mardi 15 septembre 2009

Bilan : Flashpoint



Flashpoint est une série canadienne mettant en scène l'unité d'intervention spéciale de la police de Toronto, en charge des prises d'otage.

Contrairement aux séries policières plus classiques, Flashpoint aborde un type particulier d'affaire : les prises d'otages. Il n'y a donc ici pas de meurtre, ni d'experts scientifiques ou en tout genre pour résoudre une enquête. Et c'est tout à l'avantage de la série. Même s'il s'agit d'un ensemble show, on distingue tout de même une hiérarchie au sein des membres de l'équipe, dont le commandement bicéphale est orchestré par Greg le négociateur et Ed le sniper en chef. Comme on s'en doute pour ce genre d'équipe qui affronte un danger quotidien, ils sont très liés, mais gardent malgré tout une certaine distance professionnelle (enfin sauf la relation amoureuse prévisible des deux plus jeunes de l'équipe dont on se serait franchement passé), ce qui fait que nous avons peu d'interférence de la vie privée des personnages sur les histoires, et on peut donc se concentrer sur l'élément qui est très bien mis en scène à chaque épisode : la détresse du preneur d'otage. Car seuls quelques prises d'otage sont l'œuvre d'un grand malade sans remords ou d'un criminel poussé dans ses retranchements. Lors d'épisode, il y a même un changement de preneur d'otage : un pédophile est reclus chez lui avec ses deux victimes mais la situation évolue rapidement (la fuite du pédophile) et le preneur d'otage devient l'une des deux victimes. Il s'agit donc presque toujours de personnes ordinaires dont la vie bascule et qui, dans un acte de désespoir se retrouve au cœur d'une prise d'otage. Qu'il s'agisse du veuf qui prend des médecins en otage pour que la greffe du cœur prévue sur sa fille mourante ai bien lieu, de l'ancien employé de banque qui braque son ancien lieu de travail pour pouvoir payer l'hospitalisation de sa femme atteinte d'Alzheimer ou d'un homme en liberté conditionnelle réclamant la réouverture de son procès, leur point commun est leur désespoir face à une situation qui leur semble être dans l'impasse. Et même si la série suit un schéma un peu répétitif à chaque épisode, elle est cependant suffisamment bien écrite pour retenir l'attention pendant 40 minutes, entre tension et émotion.

En conclusion, Flashpoint est un bon divertissement qui, s'il n'est pas essentiel ou exceptionnel, reste plaisant, et parfois, c'est tout ce qu'on demande à une série (non, je précise parce que parfois on a l'impression que c'est trop demander... Toute allusion avec un truc infâme vu la semaine dernière ne serait absolument pas involontaire).

1 commentaire:

Jérôme a dit…

Elle est sympathique cette série, mais les canadiens ne feront jamais mieux que les 2 premières saisons de DUE SOUTH !
En même temps, ils vont devoir s'accrocher pour faire pire que les 2 dernières...