mercredi 11 mars 2009

Pilote : Castle

Tout le monde a droit à son Mentalist...

Petits rappels des faits : Rick Castle, écrivain à succès, est appelé à la rescousse par la police de New York pour les aider sur une enquête sur des meurtres qui sont mis en scène comme dans ses livres.

A la lecture du pitch de Castle, je ne peux m'empêcher de penser que c'est du réchauffé. Des meurtres comme dans le livre d'un écrivain à succès... Ça ne vous rappelle pas Basic Instinct ? Enfin bref ici l'écrivain n'est pas le meurtrier, on est sur ABC, pas sur Showtime, et donc Rick Castle va venir aider la jolie fliquette qui dirige l'enquête (et qui est une grande fan de Castle). Je suis prête à vous parier la Wii de Shonda Rhimes que ces deux-là vont fricoter avant la fin de la première saison. Non, parce qu'elle a beau dire, elle est quand même en admiration totale devant lui, et lui, ça tombe bien, il vient de divorcer.
A part ces histoire de cœur soapesque qu'est-ce que je retiens de Castle ? Pour tout vous dire, j'ai eu l'impression de regarder un épisode de The Mentalist. D'un bout à l'autre de l'épisode, Castle nous fait du Patrick Jane. Et ça cabotine comme un gosse, et ça fait son intéressant, et ça sait tout mieux que tout le monde et en particulier la police, constituée de deux sous-fifres (dont je n'ai même pas retenu le nom c'est vous dire si leur présence est indispensable) et de la fliquette un peu plus intelligente que les sous-fifres,(c'est la chef quand même) mais qui devient con comme un balais dès que Castle rentre dans la pièce.
Vous l'aurez compris, l'enquête n'a aucun intérêt, si ce n'est de donner une raison à Rick Castle de travailler avec la police. Rien de très original ici non plus, c'est un cop show classique.

Mention spéciale tout de même à Nathan Fillion, qui donne une légèreté à tout ça avec son personnage de Patrick Jane Rick Castle, qui est agréable à suivre, et qui mène clairement la barque, comme dans The Mentalist. J'ai aussi bien aimé le personnage de la mère de Castle, un peu décalé, elle est un élément comique indiscutable.

Verdict ? La série est une copie quasi conforme de The Mentalist. C'est agréable à suivre, léger, drôle, mais pas révolutionnaire. Si vous aimez les cop show, allez-y, ce n'est pas mauvais, c'est du divertissement pur. Si, comme moi, vous frôlez l'overdose, passez votre chemin, attendez une éventuelle diffusion française, un dimanche après-midi ou un soir de match de foot, ça passe le temps.

mardi 10 mars 2009

Une petite suggestion...

Aujourd'hui, Shonda Rhime nous fait part d'une grande nouvelle :


Mais c'est bien Shonda, mais maintenant TU VAS POSER TA WIIMOTE ET RETOURNER AU BOULOT, ET QUE CA SAUTE !!!!!!! Non mais franchement, après on se demande pourquoi la série vire au n'importe quoi (qui a dit "c'était déjà n'importe quoi depuis le début"?), maintenant on sait : Shonda passe ses journées à jouer à la Wii au lieu de bosser...

lundi 9 mars 2009

Edito du 09/03/2009 : Ma vie sur Mars

Cette semaine j'ai enfin achevé le visionage de la superbe série originale Life on Mars. Il faut bien avouer que si j'apprécie le remake américain, la série originale est tout de même plus aboutie, aucun épisode sans parler d'un problème de société en toile de fond, ce qui n'est pas le cas du remake qui, comme toute série américaine ou presque a parfois des épisodes un peu bouche-trous dans lesquels les scénaristes devaient être en vacances et où, même si l'épisode reste plaisant, il ne se passe pas grand chose (comme l'épisode des Simpson de cette semaine par exemple...). Ce qui est dommage, c'est que la version américaine n'ait pas continué sur la bonne voie de l'adaptation qu'elle prenait au départ, en adaptant certains épisodes de la série britannique qui parlaient de problèmes de société typiquement britanniques en gardant la trame de fond mais en adaptant la question de société à la société américaine de 1973. Ils l'ont fait pour 2 ou 3 épisodes et j'avais trouvé cela très bien pensé. Malheureusement, ça n'a pas duré et la série aborde de moins en moins les questions de société, ce qui est bien dommage à mon goût. Bref. Tout ça pour dire que la fin de Life on Mars UK est agréablement originale, sorte de happy end dramatique mais qui est à l'image de la série : non conventionnel et touchant. On verra bien si la version américaine va jusque là, je ne sais pas pourquoi mais si j'avais pu l'espérer au début de sa diffusion, plus ça va et plus j'en doute...

