mardi 24 février 2009

Pilote : Law & Order UK

Petits rappels des faits : Faut-il vraiment que je vous explique ? Law & Order UK est la version britannique de la franchise américaine. L'histoire de ce pilote est l'enquête sur la mort d'un bébé retrouvé mort dans un sac devant un hôpital.

Je dois vous avouer une chose, avant de lancer ce pilote j'avais très peur. J'aime énormément Law & Order et SVU (moins CI) et j'avais peur de me retrouver avec un massacre du genre Paris, enquêtes criminelles. Oui, j'ai été absolument traumatisée par l'imitation foireuse de Vincent D'Onofrio par Vincent Perez et par la très mauvaise adaptation française de la série. A croire que même quand on leur file un scénario et un univers déjà balisé, les Français ne sont véritablement pas capables de faire une bonne série. Mais là n'est pas le sujet. C'est donc avec un à-priori plutôt négatif que j'ai lancé le pilote de ce L&O britannique. Et quelle ne fut pas ma surprise de voir que cette adaptation est très réussie ! L'histoire est parfaitement adaptée (j'ai le vague souvenir d'un épisode similaire dans L&O) et une fois passé le petit rictus à la vue des perruques sur la tête des avocats britanniques (une tradition à laquelle je ne me ferai véritablement jamais), les différences avec le système judiciaire britannique ne gênent en rien la compréhension de ce qui se passe au procès pour les novices en la matière dont je fais partie. Le duo de policiers et leur supérieure fonctionne bien (tout en étant proche du personnage de Lenny Briscoe, le DS Ronnie Brooke n'est pas une pâle imitation et me ferait même plus penser au personnage de Gene Hunt interprété par Philip Glenister dans Life on Mars UK) et le trio d'avocats aussi. Le pilote exploite bien toutes les facettes d'une enquête/procès, un peu trop peut-être, avec la première fausse piste, l'arrestation d'un coupable, le procès, le vice de procédure, la négociation, la deuxième enquête et le deuxième procès. Si bien qu'on est en droit de se demander si les autres épisodes ne paraitront pas un peu plus calmes après tant de rebondissements.
La seule chose que je n'ai pas aimée dans ce pilote, c'est le générique. Pas qu'il soit particulièrement mauvais mais je m'attendais à retrouver le thème de L&O et.. pas du tout en fait. Forcément j'ai été déçue.

Verdict ? Adaptation parfaitement réussie, rien à redire. C'est finalement ça la force de la franchise Law & Order, c'est de pouvoir raconter des histoires universelles car elles dépassent la simple enquête policière/judiciaire.
 

lundi 23 février 2009

Edito du 23/02/2009 : Carter, Carter, Carter !!!

Certaines personnes ne sont pas douées. C'est comme ça, le talent on l'a ou on ne l'a pas, on peut travailler très dur sans arriver à jouer correctement ou à savoir écrire une ligne de texte. Mais allez savoir pourquoi, certaines personnes s'acharnent alors qu'elles ne devraient pas. Donc si quelqu'un pouvait dire à Roselyn Sanchez que ce n'est pas la peine d'insister, elle écrit aussi mal qu'elle joue. L'épisode 7x13 de Without a Trace est en effet écrit par cette chère Roselyn. Je ne sais pas comment son « scénario » a pu passer par la case production. Peut-être était-ce le cadeau qu'a bien voulu lui faire Bruckheimer pour son récent mariage ? Toujours est-il que déjà un épisode entier centré sur son personnage, c'est difficile à regarder, mais alors en plus quand cet épisode n'est qu'un concentré de réchauffé de tous les pires films de policiers corrompus de ces dix dernières années, c'est juste insupportable. Pendant 45 minutes, on assiste à l'histoire vue et revue des deux amies qui ont grandi ensemble dans leur ghetto pauvre mais tellement sympa et puis un jour y'en a une qui commence à faire des trucs pas clairs alors que l'autre reste bien réglo, tout ça pour finir par l'affrontement final larmoyant du genre « Mais pourquoi ? Pourquoi tu as fait ça ? ». Alors franchement si c'était pour nous écrire des trucs pareil, Miss Sanchez aurait mieux fait de casser son stylo et d'accepter le fait que si elle est moins présente que les autres à l'écran c'est qu'il y a une raison : elle joue horriblement mal et personne ne veut s'infliger 45 minutes de son jeu pathétique...

