vendredi 20 février 2009

Bilan : Eleventh Hour (saison 1)

Le 13ème épisode d'Eleventh Hour bouclant la boucle du premier, c'est l'occasion pour moi de dresser le bilan de cette saison pour laquelle je m'arrêterai là. Pas que la série soit particulièrement mauvaise, mais comme je l'ai dit il y a quelque temps, les cop shows je n'en peux plus et si Eleventh Hour tourne en vitesse de croisière comme toute série Bruckheimer qui se respecte, elle n'est pas non plus exceptionnelle ni ne marque par son originalité.
Que peut-on donc dire de cette première saison ? Je ne reviendrai pas sur le pilote que j'ai déjà abordé ici. Les autres épisodes sont de la même facture. La série joue tire sur la ficelle du cop show, cherchant plus ou moins bien à éviter les histoires de meurtres, mais finit tout de même plus ou moins toujours par y revenir. Et c'est dommage car le sujet de base de la série est la science, les progrès de celle-ci et les problèmes d'éthique qu'elle pose. Aussi les scénaristes auraient-ils pu plus souvent éviter les morts, la mort n'étant pas la seule conséquence des dérives scientifiques. Du coup la série reste une production Bruckheimer classique digne d'un CSI Poughkeepsie, ni bonne ni particulièrement mauvaise, mais quelconque.
D'un point de vue évolution des personnage, là encore aucun travail n'a vraiment été fait, en 13 épisodes, rien n'a vraiment changé, Hood est toujours à l'ouest, la fliquette est toujours la cruche faire-valoir et on ne sait pas grand chose sur leur vie privée (mis à part feu la femme de Hood qui est parfois évoquée et un vague love interest mentionné une fois ou deux). Justement le fait d'avoir fait de Hood un veuf aurait sûrement pu être exploité un peu plus. Aucun détail n'est donné sur la mort de sa femme, or peut-être cela a-t-il eu une incidence sur le début de sa coopération avec le FBI, ou sur la façon d'aborder les enquêtes (si jamais cela a été abordé, ce devait être pendant une phase de micro sommeil, vous avez tout à fait le droit de me rafraichir la mémoire dans les commentaires...).
Le milieu de la saison (la fin donc pour moi) marque la fin d'un cycle (qui n'en est pas un) débuté avec le pilote sur l'histoire du clonage et de la personne derrière tout ça, la fameuse Gepetto. Cet épisode peut être considéré comme la suite et fin du pilote, avec la fin de la traque et l'arrestation de Gepetto. Malheureusement, cette histoire n'a pas fait l'objet d'un arc narratif tout au long de la première moitié de la saison, puisqu'entre l'épisode 1 et l'épisode 13 il n'est fait aucune mention de l'affaire. Encore une fois cela est dommage et la série s'oriente plus vers des épisodes indépendants les uns des autres, ce qui ne force pas l'intérêt plus que ça. C'est l'avantage/inconvénient des stand alone, si une histoire trop compliquée empêche de prendre la série en cours de route, en revanche pas d'histoire du tout fait généralement décrocher très vite. A moins d'avoir des personnages particulièrement charismatiques pour lesquels on revient avec plaisir, mais ce n'est clairement pas le cas ici.
C'est donc sans regrets que je quitte Eleventh Hour, je la retrouverai peut-être occasionnellement lors de sa diffusion française, ou si l'un d'entre vous me signale un épisode absolument époustouflant d'originalité, mais je doute que cela arrive...

2 commentaires:

Anonyme a dit…

j'ai eu moins de patience que toi, pour moi cela va s'arréter après l'épisode 6(quand je l'aurais visionné) parce que sans être mauvais faut bien avouer que c'est pas hyper pasionnant.
J'ai pas vu d'évolution(le minimum serais entre les 2 protagonnistes principaux) et puis ce me fais l'impression d'un mélange entre le cop show à la mode et cette série qui n'a pas durée et qui évoquais sans cesse virus et maladie de quoi foutre la trouille aux américains (y avait dedans Christopher Gorham, Anna Belknap et le méchant de la nouvelle saison de desperate).

freescully a dit…

Ah oui NIH (Medical Investigation) j'ai suivi ça en son temps, c'est vrai que c'était un peu parano mais il y avait au moins Kelli Williams, qui avait au moins l'avantage d'être une actrice un peu plus intéressante que la blonde dans Eleventh Hour...