mardi 31 mars 2009

Pilote : In the Motherhood

Don't worry kids, that's not blood, it's Christmas juice...

Petit rappel des faits : Jane, Emily et Rosemary sont trois mères de familles dont la série nous propose de suivre les aventures. Dans le pilote, Jane a un rendez-vous amoureux après plusieurs mois de célibat, Emily apprend à ses enfants que le père Noël n'existe pas et Rosemary se fait passer pour enceinte afin de profiter des mêmes avantages que les femmes enceintes.


Quand j'ai vu le générique de In the Motherhood chez lady, j'ai eu peur. Très peur. Finalement, le résultat, bien que mauvais, n'est pas forcément aussi catastrophique que, je ne sais pas, au hasard, Roommates. Il apparaît comme une évidence que je n'ai absolument pas ri pendant 21 minutes, tout juste esquissé un sourire lorsque Rosemary prend une photo des enfants d'Emily lorsqu'elle leur annonce que le père Noël n'existe pas. Et ne pas rire pendant ce qui est supposé être une comédie, ce n'est pas bon signe.
La série est tellement cliché, tout est vu et revu. Aucun gag ou dialogue n'est vraiment original et les actrices surjouent à mort. En fait je pense que la série souffre de son concept. A savoir que les histoires racontées sont en fait des histoires réelles (on est en droit de s'interroger sur cette supposée réalité mais bon) envoyées par des téléspectatrices d'ABC. C'était en tout cas le principe de la websérie dont la série est l'adaptation télévisuelle. Ça fait partie d'un courant, par ailleurs assez populaire dans le cinéma « d'auteur » français en ce moment, qui consiste à faire faire des choses artistiques à des gens de qui ce n'est pas le métier. Genre « Oh si on abandonnait les acteurs et qu'on mettait à la place des vrais gens qu'on prendra sur place car qui mieux que les vrais gens peuvent jouer leur histoire (et accessoirement coûtent moins cher qu'un acteur) ? » Sauf que le mot-clé de la phrase c'est « jouer » et ça, c'est un métier, il n'y a qu'à voir le nombre de gens qui prétendent déjà que c'est le leur et qui le font mal pour en plus ne pas inclure des amateurs dans le lot. Et bien pour l'écriture c'est pareil. Les vrais gens c'est bien, mais quand ils racontent leur histoire, c'est généralement banal. Donc pour en revenir à la série, les histoires et les dialogues, en plus d'être du déjà-vu, sont creux et sans intérêt.
Par contre si on nous présentait les personnages comme des mères de famille, je me demande où est passée la famille de Rosemary. Visiblement elle n'a pas d'enfants, elle n'a pas non plus de maison vu qu'elle passe sa vie chez les deux autres, et on comprend qu'elle n'a pratiquement que des aventures d'un soir. C'est très bien, mais elle est où la mère de famille là-dedans ? Cela dit, elle forme dans le pilote le duo le plus intéressant le moins chiant avec le manny Horatio, qui veut lui aussi profiter des avantages de la paternité (sans avoir l'inconvénient d'avoir soi-même un enfant).

Verdict ? Les aventures des ménagères, ce sera sans moi, je regarde déjà les aventures de celles de Wisteria Lane qui, quoi qu'en disent certains, sont quand même plus drôles.

Bonus : Je pense que le type qui a fait cette tronche à Megan Mullally dans le générique doit aller prendre des cours de Photoshop, et plus vite que ça ! Il ne manque plus que la pomme dans la bouche et on peut la cuire à la broche pour un repas dominical...

vendredi 27 mars 2009

Season Premiere : The Tudors (saison 3)

Previously... Anne Boleyn morte, Henry peut enfin épouser Jane. Il espère qu'elle lui donnera enfin un fils. Pendant ce temps, la révolte d'organise au sein des Catholiques face à la campagne d'oppression menée par Henry VIII et Thomas Cromwell.