Sur une note plus légère :) les deux évènements de la semaine étaient le changement de générique des Simpsons et le retour de Carter dans Urgences.
A cause du petit cafouillage du passage au tout numérique aux États-Unis qui devait théoriquement avoir lieu le 17 février mais qui a été repoussé au mois de juin, je trouve que l'effet de changement de format en HD 16/9ème des Simpsons a fait un peu l'effet d'un pétard mouillé. Pourquoi maintenant et pas quand ils ont sorti le film ou à l'occasion d'une nouvelle saison ? Mais cette petite erreur de calendrier ne change en rien le fait que le nouveau générique est est sympa, qui dit 16/9ème, dit image plus large et donc c'est d'autant plus de détails et autres personnages présents lors de ce nouveau générique. On peut aussi remarquer que lors de son traditionnel « passage en caisse », Maggie a baissé de prix.. Reste à savoir si ce générique sera le nouveau standard ou s'il restait un « one shot » pour marquer le passage au format HD 16/9ème.

Mais le plus grand événement c'est bien évidemment le retour de Carter dans Urgences, et non pas pour un mais pour plusieurs épisodes !!!! C'est une bonne idée de le faire revenir pour marquer « le début de la fin » de la série (titre de l'épisode), Urgences ayant commencé avec les débuts médicaux de Carter, il est tout à fait logique qu'elle se termine avec lui. Et force est de constater qu'il ne reste vraiment plus personne aux Urgences du County vu qu'absolument personne ne reconnait Carter quand il arrive. Non mais oh, c'est Carter quoi ! Qu'est-ce que c'est que ces gens qui prétendent être médecins au Cook County et qui ne conaissent pas John Carter ? Pfff....

vendredi 20 février 2009

Bilan : Eleventh Hour (saison 1)

Le 13ème épisode d'Eleventh Hour bouclant la boucle du premier, c'est l'occasion pour moi de dresser le bilan de cette saison pour laquelle je m'arrêterai là. Pas que la série soit particulièrement mauvaise, mais comme je l'ai dit il y a quelque temps, les cop shows je n'en peux plus et si Eleventh Hour tourne en vitesse de croisière comme toute série Bruckheimer qui se respecte, elle n'est pas non plus exceptionnelle ni ne marque par son originalité.
Que peut-on donc dire de cette première saison ? Je ne reviendrai pas sur le pilote que j'ai déjà abordé ici. Les autres épisodes sont de la même facture. La série joue tire sur la ficelle du cop show, cherchant plus ou moins bien à éviter les histoires de meurtres, mais finit tout de même plus ou moins toujours par y revenir. Et c'est dommage car le sujet de base de la série est la science, les progrès de celle-ci et les problèmes d'éthique qu'elle pose. Aussi les scénaristes auraient-ils pu plus souvent éviter les morts, la mort n'étant pas la seule conséquence des dérives scientifiques. Du coup la série reste une production Bruckheimer classique digne d'un CSI Poughkeepsie, ni bonne ni particulièrement mauvaise, mais quelconque.
D'un point de vue évolution des personnage, là encore aucun travail n'a vraiment été fait, en 13 épisodes, rien n'a vraiment changé, Hood est toujours à l'ouest, la fliquette est toujours la cruche faire-valoir et on ne sait pas grand chose sur leur vie privée (mis à part feu la femme de Hood qui est parfois évoquée et un vague love interest mentionné une fois ou deux). Justement le fait d'avoir fait de Hood un veuf aurait sûrement pu être exploité un peu plus. Aucun détail n'est donné sur la mort de sa femme, or peut-être cela a-t-il eu une incidence sur le début de sa coopération avec le FBI, ou sur la façon d'aborder les enquêtes (si jamais cela a été abordé, ce devait être pendant une phase de micro sommeil, vous avez tout à fait le droit de me rafraichir la mémoire dans les commentaires...).
Le milieu de la saison (la fin donc pour moi) marque la fin d'un cycle (qui n'en est pas un) débuté avec le pilote sur l'histoire du clonage et de la personne derrière tout ça, la fameuse Gepetto. Cet épisode peut être considéré comme la suite et fin du pilote, avec la fin de la traque et l'arrestation de Gepetto. Malheureusement, cette histoire n'a pas fait l'objet d'un arc narratif tout au long de la première moitié de la saison, puisqu'entre l'épisode 1 et l'épisode 13 il n'est fait aucune mention de l'affaire. Encore une fois cela est dommage et la série s'oriente plus vers des épisodes indépendants les uns des autres, ce qui ne force pas l'intérêt plus que ça. C'est l'avantage/inconvénient des stand alone, si une histoire trop compliquée empêche de prendre la série en cours de route, en revanche pas d'histoire du tout fait généralement décrocher très vite. A moins d'avoir des personnages particulièrement charismatiques pour lesquels on revient avec plaisir, mais ce n'est clairement pas le cas ici.
C'est donc sans regrets que je quitte Eleventh Hour, je la retrouverai peut-être occasionnellement lors de sa diffusion française, ou si l'un d'entre vous me signale un épisode absolument époustouflant d'originalité, mais je doute que cela arrive...

