peu moins rythmé (oui on ne filmait pas un clip promotionnel à l’époque mais bien une série avec des longueurs), je trouve le pilote de Beverly Hills plus agréable à regarder. On a souvent reproché à cette série de ne pas être réaliste, je trouve que certaines réactions sont bien vues et assez drôles, il y a pas mal de dérision (toute adolescente qu’elle est) dans ce pilote, ce qui n’est pas le cas de 90210 (qui est soit dans l’hystérie, soit dans le pathos, tout le temps).

Comme je vous le disais au début de ce post, j’arrête 90210 (il était temps !) par contre j’ai bien envie de revoir quelques épisodes de Beverly Hills que je pensais avoir mal vieilli et finalement pas tant que ça en revoyant le pilote (à moins que ce ne soit que des souvenirs nostalgiques :) ).

mardi 23 septembre 2008

Four months, fourteen seasons, one marathon

Ouf, ça y est... J'ai terminé mon marathon Survivor. Quatorze saisons à rattrapper en un été, j'ai failli ne pas y arriver...

Qu'est-ce que j'en retiens? Tout d'abord je confirme que j'A-DO-RE Survivor, que c'est mille fois mieux que Koh Lanta (et pourtant j'aimais beaucoup Koh Lanta avant de découvrir la version originale du jeu) et que j'ai passé un super été avec Jeff Probst (qui est quand même plus agréable à regarder que le père Denis...). Durant tout cet été et au fil des saisons, je n'ai pas pu m'empêcher de faire la comparaison entre le format américain original et l'adaptation française. Le principe de base, c'est le même : des candidats sont divisés en deux équipes et sont laissés sur des plages désertes pour survivre dans la nature tout en s'affrontant dans des épreuves qui leur permettent de gagner soit du confort, soit une immunité et ils s'éliminent entre eux jusqu'à ce qu'il n'en reste plus qu'un. J'ai commencé à regardé Survivor l'année dernière, pour sa 15ème saison et la différence avec Koh Lanta était flagrante, j'avais l'impression de regarder un nouveau jeu, tout en reconaissant bien les bases du jeu que je connaissais. Après une saison 16 exceptionnelle (voir mon post à ce sujet), j'ai décidé de découvrir les saison précédentes. J'ai commencé par la 14ème, donc je n'ai pas été trop dépaysée par rapport à ce que je connaissais puis je me suis dit qu'après tout, autant les regarder dans l'ordre (même si à priori ça n'a pas beaucoup d'importance ici). Et alors là, gros choc : la saison 1 de Survivor, ben... c'est Koh Lanta en fait : montage un peu mou, épreuves de base, les rouges, les jaunes, la plage... Et c'est bien la grande différence entre Survivor et Koh Lanta : l'évolution. Quand Survivor a toujours intégré de nouveaux twists, de nouvelles épreuves, des candidats plus variés, des éléments supplémentaires, des saisons "all stars" avec les anciens candidats (oui TF1 va en lancer une cet hiver, mais elle s'était toujours refusée à le faire et ne l'a envisagé que quand KL a explosé les audiences l'année dernière...), des immunités cachées, des saisons sans la plage (inland), etc, etc, KL s'est installé dans une routine pépère, toujours les mêmes couleurs d'équipes, toujours les mêmes épreuves, toujours la même plage (ou presque), toujours le même totem d'immunité, toujours les mêmes "stratégies" (si on peut vraiment parler de stratégie dans KL mais j'y reviendrai), et toujours le même dénouement. Car oui, dans KL c'est toujours le même candidat qui gagne : c'est souvent une femme, il ou elle s'est laissé porté par les autres pendant toute la saison, du coup n'a trahi personne, n'a quasiment rien gagné comme immunité/jeu de confort, mais est vu comme l'incarnation du bien, celui qui a résisté aux vilains autres candidats qui essayaient vraiment de jouer le jeu, eux. Bref le genre de candidat qui ne reçoit jamais aucun vote de la part du jury final dans Survivor (sauf quand on est face à 2 candidats du même genre en finale...). On a toujours l'impression dans KL que le vainqueur est choisi par la prod, pour faire plaisir à la fameuse ménagère (j'aimerai bien lui dire deux mots à celle-là d'ailleurs...) tout comme le père Denis qui est l'incarnation de la "loi de Koh Lanta" (qui est impitoyable, merci Denis) et qui devrait peut-être se dérider un peu plus... Une chose me fait toujours rire dans la finale de Survivor, c'est quand à la fin du dernier conseil, Jeff prend l'urne sous le bras (oui, comme ça, sans la sceller avec de la fausse cire alors que les votes ayant été enregistré sur une cassette, Denis, on s'en fout pas mal que l'urne soit scellée...) et part dans un hélicot/sur un jet-ski/carrément à pied de l'île (ou de l'endroit où s'est déroulé la saison pour être plus précise) et hop arrive direct à New-York ou Los Angeles, avec les mêmes fringues, la même urne qu'il trimballe d'ailleurs dans le métro pour aller au studio enfin bref moi ça me fait toujours rire cette autodérision qu'on ne retrouve pas du tout dans KL. Pareil, les conseils sont très fades dans KL comparé à ce qui peut se dire dans les tribal consil de Survivor (et en particulier dans le conseil final). 