Après le final absolument magnifique de la saison 2 retraçant les derniers jours d'Anne Boleyn, la saison 3 des Tudors commence plutôt tranquillement, tout en installant les bases d'une saison qui s'annonce prometteuse. L'épisode débute par le mariage de Jane Seymour et d'Henry VIII. On peut s'ailleurs remarquer que l'actrice qui joue le rôle de Jane Seymour a changé et tant mieux car celle-ci s'avère plus convaincante que l'autre. Si dans la saison 2, le personnage de Jane apparaissait comme une greluche sans cervelle, dans ce début de saison 3, même si elle reste sur la réserve, on s'aperçoit qu'elle a un plan, qu'elle veut se battre pour les femmes de la cour, telle une féministe avant l'heure, mais surtout qu'elle veut réhabiliter Mary Tudor, première fille d'Henry, et éviter qu'Elizabeth, deuxième fille d'Henry, ne soit bannie de la cour. Elle use donc de subtilité, là ou Anne Boleyn utilisait la force et le pouvoir, pour réconcilier Mary et son père. Cela laisse donc présager d'un personnage plus complexe et plus manipulateur qu'à première vue (comme le montre sa conversation avec l'ambassadeur d'Espagne). Surtout, elle a vite remarqué qu'il vaut mieux ne pas froisser Henry, ni lui tenir tête (erreur qu'avait commise Anne et qui lui a valu son exécution).
Conernant Henry VIII, ce début de saison voit se mettre en place la rebellion catholique en réponse à l'oppression d'Henry VIII et Thomas Cromwell. Cromwell, qui se retrouve d'ailleurs en position de faiblesse après la mort d'Anne Boleyn qui le soutenait, ce qui n'est pas forcément le cas de Jane Seymour, qui est plus tournée vers le catholicisme. Henry le fait Lord, mais en échange de quoi il lui impose la résolution rapide du conflit sous peine de se voir exécuter en cas d'échec. On voit à la fin de l'épisode que la blessure à la jambe d'Henry n'est pas guérie et le fait soufrir, la série étant plutôt proche de la réalité historique, verra-t-on Jonathan Rhys-Meyer prendre 40 kilos pour coller au personnage d'Henry VIII qui était devenu obèse à la suite de cette blessure parce qu'il ne pouvait plus vraiment faire d'exercice physique ?
Ce début de saison marque aussi l'arrivée à la cour d'une nouvelle dame de compagnie pour Jane qui a l'air particulièrement calculatrice et arriviste. Elle s'empresse d'ailleurs de prendre Francis Bryan pour amant à peine arrivée à la cour alors qu'elle est déjà fiancée à un autre. On ignore encore ses intentions mais je suis sûre qu'elle nous réserve plus d'une manigance.

Ce premier épisode pose les bases d'une saison qui s'annonce encore une fois passionnante, même si après le final grandiose de la saison 2, il sera difficile de faire mieux. Mais je fais confiance à l'équipe des Tudors, qui ne m'a pour l'instant jamais déçue.

mercredi 25 mars 2009

Pilote : Roommates

Boooooooooooooooooooooooooooooriiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiing !!!!!!

Petit rappel des faits : Mark croise son amour platonique du lycée dans un ascenseur. Une place est disponible dans la collocation où elle vit, et Mark (bien qu'ayant déjà un coloc) saisit l'opportunité pour emménager avec tout ce petit monde.

Autant le dire tout de suite, ce n'est pas Roommates qui va me réconcilier avec les sitcoms. C'est mal joué, mal écrit, pas drôle et on s'ennuie ferme dans ce pilote qui n'a pour but que de nous présenter des personnages qui ont tous un charisme d'huitre. C'est lourdingue, tout juste si après chaque réplique les acteurs ne regardent pas la caméra pour faire un clin d'œil genre « eh t'as vu, toi, téléspectateur d'ABC Family (oui en même temps vu la chaîne c'était déjà mal parti...), maintenant il faut rire ! »... Le personnage de Katie, l'amour de Mark, est con comme un balais, c'est à se demander ce qu'il lui trouve pour l'aimer en secret depuis 10 ans...
Des exemples ? La coloc qui dit travailler à la télé alors qu'elle s'est fait virer et bosse dans un Starbucks-like et qui croise Mark avant de savoir qu'ils vont vivre ensemble, c'est d'un télescopé... Et l'autre cruche de Katie qui ne comprend rien c'est supposé être drôle, ça ne l'est pas. Le coloc de Mark qui se balade nu (Mark a dormi sur le canapé et porte un masque de nuit, il ne voit rien) et qui vient batifoler avec Mark sur la canapé avant que celui-ci se rende compte que l'autre est nu et se casse. Vous trouvez ça drôle ? C'est normal ça ne l'est pas. Et c'est comme ça tout le long du pilote.