lundi 16 février 2009

Edito du 16/02/2009 : Jeff dans la jungle...

Cette semaine c'était évidemment le grand retour de Survivor, cette fois-ci au Brésil. Et la saison part beaucoup mieux que la précédente, avec un blindside dès le premier conseil. La vedette de l'épisode était sans aucun doute Sandy, la conductrice de bus complètement à la masse. Elle croit d'abord être virée la première lors d'un premier vote express parce qu'elle est la plus âgée du groupe, et puis quand elle réalise que finalement ce n'est pas un vote pour l'éliminer mais pour lui épargner un treck de 4 heures dans la jungle, elle a une réaction absolument suicidaire dans ce genre de jeu, elle se met à narguer le reste de son équipe, et quand elle arrive en premier au camp, elle en fout pas une, elle essaie de trouver une immunité cachée sans essayer de se rendre utile. Et pourtant, Sandy n'a pas viré au conseil, elle a réussi à trouver plus chiante qu'elle dans l'équipe. Sandy aura au moins eu le mérite de me faire rire pour ce premier épisode, mais il ne faudrait pas que ça dure trop longtemps, elle risque d'être un gros boulet...

Récemment, j'ai aussi noté une évolution culturelle intéressante à la télévision américaine (en tout cas en matière de fiction). En une semaine, j'ai vu passer dans quatre séries des dialogues en espagnol sous-titré en anglais. Si on remonte quelques années en arrière, les hispaniques américains dans les fictions parlaient tous anglais, certains avec un gros accent à couper au couteau, mais l'affirmation de leur héritage culturel n'allait pas jusqu'à la langue. L'Amérique bilingue fait petit à petit son apparition à la télévision, et il est bon de le noter.

Excellent épisode de Law and Order aussi cette semaine, l'histoire de l'incendie d'un centre de recrutement de l'armée ne servant que de prétexte à une double réflexion, tout d'abord sur les « crimebusters », citoyens (trop?) engagés qui essaient d'aider la police en menant des enquêts parallèles et qui finissent par ennuyer la police plus qu'autre chose en basant leurs recherches sur la présomption de culpabilité ; et une deuxième réflexion sur la difficulté de poursuivre un individu lorsqu'on ne peut pas affirmer qu'il a commis un crime. Vaut-il mieux condamner un potentiel innocent ou laisser un crime sans coupable ? J'aime toujours autant la façon dont la série arrive à parler de véritables sujets de société, au-delà de l'histoire qui n'est qu'un prétexte.

Sinon en bref cette semaine, on apprenait le départ de Katherine Heigl et T.R. Knight de Grey's Anatomy. Mais comme la nouvelle était trop bonne, il aura fallu qu'elle soit démentie deux jours plus tard par l'horrible Shonda Rhimes. C'est vrai qu'au vu du temps de présence de Knight à l'écran, on pourrait croire qu'il est déjà parti, quant à Heigl, je me suis déjà plus qu'exprimée à ce sujet, IL FAUT TUER IZZY STEVENS !!!!! 

Par contre deux bonnes nouvelles sont également tombées cette semaine, le renouvellement pour une deuxième saison de United States of Tara et le (re)retour de Sherry Stringfield dans ER. Sherry qui est une grande habituée du come-back dans ER, aura peut-être le droit à un peu plus de considération que lors de son deuxième départ de la série qu'on nous avait vaguement signalé au cours d'un dialogue genre :

« - Au fait elle est où Susan Lewis ?

