Previously... Anne Boleyn morte, Henry peut enfin épouser Jane. Il espère qu'elle lui donnera enfin un fils. Pendant ce temps, la révolte d'organise au sein des Catholiques face à la campagne d'oppression menée par Henry VIII et Thomas Cromwell.
Après le final absolument magnifique de la saison 2 retraçant les derniers jours d'Anne Boleyn, la saison 3 des Tudors commence plutôt tranquillement, tout en installant les bases d'une saison qui s'annonce prometteuse. L'épisode débute par le mariage de Jane Seymour et d'Henry VIII. On peut s'ailleurs remarquer que l'actrice qui joue le rôle de Jane Seymour a changé et tant mieux car celle-ci s'avère plus convaincante que l'autre. Si dans la saison 2, le personnage de Jane apparaissait comme une greluche sans cervelle, dans ce début de saison 3, même si elle reste sur la réserve, on s'aperçoit qu'elle a un plan, qu'elle veut se battre pour les femmes de la cour, telle une féministe avant l'heure, mais surtout qu'elle veut réhabiliter Mary Tudor, première fille d'Henry, et éviter qu'Elizabeth, deuxième fille d'Henry, ne soit bannie de la cour. Elle use donc de subtilité, là ou Anne Boleyn utilisait la force et le pouvoir, pour réconcilier Mary et son père. Cela laisse donc présager d'un personnage plus complexe et plus manipulateur qu'à première vue (comme le montre sa conversation avec l'ambassadeur d'Espagne). Surtout, elle a vite remarqué qu'il vaut mieux ne pas froisser Henry, ni lui tenir tête (erreur qu'avait commise Anne et qui lui a valu son exécution).
Conernant Henry VIII, ce début de saison voit se mettre en place la rebellion catholique en réponse à l'oppression d'Henry VIII et Thomas Cromwell. Cromwell, qui se retrouve d'ailleurs en position de faiblesse après la mort d'Anne Boleyn qui le soutenait, ce qui n'est pas forcément le cas de Jane Seymour, qui est plus tournée vers le catholicisme. Henry le fait Lord, mais en échange de quoi il lui impose la résolution rapide du conflit sous peine de se voir exécuter en cas d'échec. On voit à la fin de l'épisode que la blessure à la jambe d'Henry n'est pas guérie et le fait soufrir, la série étant plutôt proche de la réalité historique, verra-t-on Jonathan Rhys-Meyer prendre 40 kilos pour coller au personnage d'Henry VIII qui était devenu obèse à la suite de cette blessure parce qu'il ne pouvait plus vraiment faire d'exercice physique ?
Ce début de saison marque aussi l'arrivée à la cour d'une nouvelle dame de compagnie pour Jane qui a l'air particulièrement calculatrice et arriviste. Elle s'empresse d'ailleurs de prendre Francis Bryan pour amant à peine arrivée à la cour alors qu'elle est déjà fiancée à un autre. On ignore encore ses intentions mais je suis sûre qu'elle nous réserve plus d'une manigance.
Ce premier épisode pose les bases d'une saison qui s'annonce encore une fois passionnante, même si après le final grandiose de la saison 2, il sera difficile de faire mieux. Mais je fais confiance à l'équipe des Tudors, qui ne m'a pour l'instant jamais déçue.
vendredi 27 mars 2009
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2 commentaires:
Pourquoi se taper 2 saisons des TUDOR quand 2 SOEURS POUR 1 ROI nus propose la même histoire en 2 heures à peine ?
D'autant qu'Eric Bana offre une meilleure prestattion que celle de Johnathan Rhys-Meyers...
LES TUDOR n'est pas une mauvaise série, mais je trouve qu'elle a un sérieux problème de rythme et d'effets spéciaux.
Sans parler des libertés prises avec certains éléments historiques.
"2 soeurs pour un roi" est certainement très bien , mais n'a rien à voir avec les détails sur le politique de Henry VIII et sur le rôle de ces principales maitresses qui n'est pas abordé "2 soeurs pour un roi"
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