Hier, nous étions face à des menteurs, aujourd'hui ils nous demandent de les croire...
Petit rappel des faits : Un gros client d'une agence de pub de Chicago manque d'annuler son contrat quand le directeur de l'équipe de création décède d'une crise cardiaque. Mason est promus à sa place, ce qui ne plait pas beaucoup à Conner, son partenaire créatif depuis sept ans...
Contrairement à la review précédente, il ne me sera pas difficile de ne pas faire de comparatif (avec Mad Men pour ne pas la citer) puisque je n'ai pas vu la série avec laquelle Trust Me pourrait être comparée (oui, je sais, c'est mal)... On peut donc dire que je partais sans à-priori.
La relation entre Mason et Conner est au centre de ce pilote, et probablement de la série. Le duo fonctionne plutôt bien mais ne laisse pas beaucoup de place aux autres, en particulier à la nouvelle venue dans l'agence de pub, Sarah Krajicek-Hunter, qui mérite pourtant qu'on s'y intéresse et qui pourrait bien apporter un peu d'inattendu dans ce duo qui se connait par coeur. Par contre, par pitié, évitons le love interest, ça n'aurait aucun intérêt de les voir se battre pour elle, si ce n'est de dissoudre tout doute sur leur homosexualité (oh, ça va, hein, même eux y font allusion à la fin, à force de dire « c'est mon partenaire depuis sept ans »...), ce dont on se fiche royalement (et après tout s'ils l'étaient, pour une fois qu'on ne rentrerait pas dans le cliché gay, ce serait plus intéressant).
J'ai beaucoup aimé la présentation des différentes campagnes de pub pour le client, ce sont d'ailleurs les scènes les plus drôles. Par contre, si je trouve amusant le fait d'inscrire sur l'écran le nom et le poste de chaque personnage lors de leur première apparition, ça m'a un peu perdue, parce que moi entre le creative director, l'account manager et le creative art director, etc. j'ai un peu de mal à savoir exactement en quoi consiste leur job... J'ai bien aimé le fait qu'on ne voit jamais le visage de la PDG de la boîte de pub, ça lui donne un petit côté Charlie et ses anges de la pub...
Mention spéciale à Jason O'Mara, qui nous donne une prestation courte mais très bonne du patron absolument imbuvable, qui crie sur tout le monde, mais qui est bon dans ce qu'il fait, donc intouchable. On en arrive à regretter qu'il meurt au bout de 10 minutes, son personnage aurait été un élément comique absolument hilarant. Mais bon, tant mieux comme ça il peut retourner à Life on Mars US (à ce propos messieurs de ABC, ça fait un peu longtemps que j'attends la suite, c'est pour quand la reprise ?). Par contre, doit-on comprendre par la présence de Tim Russ dans un rôle récurrent que c'est la fin de Samantha Who (qui a déjà été quasiment virée de la grille) ?
Verdict ? Trust Me se laisse regarder sans problème, mais je n'ai pas accroché plus que ça.
Bonus : Un énorme cookie (à la banane cette fois) à celui ou celle qui arrive à reconnaître qui se cache derrière ces lunettes de soleil (sans tricher)... Personnellement, je ne l'ai reconnue qu'après avoir jeté un oeil sur le casting... Pourtant, elle en a fait baver à l'homme qui passe sa vie à sauver les Etats-Unis...
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4 commentaires:
Si c'est en rapport avec 24, alors j'ai aucune chance de me délecter de cookies aujourd'hui. D'un autre côté, la banane, bof.
Les personnages peuvent pas être gay, yen a un qui est marié ! (comment ça, "l'un n'empêche pas l'autre" ?) Personnellement ça ne m'a même pas effleurée, de la même façon que même si Rachel faisait des crises de jalousie à Monica lorsque celle-ci faisait du shopping avec Julie, je n'aurais jamais pensé à mal : pour moi c'est juste l'expression d'une amitié fusionnelle. Arrête de faire ton Nakayomi, un peu... tout n'est pas crypto-gay !
C'est vrai que tu soulignes quelque chose d'un peu sympa dont je n'ai pas du tout parlé, c'est la dynamique de l'entreprise, avec toute sa hiérarchie bizarre et sa big boss mystérieuse (si la série survit à ses audiences médiocres, le rôle sera peut-être incarné par quelqu'un de sympa ?), et j'ai eu l'impression que tous ces titres, c'était dense et compliqué exprès, en fait. Même si on sent bien que d'un côté il y a les créatifs, et de l'autre ceux qui tiennent les cordons de la bourse. D'ailleurs à ce sujet, je ne me suis pas inquiétée pour Russ, on ne peut pas dire que son rôle dans Samantha Who? soit central non plus... mais c'est ptet pas idiot de ne pas mettre tous ses oeufs dans le même panier, c'est sûr. On verra bien quel panier se fera annuler en premier !
c'est la girl de la très courte miss/guided..., non?
Et si j'ai raison c'est sans tricher car j'ai pas vu le pilot,moi:D
Non skyangel, ce n'est pas Judy Greer. Mais lady tenait la bonne série (enfin l'actrice en question a joué dans d'autres trucs, mais c'est la série à laquelle je faisais allusion).
@ Freescully : LIFE ON MARS a repris mercredi aux States et vu l'audience (6 220 000 téléspectateurs soit 1 550 000 de moins que pour le précédent épisode !), tu as intérêt à en profiter...
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