Aucune mention spéciale, rien à récupérer là-dedans, ni acteurs, ni scénario, ni réa (d'un classique des sitcoms années 1980 c'est à vomir).

Verdict ? Euh, non je ne suis pas maso, faut pas délirer, on va s'arrêter là.

lundi 23 mars 2009

Edito du 23/03/2009 : La fin approche...

Cette semaine a été marquée par le départ de Neela dans Urgences. Cet épisode était centré sur son départ, et rappelait sur de nombreux points l'épisode du départ d'Abby un peu plus tôt au cours de la saison. Nous avons donc revu le désormais célèbre Hall of Fame des anciens médecins (avec la plaque cassée de Lucy...) sur lequel Neela a déposé sa plaque, sous l'oeil ému de Hailey. Pour préparer la fête du départ de Neela, Frank a usé de tous les clichés indiens (n'ayant visiblement pas compris, comme lui as fait remarqué Sam, que Neela était Anglaise...) et tous ces moments étaient très drôle. Et puis on revoit Abby. Peu de temps, mais assez pour la voir apparemment heureuse et épanouie, qui va même jusqu'à organiser des goûters à la maison pour les amis de son fils... Mais où est passée la Abby torturée qu'on connaissait ? J'imagine que ça fait partie du happy end général, comme les retrouvailles de Neela et Ray à la toute fin de l'épisode. Bel épisode en tout cas, plus que deux avant la fin...

Depuis des semaines maintenant, j'entends parler d'une chose soi-disant exceptionnelle : un baiser. Oui, mais pas n'importe quel baiser, un baiser entre deux femmes. The L Word ? Non la série est terminée. Grey's Anatomy ? Non, comme on a pu le constater il y a quelques semaines, ABC n'aime pas les lesbiennes. Et pourtant. Ce baiser a bien eu lieu sur cette chaîne. Desperate Housewives ? Un baiser entre Teri Hatcher et Eva Longoria ? Le buzz porte bien son nom et tout le monde en parle.
Au final ? Un vague baiser (ou plutôt deux) vite fait. Quoi, c'est ça le truc exceptionnellement choquant qu'on nous avait promis ? En fait, l'histoire gay de l'épisode concernait Susan et était d'ailleurs ridicule, comme toutes les histoires de Susan... Et comme elle était incapable de faire la différence entre un baiser rapide et un baiser langoureux, Gaby lui a montré. Bon. Ok. Pas incroyable. La réplique drôle venait ensuite, quand Gaby pense que Lynette veut lui demander un baiser aussi alors qu'elle lui demande un piston pour un job. Mais le baiser en question était plus qu'anecdotique et ne valait vraiment pas tout ce foin...

Par contre, beaucoup plus "choquant" :), on découvrait cette semaine que Betty la moche avait une vie sexuelle. Parce que bon, ok, Betty a des aventures, mais de là à dire que ce n'était pas purement platonique, vu les types avec qui elle est sortie, rien ne dit qu'elle n'était pas vierge. Enfin donc ce n'est pas le cas et son copain du moment ne veut pas conclure, ce qui la contrarie beaucoup (je me garderais bien ici de faire une moquerie facile mais sachez que je le pense quand même). Ce qui nous vaudra un grand moment complètement déjanté quand Mark et Amanda décident d'essayer de la rendre plus sexy... Comme toujours, même si on ne les voit pas assez, il ne fait aucun doute que Mark et Amanda sont le duo le plus drôle de la série.