- Ah bah elle est partie la semaine dernière, elle ne bosse plus ici !

- Ah bon... »

samedi 14 février 2009

Pilote : Dollhouse

Venez voir ma jolie maison de poupées...

Petits rappels des faits : Une société privée envoie des agents dans différentes missions. La particularité de ces agents est qu'ils reçoivent une nouvelle personnalité pour chaque mission, qui est effacée par la suite.


En ces temps de crise, il semble que toutes les idées soient bonnes pour pouvoir trouver de la main d'oeuvre pas chère et corvéable à merci... C'est donc la nouvelle idée trouvée par la Dollhouse pour avoir des agents qui s'adaptent à chaque situation. Si l'idée de départ du changement de personnalité selon la mission pouvait être intéressante, malheureusement je me suis mortellement ennuyée pendant ce pilote. Cela est je pense en partie dû au fait que l'exposition est très mauvaise. Rien n'est dit sur la Dollhouse, on comprend vaguement qui fait quoi mais rien sur l'origine du projet, qui sont les clients de la Dollhouse, comment ils recrutent leurs agents, comment les missions sont choisies, et surtout pourquoi les clients font appel à cette Dollhouse. Je veux bien qu'on essaie de mettre en place une mythologie et de ne pas tout dire dès le pilote, mais il faut quand même en dire un minimum pour susciter la curiosité... L'introduction d'Echo, le personnage principal est totalement ratée. On ne comprend pas ce qu'elle fait là, on pense d'abord qu'elle est à une fête, puis on finit par comprendre qu'elle est en mission mais cela n'est pas exploité puisqu'elle rentre vite fait à la Dollhouse subir un petit lavage de cerveau et hop fini, on en parle plus. Il aurait été intéressant de voir véritablement une mission, de comprendre au moins les enjeux de cette mission, même si on passe rapidement à autre chose. Là on ne sait même pas de quoi il s'agit. Mais c'est comme ça pour de nombreux éléments de ce pilote j'ai eu souvent l'impression de choses jetée sur la table et puis hop, non finalement on va parler d'autre chose et puis on oublie ce qu'on avait commencé à montrer. Si c'est un effet de style, je ne suis pas fan. Autre chose qui arrive comme un cheveux sur la soupe c'est l'histoire secondaire avec le mec du FBI. C'est qui, lui ? Il nous est vaguement présenté dans une scène assez déconcertante dans laquelle il se fait remonter les bretelles par ses supérieurs sur fond de combat de boxe métaphorique. Je n'ai d'ailleurs pas vraiment compris l'intérêt de cette métaphore. Il n'y a aucune autre métaphore du genre dans le pilote, c'est donc un effet de style qui tombe un peu à plat, qui est un peu sans rapport, j'ai l'impression que c'est encore un truc qu'ils ont inséré puis oublié.
Le choix de la mission qu'on nous présente dans ce pilote est un peu spécial lui aussi. Si le kidnapping d'une enfant est un grand classique, quel est l'intérêt de faire appel à la Dollhouse pour simplement faire une remise de rançon, sans même chercher à vouloir faire arrêter les criminels ?
C'est dommage parce que les deux premières minutes dans lesquelles on assiste à une partie de la séance de recrutement d'Echo sont sûrement les plus intéressantes du pilote.

Mention spéciale toutefois à Eliza Dushku pour son jeu absolument lamentable, je crois qu'elle entre officiellement en lice pour le Razzie Award de la pire actrice.

Verdict ? Dollhouse, ce sera sans moi. Je partais pourtant sans aucun à-priori, n'ayant du voir que 3 épisodes de Buffy et aucun d'Angel, je ne m'attendais donc à rien de particulier. Malheureusement le pilote, trop lent et confus, n'aura pas su me convaincre (à tel point que je n'ai même pas réussi à vous trouver un bonus digne de ce nom !)

lundi 9 février 2009

Edito du 09/02/2009 : Quand ER fait ses premiers adieux...