Je suis aussi de plus en plus agréablement surprise par Being Erica, qui, loin d'un Grey's Anatomy par exemple (je sais, les deux séries n'ont rien à voir, mais vous pouvez remplacer Grey's par n'importe quelle série girly), a un regard original, moderne et peu conventionnel sur l'évolution psychologique de son personnage. Elle ne passe pas cinq saisons à se demander si son mec est le bon, ELLE. :)

Et puis autre chose qui mérite d'être signalée, vu que j'étais un peu consternée il y a quelques semaines, Ugly Betty est redevenue drôle. Non, parce que The Young and Restless Ugly Betty ça commençait à bien faire, si on veut regarder un soap, ok, mais personnellement ce n'est pas pour ça que je suis venue à Betty. Donc après une période très 7th Heaven, nous avons le droit de rire à nouveau depuis quelques épisodes. Une nouvelle dynamique s'est formée avec le duo Daniel/Wilhelmina qu'on peut voir désormais en dehors de Mode et pas uniquement dans un affrontement permanent mais plutôt dans un art du compromis qui prête au rire. La fin de l'épisode où Betty découvre enfin (après trois ans passés à Mode, il était temps) que la haute couture est un art est grandiose, avec Christina qui accouche (enfin, justement le jour où j'ai regardé cet épisode, je me disais qu'elle devait avoir le temps de gestation d'un éléphant...) sur le podium, avec des mannequins en guise de paravent pour un peu d'intimité, et Wilhelmina qui brandit l'enfant dans un feu d'artifice telle une Madone était très réussi, grotesque et absurde, ce qui m'a indéniablement rappelé cette phrase d'une journaliste de TFbeurk lors d'une fashion week il y a quelques années : « C'est un peu too much, mais too much couture ! ».

Je terminerai sur une note plus triste, j'en suis désormais persuadée, Carter va mourir. Je ne veux pas, non, pas John ! Et en même temps, comme me le faisait remarquer Jérôme la semaine dernière, c'est logique, la série a débutée sur sa « naissance » comme médecin, il est logique qu'elle s'achève avec sa mort. Et comme Carter est un très bon médecin, sa mort ne peut pas se résumer à sa mort de médecin avec une interdiction d'exercer par exemple. Et surtout, ce serait moins intense dramatiquement, et ce ne serait pas digne d'Urgences. Cette dernière saison est vraiment superbe, chaque épisode qui passe, je n'arrive pas à m'y faire, mais il n'en reste plus que... QUATRE !!!!! Ce décompte est terrible...

mardi 3 mars 2009

Edito du 03/03/2009 : Perdue sur une île avec John Locke

Je tiens à m'excuser par avance, cette semaine mon édito sera court (et en retard de surcroit).

Lost nous a livré un superbe épisode centré sur John Locke, LE personnage clé de la série, celui que tous les autres personnages détestent mais que personnellement je trouve très charismatique et qui est LA raison numéro un pour regarder Lost. Quand on le compare avec la bande de boulets qui a réussi à se tirer de l'île, y'a pas photo, Locke est un héro (et non pas un Heroes, qui nous a livré cette semaine le pire épisode de tous les temps, chiantissime à souhait, il ne s'est rien passé, rien, pas même un micro truc, juste des flashback en noir et blanc qui ne servent à rien toutes les deux secondes et la confirmation que quand les scénaristes de Heroes nous disent qu'ils vont tuer des personnages secondaires pour se recentrer sur l'histoire principale, il ne faut pas les croire... J'exige un retour de Sylar dès aujourd'hui, c'est le seul qui vaut encore la peine.). Par contre, pour ceux qui sont familiers de l'excellente Time Loop Theory, je note une petite incohérence (ou alors c'est moi qui ait mal compris) : comment se fait-il que Locke puisse marcher lorsqu'il quitte l'île ? 

Et puis dans la série des personnages grognons, j'ai trouvé très intéressante la question posée par House cette semaine à savoir House peut-il être un bon médecin sans souffrir ? Au-delà de ne plus être cynique et de commencer à se soucier des autres (ce qui, nous sommes bien d'accord est inadmissible pour un personnage de la trempe de House), ne plus souffrir de sa jambe empêcherait-il House de soigner correctement ses patients ? Et donc, la douleur le rend-elle meilleur (à tous les points de vue) : je dis un grand oui, rendez-lui son Vicodin et que ça saute ! 

Rapidement pour finir, la bonne blague de la semaine, ce sera tout de même le grand retour pathétique de Fred Dalton Thomson à la télévision après sa flamboyante (hum, hum) campagne aux présidentielles américaine. Donc après avoir joué le procureur dans L&O, il joue le chef de la police dans Life on Mars... Personnellement, je n'ai pas vu la différence... Life on Mars qui va d'ailleurs s'arrêter, ce qui est peu étonnant au vu des audiences, espérons qu'ils nous réservent au moins un bon final. J'aurais de toute façon l'occasion d'en reparler.