Koh Lanta est sûrement la seule télé-réalité sans votes par SMS qui a survécu en France et ça vaut d'être souligné. Je trouve que ce mode de fontionnement est beaucoup plus intéressant puisque cela permet à des stratégies sur le long terme et à des alliances de se former (c'est d'ailleurs le mode de fonctionnement de Big Brother aux USA contrairement à Secret Story et autres Lofts du genre en France). Ceci dit, peut-on vraiment parler de stratégie dans KL? Cette année typiquement, si "obéir en toute circonstance à notre gourou Bertrand et quand il te dit tu te casses, tu dis rien et tu te casses" est une stratégie alors oui. Mais je ne trouve pas que les candidats de KL sont de fins stratèges, dès qu'un groupe a pris l'ascendant, plus rien ne l'arête et les autres n'essaient même pas de se défendre... J'imagine que c'est sûrement pour ça que KL est plus un jeu basé sur la survie que sur la stratégie et inversément pour Survivor. Les jeux de confort de Survivor sont plus luxueux que dans KL et donc j'imagine que la survie doit être un peu moins difficile (ils mangent plus souvent quoi). Mais du coup suivre une survie sur 13 semaines, c'est un peu plus ennuyeux que quand on rajoute une dimension stratégique. Voilà pourquoi selon moi, KL devrait évoluer un peu et s'inspirer un peu plus de ce qui se fait ailleurs au lieu de se reposer sur une formule qui marche, un peu quand on lit toujours le même livre à un enfant...

Pour terminer, pour les connaisseurs, mon classement des saisons de Survivor avec par saison mon candidat préféré et celui que j'ai le moins aimé :

  1. Micronesia (+Cirie/-Natalie)
  2. Pearl Islands (+Rupert/-Lillian)
  3. Exile Island (+Cirie/-Terry)
  4. Australia (+Jeff/-Keith)
  5. Africa (+Kelly/-Linda)
  6. Palau (+Stephennie/-Caryn)
  7. Vanuatu (+Amy/-Scout)
  8. China (+Peih-Gee/-Dave)
  9. Amazon (+Rob C/-Christy)
  10. Cook Islands (+Yul/-Adam)
  11. Fiji (+Yau-Man/-Dreamz)
  12. Marquesas (+Hunter/-Boston Rob)
  13. Guatemala (+Lydia/-Jamie)
  14. Thaïland (+Shii Ann/-Clay)
  15. Borneo (+Richard/-Kelly)
  16. All-Stars (+Shii Ann/-Boston Rob)

mardi 16 septembre 2008

Confessions sur l'oreiller

La semaine dernière, Meuh6 a diffusé le premier épisode du Journal intime d'une call-girl. A priori je n'étais pas franchement emballée par le sujet mais bon, pour ne pas mourir idiote, je me suis dit que j'allais quand même regarder le pilote, histoire de savoir de quoi il s'agit si un jour on venait à m'en parler (ce qui risque d'arriver vu qu'elle a déjà bien fait parler d'elle sur le Net). J'ai vraiment essayé de regardé ça d'un oeil vierge (sic) de tout préjugé, après tout oui peut-être que la série dépeint des personnages attachants et qu'elle peut poser les bases d'une réflexion sur le milieu de la prostitution. Je crois que j'aurais mieux fait de regarder ça avec des préjugés.

On est bien loin d'une amorce d'un début de réflexion sur le sujet et en 23 minutes, il est quasiment impossible de creuser un tant soit peu les personnages. Pour résumer, Hannah est call-girl (ah bon, elle est pas médecin? poutant avec le titre de la série, on aurait pu douter... :)) et s'est créé un alter-ego du nom de Belle. La série est supposée nous faire vivre son quotidien mais là encore, je pense qu'en 23 minutes, c'est un sujet bien trop complexe pour qu'il puisse être traité correctement. Donc on a le temps de voir Belle avec deux clients, le classique mec marié qui veut assouvir ses fantasmes un peu bizarre (mais rien de bien méchant) et le type qui cherche à retrouver la relation qu'il avait avec sa copine avant qu'elle le plaque (ce que va faire aussi Belle, d'ailleurs, car ce client "l'empêche de ne pas être elle-même"). Et c'est à peu près tout. Alors peut-être qu'après ça devient mieux (après tout j'ai toujours trouvé que le pilote de Sex and the City était chiant à crever) mais permettez-moi d'en douter. Dans le principe, cette série me fait penser à Weeds. Alors là vous allez me dire : c'est quoi le rapport? Un sujet vaguement provocateur (pour la ménagère de mons de 50 ans qui ne sort jamais de chez elle) mais rien derrière. Personnages pas très travaillés, humour très (trop?) léger, scénario ennuyeux. Alors qu'on pourrait très bien utiliser ces sujets pour soulever une véritable réflexion, il ne sont utilisés que pour donner l'impression à la ménagère d'être une rebelle parce que "oulàlà je regarde une série qui parle de sexe/de drogue". C'est sûr que ça la change du Destin de Lisa mais bon, pour la vraie provoc utile qui sert à autre chose qu'à se sentir un peu rebelle, on repassera.