Cette semaine, j'ai enfin eu droit à la résolution de mon cliffhanger de Life on Mars US. Bon enfin ce n'était pas vraiment une résolution puisqu'elle a posé d'autres questions mais cet épisode avait au moins la bonne idée d'approfondir la mythologie de la série, qui a l'air de partir dans une autre direction que celle de la série britannique dont je n'ai vu que la première saison mais qui n'avait pas l'air de partir dans ce sens-là. C'est donc une bonne nouvelle, pas que je n'aimais pas la direction dans laquelle partait la série britannique, mais plutôt parce que je n'ai jamais vraiment compris l'intérêt des remakes copiés collés sur l'original. Il me semble plus intéressant d'adapter, de s'inspirer que de copier. Et en plus dans l'épisode de cette semaine, Eric Balfour était en guest, alors j'étais ravie !
Sinon dans la famille Life on Mars, je voudrais Urgences qui fait du Life on Mars. L'épisode de cette semaine voyait le retour du Dr Morgenstern dans un épisode centré sur un patient qui semble bloqué dans les années 1970 (d'où des moments très Life on Mars) et dont on apprend que c'est en fait un ancien médecin du Cook County et qu'il a contribué aux développements de l'hôpital et à ses programmes universitaires. En assistant à la mort de ce patient qui a « créé » les urgences du County telles que nous les connaissons aujourd'hui, c'était comme un premier adieu à la série, j'ai trouvé que c'était une belle métaphore de ce qui nous attend le 2 avril prochain (déjà?). Voici une petite illustration des urgences vues par ce patient un peu spécial :


Je voulais aussi revenir sur ce que j'avais dit à propos de CSI il y a deux semaines et du départ de Grissom qui signait pour moi le début de la fin de la série. Je trouve que le « nouveau » est intégré de façon intéressante. Non seulement il ne prends pas la place de Grissom puisque c'est Catherine Willows qui reprend le poste (ce qui administrativement est plus normal mais je pensais que Lawrence Fishburne allait juste remplacer Grissom, en tout cas, c'est comme ça qu'on nous l'avait présenté), mais en plus on le voit avoir du mal à s'acclimater au monde de la police scientifique. Il ne sait pas trop comment faire, on le voit rester au labo pour s'entraîner à relever les empreintes digitales, j'ai trouvé ça bien vu. Dans les autres CSI, on aurait plutôt eu droit au type qui arrive de nulle part, qui fait un changement de carrière radicale mais qui est déjà au fait de tout ce qu'il faut savoir sur la police scientifique, et qui aurait déjà pu sortir ses phrases choc avant le générique de chaque épisode (ce qui est quand même un plagiat de la technique Lenny Briscoe dans Law & Order, Bruckheimer n'a rien inventé...). Je suis donc pour l'instant assez agréablement surprise de l'intégration de ce nouveau personnage, à voir pour la suite, quand il aura pris de l'assurance.

En bref cette semaine, c'était le grand retour du réservoir dans Fringe, celui qui permet à Olivia Dunham de se plonger littéralement dans les souvenirs de son défunt ex. Rien d'extraordinaire à cela si ce n'est de pourvoir remarquer qu'au FBI, la paie ne doit pas être terrible puisqu'en plus de porter le même tailleur pantalon toutes les semaines, ne pas pouvoir se payer un coiffeur digne de ce nom (le casque plat sur la tête ce n'est pas très beau...), l'agent Dunham n'a visiblement qu'une seule paire de sous-vêtements (à moins que ce soit ceux qu'elle utilise exclusivement pour se plonger dans ce réservoir...). Donc peut-être devrions-nous lancer une collecte de fonds, un Olivia-ton (non pas thon) pour qu'elle puisse au moins se changer une fois de temps en temps, ce sera moins pénible pour ses collègues de travail !
Je voulais aussi vite fait souligner le fait que Tara (de United States of Tara pour ceux qui ont du mal à suivre...) accepte bien le fait que son fils soit gay et n'en fait pas tout un plat, c'est tellement rare dans les fictions que ça fait du bien et ça me fait penser encore plus de bien de cette série.
J'ai eu aussi droit à une piqûre de rappel, un petit cross-over entre Grey's Anatomy et Private Practice, ça tombe mal, je suis un peu en retard dans Private Practice... Je sais ce qu'il me reste à faire la semaine prochaine !

lundi 2 février 2009

Pilote : Demons

Même pas peur.

Petit rappel des faits : Luke apprend qu'il est le dernier descendant le Van Helsing le chasseur de vampires, et va devoir affronter les monstres/démons/vampires/whatever qui passent pas là (Londres en l'occurrence).

