C’est fou le nombre de remake de séries étrangères sur les chaînes américaines en cette rentrée… L’inspiration ne serait-elle plus au rendez-vous ? Ou serait-ce une conséquence de la grève des scénaristes de la saison dernière ? Quoi qu’il en soit, je me suis donc aventurée dans le pilote de The Eleventh Hour sans vraiment savoir de quoi il s’agissait puisque n’ayant pas vu la version anglaise originale. Pour résumer, il s’agit d’enquêtes (oui, on est bien sur CBS) autours d’un évènement lié à la science. S’il est vrai que sur le papier, ce pitch rappelle celui de Fringe, la série est différente. Quand Fringe penche plutôt vers le fantastique, The Eleventh Hour penche plutôt (pour ne pas dire carrément) vers le policier. Alors forcément, une série policière sur CBS et produite par Bruckheimer, ça sent la mécanique bien huilée de CSI & Co et bien bingo ! c’est exactement ça… Il y a le Dr Hood qui est le personnage principal qui est au-dessus de tout le monde, il comprend tout avant les autres et est assez atypique (un peu comme un matheux au FBI, quoi… Ca vous rappelle quelque chose ? D’ailleurs comme dans Numb3rs, il va nous jouer de la vulgarisation scientifique avec des grains de raisin pour nous expliquer le principe du clonage…). Et puis il y a la nana du FBI un peu coincée qui lui sert de garde du corps (et de faire valoir aussi…) qui est moins futée que notre grand gourou de la science mais qui, hiérarchie oblige, passe son temps à casser le flic un peu neuneu qui est chargé de l’enquête. L’enquête de ce pilote (qui porte sur le clonage donc, vous l’aurez compris) est résolue à la fin de l’épisode, ce qui nous laisse penser que comme les autres séries policières de la chaîne, The Eleventh Hour aura des épisodes indépendants les uns des autres (globalement si vous en loupez un, ce n’est pas très grave). En gros cette série est vraiment du divertissement CBS pur jus. Personnellement j’aime bien, c’est reposant. Je ne me suis pas ennuyée du tout, j’ai même ri une fois (bon point parce que l’humour à la NCIS je ne suis pas cliente…), pour moi il s’agit donc d’un pilote plaisant.
Après, on est bien d’accord, The Eleventh Hour n’est pas la série de l’année, elle ne va pas non plus explorer de nouvelles pistes dans la fiction ou être dénonciatrice ou provocante (oh, faut pas pousser, hein, je vous rappelle qu’on est sur CBS…) mais à priori c’est plutôt sympa à regarder de temps à autres.
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2 commentaires:
Et bien justement, ayant entendu parlé du remake j'ai voulu me lancer d'abord dans l'originale, anglais comme tu l'as signalé. Patrick Stuart(x-men,star trek) y était la vedette mais ça n'a pas marché...
Vu t'a review, ce sont des copier coller sauf qu'au contraire de toi, je me suis ennuyé mais peu-etre le charmant et talentueux Rufuss Sewell (je pense a dark city, la courtisane...) me rendra la version u.s. plus intéressante.
Je peux bien le dire maintenant : j'ai piqué du nez sur mon clavier pendant les premières minutes. Mais euh, bon, au moins c'était une sieste agréable. On peut donc dire que j'ai passé un bon moment quand même.
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