Si j'avais aussi des à prioris sur Californiation pour les mêmes raisons, je trouve que la série a au moins le mérite d'avoir des personnages un peu plus travaillés et attachants, à défaut d'avoir un scénario très original.

J'ai un autre problème avec cette série, c'est le ton qu'elle adopte. Déjà partir sur le préjugé très masculin que les prostituées adorent leur métier et ne montrer que les "bons" côtés (les clients de Belle ne sont pas trop répugnants voir même vraiment pas mal pour le deuxième, c'est de l'argent facile) sans parler des "inconvénients" (les clients violents, les problèmes avec la police, les problèmes de drogue, les MST), je trouve que c'est pas terrible. Evidemment je comprends bien qu'il s'agit d'une call-girl et pas d'une prostituée du bois de Boulogne m'enfin quand même faut arrêter c'est pas la belle vie non plus.

Je terminerai simplement par la critique du New-York Times qui, selon moi, résume parfaitement la série : “Secret Diary of a Call Girl” is not an exposé, and it doesn’t look very deeply into either the prostitution industry or the psyche of one young call girl. It’s not Zola, it’s not even the movie “Klute”; it’s X-rated chick lit with lots of attitude but not much affect.

jeudi 11 septembre 2008

The Dark Knight

Non je ne vais pas vous parler du dernier Batman, mais d'un autre justicier de la nuit : Dexter. Dexter Morgan, policier scientifique le jour, tueur en série la nuit, est un des personnages les plus complexes dont j'ai eu l'occasion de suivre les aventures dans une série. Et cette complexité est évidemment ce qui fait toute la série. Si les rôles secondaires ne sont pas gâtés (collègues stupides, soeur décérébrée et petite amie cruche à souhait), le personnage de Dexter est lui parfaitement travaillé et ses réflexions sur le monde qui l'entoure (et si finalement les personnages secondaires n'étaient pas bâclés mais juste la représentation que s'en fait Dexter?) le poussent à une constante remise en question. Car Dexter ne tue pas n'importe qui. Il ne tue que des meurtriers, violeurs, dealers et autres rebus de la société qui ont échappé au système judiciaire. Et là forcément nous sommes obligés nous aussi, télespectateurs, de nous remettre en question. Parce que dans le fond, on approuve plus ou moins les meurtres de Dexter. Ce qui n'est généralement pas la façon dont on nous présente les tueurs. Et même si on peut éprouver de la compassion pour certains et comprendre leur geste, on se prend parfois à encorager Dexter à commettre un autre meurtre et là c'est une première (si je me trompe, éclairez-moi).

La série se situe à Miami, et la réalisation (très loin d'une réalisation clip, flashy et stérile à la CSI:Miami) nous plonge dans cette ambiance collante, pesante et étouffante qui convient si bien non seulement au climat de Miami mais à l'ambiance de la série. Aussi bien de jour que de nuit, le parcours de Dexter (magnifiquement interprété par Michael C Hall) est un voyage inquiétant au coeur de la relation que Dexter entretient avec le monde extérieur. Dans la saison 1, c'est la prise de conscience. Dexter (qui officie en tant que tueur depuis un bon moment, on le verra au cours de la saison) prend conscience grâce au Ice Truck Killer (dont je ne révèlerai pas l'identité pour ceux qui n'ont pas vu la saison 1, ce qui soit dit en passant est inadmissible:)) qu'il est capable de sentiments, que peut-être il a besoin des autres pour vivre (ces autres qu'il méprise plus ou moins). La saison 2, c'est la rebellion. Suite à cette prise de conscience, Dexter se rebelle contre son mentor, son père adoptif qui lui a tout appris, qui a fait de lui qui il est. Il lâche les rênes de sa vie qu'il a toujours cherché à contrôler dans les moindres détails. La saison 3 qui s'est ouverte pour moi hier soir, c'est la conséquence directe de la saison 2, la spontanéité. Dexter a de moins de moins de contrôle sur sa vie et ses actions et va devoir en assumer les conséquences. Une chose est sûre, je n'ai pas été déçue par ce premier épisode et la saison s'annonce magnifique. Dexter a toujours eu un alter-égo dans chaque saison. Je me demande qui ce sera cette fois-ci...

Je n'ai pas l'âme d'une tueuse (je ne supporte pas la vue du sang, j'aurais un peu de mal...) mais je me reconnaît beaucoup dans Dexter. Peut-être est-ce pour cela que j'aime autant cette série, les questions qu'elle pose et la façon dont elle dresse le portrait du monde selon Dexter. Peut-être qu'en fait, il ne vaut mieux pas me croiser au détour d'une ruelle tard le soir... :)