Après Jekyll sur la BBC qui nous présentait une version moderne de Dr Jekyll et Mr Hyde, la chaîne anglaise ITV a voulu nous remettre au goût du jour l'histoire de Dracula avec Demons. L'essai est raté, le pilote est soporifique et les costumes tellement cheap que ça en devient hilarant. Le grand méchant de l'épisode en particulier est tellement ridicule avec sa prothèse nasale qui laisse percevoir légèrement son nez humain en dessous (oui je me suis copieusement ennuyée pendant ce pilote alors j'ai scruté sa prothèse ridicule et j'ai fini par apercevoir le nez de l'acteur...), ses guenilles multicolores et sa coupe mulet blond peroxydé des années 1980. Les sous-fifres avec leur tête de hyène sont tout aussi ridicules, le pire étant je crois leur manière de se mouvoir, comme s'ils étaient en train de réaliser une chorégraphie de Kamel Ouali. Et sans oublier le chef des sous-fifres (je n'ai pas retenu beaucoup de noms dans ce pilote, j'ai peut-être même eu des phases de micro sommeil...) avec ses dents pourries et sa légère ressemblance avec Freddy Krueger s'il avait eu des cheveux, qui crache des boules de poils immondes, même mon chat n'en fait pas des comme ça...
Et puis de l'autre côté on a les « gentils », Luke le simplet qui est l'argument de vente pour jeunes filles en fleur, sa copine Ruby (mais c'est pas vraiment sa copine, hein, faut que ça reste attractif pour les adolescentes on a dit), la fille de Survivors qui devient une sorte d'assistante pour Luke (si j'ai bien compris, vu que je ne suis pas tout à fait au point sur le livre de Bram Stoker, c'est la descendante de l'assistant de Van Helsing, comme ça c'est bien, tout reste en famille), et Philip Glenister. Mais pourquoi Philip Glenister est-il allé se fourrer dans un truc pareil ? Le pilote nous présente tout ce petit monde, Luke découvre qu'il a une mission sur Terre (oh non pourquoi ne puis-je pas être un adolescent comme les autres ?), et ses nouveaux amis vont l'aider à l'accomplir... C'est beau, j'en pleurerai... ou pas. Et puis attention, on sent les dialoguistes chevronnés qui sont capables de nous pondre un truc du genre « Utilise la force, Luke », c'est limite s'ils n'ont pas envoyé les rires enregistrés derrière, d'ailleurs peut-être auraient-ils dû ? Après tout cette série aurait pu être une parodie en forçant légèrement le trait, mais pas tant que ça.

Mention spéciale tout de même au générique (peut-être la seule chose à sauver du pilote) qui nous emmène dans les sous-sols de Londres. Cela dit il n'est pas extraordinaire non plus mais vu le reste du pilote, c'est peut-être encore ce qu'il y a de moins pire.

Verdict ? Vous n'avez pas deviné ? Fuyez mes amis, tant qu'il est encore tant, ce ne sont pas les démons qui m'ont mordu (le titre du pilote) mais la mouche tsé-tsé...

Bonus : Vous voyez bien qu'on voit son nez ?

Edito du 02/02/2009

Cette semaine, c'était le grand retour de Life on Mars US. Après deux mois d'attente, j'allais enfin voir la résolution du cliffhanger du mois de novembre. Pour rappel, Sam se rendait dans une maison abandonnée, le téléphone sonne, il décroche, une voix lui dit de descendre à la cave et fini. Donc pendant deux mois, je me suis demandée ce qu'il y avait dans cette cave, qui était le type au téléphone, enfin bon, vous connaissez le principe des clihhangers. Donc je m'installe tranquillement devant mon épisode de Life on Mars US, l'intro démarre, rien sur le cliffhanger, pas grave, ça arrive, on va peut-être en reparler tout de suite. L'histoire commencée dans l'intro continue, 10 minutes, 20 minutes, bon ça arrive cette résolution de mon cliffhanger ? Il a vu quoi dans sa cave ? En tout cas, ça n'a pas l'air de l'avoir marqué on dirait... 30 minutes, 40 minutes, bon faudrait vous dépêcher les mecs, il ne reste plus que 3 minutes... Fin de l'épisode. ET MA RESOLUTION DE CLIFFHANGER, ELLE EST OU ???? Je me précipite sur mon meilleur ami Grosgueule, aurais-je loupé la diffusion d'un épisode ? Après vérifications, il s'avère que ABC et TFbeurk, même combat, on diffuse les épisodes dans le désordre parce qu'on pense que c'est mieux pour le téléspectateur... Non mais tu sais ce qu'il te dit, ABC, le téléspectateur ? Non content d'annuler Pushing Daisies, d'être à deux doigts d'annuler Samantha Who, de repousser la diffusion d'Ugly Betty au mois de juin, maintenant en plus on doit voir les épisodes dans le désordre ? Grrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr...
Heureusement qu'il y avait d'autres choses bien cette semaine. Comme l'arrivée d'Alice, le dernier alter ego de Tara dans United States of Tara. Je persiste et signe, cette série est un drama. On peut aussi rire et sourire aussi dans un drama, mais disons que pour moi dans cette série les éléments dramatiques sont plus forts que les éléments comiques. Nous avons donc fait la connaissance d'Alice cette semaine, et visiblement je ne suis pas la seule à avoir remarqué la ressemblance avec le personnage joué par Toni Colette dans le film The Hours. Ménagère (mégère ?) des années 1950 dans toute sa splendeur, elle semble le personnage le plus difficile à supporter pour la famille, et comme je les comprends ! La scène où Alice essaie de laver la bouche de sa fille au savon parce qu'elle l'avait provoquée est d'une intensité dramatique énorme. La seule chose qui manque à cette série est son manque de musique d'ambiance, mais peut-être est-ce voulu pour donner un aspect plus « réaliste ». Enfin moi qui suis sensible à la musique, ça me dérange un peu.
Je voulais souligner le fait que dans le dernier épisode de House M.D., on voit Cuddy avoir des difficultés avec son "instinct maternel" , pour une fois qu'on ne nous montre pas une femme totalement épanouie, ne vivant plus que par "l'enfant", ça fait du bien (et c'est sûrement plus proche de la réalité aussi...).
Et puis avant de passer aux news, je me dois de parler des requêtes effectuées à mon ami Grosgueule. Maintenant que The C-View a quelques mois d'existence, les requêtes qui mènent à mon site sont un peu plus variées que « regarder 90210 », « streaming 90210 » et autres horreurs du genre. Ces dernières semaines, il y a tout d'abord eu un phénomène gérontophile très présent (peut-être était-ce l'effet Noël, la barbe blanche tout ça...) avec des requêtes comme « voir Kathryn Erbe nue » ou « Jane Kaczmarek nue ». Et puis il y a aussi ceux qui trouvent que « Shanen Doherty a mal vieilli », et qui ont probablement abandonné l'idée de la voir nue, elle aussi. Sans parler du pervers qui veut voir une fille « rejoindre son frère sous la douche ». Et puis il y a les requêtes impossibles. Je veux que se dénoncent sur-le-champ les personnes qui veulent « visionner l'épisode de plus belle la vie du mardi 20 janvier » et savoir qui sont les « guests stars musique de walker texas ranger épisode du 25 janvier 2009 » ! Mais au milieu de ces immondices, une requête, comme un rayon de soleil (ou peut-être dois-je m'en inquiéter s'il s'agit des mêmes individus qui ont tapé les requêtes précédentes...), un « fan de freescully ». Qu'est-ce qui se passe, vous voulez me vouer un culte, me créer une page sur Facebook, afficher le magnifique portrait de mon chat en fond d'écran ?
Sinon en bref cette semaine, attention, attention, Shonda Rhimes va encore sévir sur ABC l'année prochaine avec une nouvelle série, totalement nouvelle et inédite sur le monde des journalistes télé. Donc on devrait avoir une femme en personnage principal, qui a un patron genre vieux beau qui émoustille les jeunes filles en fleur, avec lequel elle va avoir une histoire d'amour compliquée, il y aura aussi l'assistant/le présentateur météo un peu niais, une journaliste délurée qui sera la meilleure amie du rôle principal et tout ce petit monde se réunira tous les soirs au bar pour écouter Vonda Shepard (pardon je m'égare...). Je crois que je vais le coder moi-même mon jeu vidéo de combat pour pouvoir baffer Shonda...